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Pertes civiles modifier

 
Victimes civiles dans la ville de Lougansk le 18 juin 2014 pendant la Guerre du Donbass.

Le terme "perte civile" signifie la mort ou blessures de populations civiles par des personnes considérées de facto comme non civil, principalement des forces armées, forces de police ou des criminels tel que des terroristes ou braqueurs. Ce terme est souvent employé pendant une guerre en raison du nombre de morts civiles durant celle-ci (et le statut particulier des civils comme étant des "non combattants"), on parle également en temps de guerre de dommages collatéraux. Dans tout les cas les pertes civiles représente l'issue d'une action quelconque envers les civils que ça soit volontaire ou non.

Les pertes civiles en tant de guerre modifier

Les civils sont très souvent victimes de la guerre que ça soit directement ou non. La Seconde Guerre Mondiale en est un exemple flagrant avec plus de 61% des morts total, que ça soit du aux affrontements ou aux massacres commit par les différents belligérants.

Victimes involontaires (ou dommages collatérales) modifier

Si des civils sont tués ou blessés par inadvertance l'acte n'est pas considéré comme étant un crime de guerre. Les civils sont souvent victimes de la guerre par l'utilisation de pièces d'artilleries, bombardements par avions ou d'autres moyens en dehors des armes à feu personnelles. L'utilisation d'armes chimiques (interdite depuis la convention sur l'interdiction des armes chimiques de 1993) peut également avoir un effet destructeur parmi les civils, très souvent non équipés pour résister à une attaque chimique.

Récemment pendant la guerre civile syrienne des avions de la coalition internationale ont par ailleurs tués plusieurs civils pendant leurs frappes[1].

Victimes volontaires modifier

Quand les civils sont délibérément visés en ayant la confirmation qu'il s'agit de civils, il s'agit la d'un crime de guerre. Par conséquent les assassinats commit par les Einsatzgruppen pendant la Seconde Guerre Mondiale sont considérés comme des crimes de guerres. Plus récemment, des rebelles appartenant à l'organisation terroriste Daech ont utilisées des civils comme boucliers humains également pendant la guerre civile syrienne[2].

Hors contexte de guerre modifier

Même si une bonne partie des pertes civiles sont du indirectement ou non à une guerre, celle-ci n'est pas la seule cause possible de morts chez les civils.

Terrorisme modifier

 
Montage représentant plusieurs événements en lien avec les attentats du 13 novembre.

Le terrorisme est un autre facteur causant la mort de nombreux civils notamment dans les pays en guerres au Moyen-Orient ou les pays occidentaux bombardant des groupes extrémistes au nom d'une coalition ou par leurs propres moyens. Dans une attaque occidentale il est possible de citer les multiples attentats du 13 novembre 2015 à Paris où des nombreux membres de l'organisation terroriste islamiste Daech on attaqués plusieurs endroits simultanément dans toute la capitale française.

Braquages et prises d'otages modifier

Bien que peu commun, le nombre de pertes civiles dans des braquages ou prises d'otages (parfois un braquage qui tourne en une prise d'otage) est réelle. Celui-ci peut être le résultat d'une tentative de négociation avec la police qui a échoué (le forcené tuant/blessant des victimes), un affrontement entre le commerçant (potentiellement armé) et le cambrioleur, etc. Un braquage au Portugal a par exemple tourné en prise d'otage entraînant la mort de deux personnes, le forcené et un militaire, et la blessure de six civils.[3]

Tueries et massacres modifier

Même en dehors d'un contexte de guerre, des parties officielles ou officieuses peuvent être responsables de la mort ou blessures de bon nombre de civils, par le biais de tueries ou massacres. Elles peuvent être du à une situation de crise intérieure, menant à une utilisation excessive de la violence envers la population civile. Ou une envie pure et simple de supprimer une partie de la population considéré comme "nocif" pour le reste de la société.

Pour la première situation on peux utiliser comme exemple la tuerie du Bloody Sunday en 1972 par l'armée britannique à l'encontre de civils irlandais. Les militaires britanniques donnant pour prétexte des coups de feu tirés par des membres de L'IRA ayant entraîné une escalade des violences.

Exemples de pertes civiles modifier

Collateral murder modifier

  1. Allan Kaval et Benjamin Barthe, « En Syrie, la coalition anti-EI tue plusieurs dizaines de civils », LeMonde,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  2. « Daech utilise 550 familles comme boucliers humains à Mossoul », Sputnik,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  3. « Portugal : un braquage tourne mal, deux morts et six blessés », Leparisien,‎ , p. 1 (lire en ligne)