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Utilisateur:Rgimilio/Bac à sable1

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fiche Olea genre (en cours)

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Olea
Description de cette image, également commentée ci-après
Plantation d'oliviers (Olea europaea)
Classification de Cronquist (1981)
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Asteridae
Ordre Scrophulariales
Famille Oleaceae
Tribu Oleeae

Genre

Olea
L., 1753

Classification APG II (2003)

Ordre Lamiales
Famille Oleaceae

Le terme Olea désigne un taxon, le genre Olea, c'est-à-dire un ensemble de plantes ayant des caractéristiques communes. Trois sous-genres (niveaux de taxonomie) ont été crées à la suite des travaux de révision menés par le botaniste P.S. Green[1], Il aboutit à reconnaître et à regrouper 33 espèces et neuf sous-espèces parmi les nombreuses synonymies qui se sont établies en trois siècles de botanique et d'explorations du monde.

Trois nouveaux taxons ont été reconnus : le sous-genre Tetrapilus, le sous-genre Paniculatae et Olea woodiana subsp. disjuncta. La nouvelle classification des taxons du genre Olea, s'établit comme suit :[2]

  • le sous-genre Olea, comprenant 2 sections :
    • la section Olea, c'est-à-dire un groupe d'espèces végétales appartenant au sous-gente Olea, comprenant 6 sous-espèces,
    • la section Ligustroides,
  • le sous-genre Tetrapilus,
  • le sous-genre Paniculatae.

Cette classification peut sembler complexe, elle st le fruit du travail d'un botaniste spécialiste en taxonomie qui a travaillé en collaboration avec d'autres spécialistes dont Pablo Vargas du Jardin Botanique Royal de Madrid, notamment pour l'espèce Olea europaea.

L'espèce type est Olea europaea L. (le lectotype)[1], une espèce économiquement importante mondialement.

Cette page à pour objet, en suivant la classification de P.S. Green, d'orienter le lecteur vers les taxons actuels du genre Olea.

Olivier cultivé (Olea europaea) en fleurs

Description botanique modifier

Appareil végétatif modifier

Le genre Olea[1] comprend des buissons ou des arbres touours verts, parfois poygamodioïques dont les jeunes pousses sont soit parsemées d'écailles peltées, soit glabres ou pileuses.

Les feuilles sont simples, opposées, pétiolées, coriaces, rarement plus ou moins parcheminées, étroitement lancéolées ou elliptiques à ovales ou oblancéolées, glabres ou pileuses, avec des écailles peltées sur toutes les surfaces, denses ou éparpillées. Elles sont entières ou légèrement dentées ; la nervuration est plus ou moins sombre. Les bords (marges) sont entiers ou dentelés avec des domaties sur les axes de la nervure médiane et sur les nervures primaires sur les faces inférieures.

Appareil reproducteur modifier

 
Inflorescence d'Oleacée en panicule
 
Olives Picholines en cours de maturation (02/10/2005) à Claret (France, Hérault)

Les inflorescences sont des panicules axillaires ou terminaux.

Les fleurs sont petites, bisexuées ou unisexuées. Le calice est petit, campanulé, quadrilobé à sub-tronqué, les lobes sont triangulaires ou ovales, souvent ciliés et habituellement valvulés dans le bourgeon. Les étamines sont au nombre de 2 à quatre, insérées à la base du tube de la corolle, incluses, avec un filet court ou absent ; les anthères sont ovales, elliptiques ou subarrondies .

Les ovules sont au nombre de deux par locule, pendulaires. Le style est court ou absent, le stigmate est capité ou légèrement bi-fendu.

Le fruit est une drupe avec un mésocarpe épais et charnu et un endocarpe lignifié (noyau), parfois parcheminé. Il y a une graine le plus souvent ; l'endosperme est charnu ou osseux, le pédicelle est court, le pédicelle est dressé.

 
Fruit de l'olivier (Olives Picholines mûres à la Coopérative Oléicole de Pignan (campagne 2003/2004))

Taxonomie modifier

 
Olivier sauvage à allure d'Oléastre, en bordure de vigne (Claret, Héraut, France)

Selon les travaux récents[3], [4],[5] et les données publiées, le genre Olea est divisé en 3 sous-genres regroupant 33 espèces et sous-espèces. Nous donnons ci-dessous les 3 sous-genres (et les sections acceptées, quand il y a lieu), avec les taxons contenus dans les nouvelles subdivisions du genre Olea :

La différenciation des taxons a été étayée sur la localisation géographique, la couleur et la forme des feuilles, les fruits frais, les noyaux, le port des arbres et des analyses faisant appel aux marqueurs génétiques pour l'établissement de relations phylogénétiques.

Le taxon Oléastre (Olea europaea subsp. europaea sylvestris) fait l'objet d'études en cours. Il vient d'être reconnu comme une ressource génétique importante.

Sources modifier

Pour un article plus général, voir Oleaceae.

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Olea » (voir la liste des auteurs). : point de départ du présent article, largement augmenté, notamment avec la bibliographie.

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Adriana Chiapetta et Innocenzo Muzzaluppo, Olive germplasm – The olive cultivation, Table olive and Olive Oil Industry in Italy : [Olea] Botanical description, t. Chapter 2, University of Calabria, coll. « Project Certolio », , pp. 23-38, 15, pdf 
  • Catherine Breton, Reconstruction de l’histoire de l’olivier (Olea europaea subsp. europaea) et de son processus de domestication en région méditerranéenne, étudié sur bases moléculaires, Université Paul Cézanne, coll. « Thèse doctorat de biologie des populations et écologie »,  
  • Catherine Breton (coordonateur), André Bervillié (coordonateur) et al., Histoire de l’Olivier, Versaille, éditions Quae, , 224 p. (ISBN 978-2-7592-1822-6) 
  • P.S. Green, « A revision of Olea L. (Oleaceae) », Kew Bulletin, vol. 57,‎ , p. 91-140  : traduction R. Gimilio.

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Références modifier

  1. ↑ a b et c op. cit. (2002) p. 91 : Herbier des Jardins Botaniques Royaux de Kew (Richmond, Surrey, Grande-Bretagne) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « PSGreen2002 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  2. ↑ Dans l'ordre où P.S. Green les cite (2002).
  3. ↑ P.S. Green (2002)
  4. ↑ Catherine Breton (2006)
  5. ↑ Catherine Breton et André Brevillé (2012), p. 50
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