Utilisateur:Nicolas.lode/Hongzhi Zhengjue

Nicolas.lode/Hongzhi Zhengjue
Description de l'image Tiantong_Hongzhi_Zhengjue_Zen.jpg.

Hongzhi Zhengjue ( chinois : 宏智正覺 ; pinyin : Hóngzhì Zhēngjué ; Wade : Hung-chih Cheng-chueh, japonais: 宏智正覺 (Wanshi Shōgaku?)), aussi parfois appelé Tiantong Zhengjue (1091–1157), [1] [2] était un moine bouddhiste Chan chinois ayant écrit et compilé plusieurs textes passés à la postérité. La conception de Hongzhi de l'Illumination silencieuse est d'une importance particulière pour les écoles chinoises Caodong du Chan et japonaises Sōtō du Zen[1]. Hongzhi est également le compilateur du Livre de l'équanimité, une importante collection de kōan.

Vie modifier

Selon le récit donné dans Cultivating the Empty Field de Taigen Dan Leighton[3], Hongzhi est né dans une famille nommée Li à Xizhou, dans l'actuelle province du Shanxi. Il quitte la maison familiale à l'âge de onze ans pour devenir moine, étudiant auprès de plusieurs maîtres de l'école Caodong, dont Kumu Facheng, et Yuanwu Keqin, auteur de la célèbre collection de kōan nommée le Recueil de la falaise bleue.

En 1129, Hongzhi commença à enseigner au monastère de Jingde sur le mont Tiantong, où il resta pendant près de trente ans, jusqu'à peu de temps avant sa mort en 1157. Il descendit alors dans les vallées pour faire ses adieux à ses élèves.

Écrits modifier

Le texte principal associé à Hongzhi est un recueil d'une centaine de kōans appelé le Livre de l'équanimité[4]. Ce livre a été publié après sa mort par Wansong Xingxiu (1166-1246) à la demande du gouverneur Yelü Chucai (1190-1244) du Khitan, et publié pour la première fois en 1224, enrichi des commentaires de Wansong. Ce livre est considéré comme l'un des textes clés de l'école Caodong du bouddhisme zen[5].

L'enseignant bouddhiste suisse Vincent Keisen Vuillemin propose sur son site l'une de rares traductions françaises de l'un de ses textes, les Instructions (ou conseils) pour la pratique[6], à partir de la traducton anglaise de Leighton.

Hongzhi est souvent associé à l'école dite de l'Illumination Silencieuse du Zen, 黙照禅 (Mokushō Zen?)[7].

Outre son propre enseignant Rujing, Eihei Dōgen - qui développa l'école zen Sōtō au Japon - cite Hongzhi dans son travail plus que toute autre figure du zen[8].

Notes et références modifier

  1. a et b « thezensite:The Bright Field of Spirit: The Life and Teachings of Chan Master Hongzhi », sur www.thezensite.com (consulté le )
  2. (en-US) ADZG, « Hongzhi, Dogen and the Background of Shikantaza », sur Ancient Dragon Zen Gate, (consulté le )
  3. Taigen Daniel Leighton, Cultivating the empty field : the silent illumination of Zen Master Hongzhi, Tuttle Pub, (ISBN 0-8048-3240-4 et 978-0-8048-3240-3, OCLC 43978646, lire en ligne)
  4. Thomas F. Cleary, Book of serenity : one hundred Zen dialogues, Shambhala, (ISBN 1-59030-249-4 et 978-1-59030-249-1, OCLC 58452997, lire en ligne)
  5. Robert E. Buswell Jr. et Donald S. Lopez Jr., The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton University Press, (ISBN 9781400848058), p. 197
  6. Vincent Keisen Vuillemin, « Conseils pour la pratique de Maître Wanshi » [PDF], sur Dojo Zen de Genève, (consulté le )
  7. Étienne Zeisler, Mokushoka : le chant de l'illumination silencieuse, Daruma, (ISBN 2-901844-17-0 et 978-2-901844-17-4, OCLC 463670694, lire en ligne)
  8. Steven Heine et Dale Stuart Wright, Zen masters, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-536764-5, 0-19-536764-2 et 978-0-19-536765-2, OCLC 426391158, lire en ligne)