Utilisateur:Mimi130375/Brouillon

II- Dérivés du sac

- Quand la mode s'inspire

Les motifs Vichy ont inspiré plus d’un créateur. Ces derniers ont été attentif et illuminé par la classe populaire, autrement appelé la rue. Le terme « Popu-chic » a alors était utilisé pour qualifier la présence du sac Barbès associé au 18e arrondissement de Paris dans le monde de la mode. [1]Au fur et à mesure de la popularité de son histoire, les premières inspirations sont apparues.

Azzedine Alaïa, un styliste franco-tunisien est le premier créateur qui a associé le luxe et la mode de la rue. En 1991, il tombe sur une série d’œuvres « Tati paintings » peinte par son ami Julian Schnabel. C’est alors que certains souvenirs refont surface. Alaïa s’est souvenu de ces fameux sacs lorsqu’il se rendait à l’aéroport avec sa famille pour rejoindre son pays natal, la Tunisie. Tous les passagers les avaient aux bras. Suite à cet évènement sentimental, le styliste a eu l’idée de marier la mode et la classe populaire. Par ce fait, il a contacté l’enseigne en leur faisant une proposition : réaliser une collection en utilisant le motif Vichy qui est la signature de Tati. Ces derniers acceptent contre un échange. À partir de là est né la première collaboration entre le luxe et une enseigne populaire. Olivier Saillard, un historien de la mode française, a exposé cette collection quelques années après. Dans le célèbre magazine de mode Vogue, l’historien qualifie le travail du styliste comme très sincère et fait avec le cœur. A travers ses chefs d’œuvres, Alaïa voyageait en Tunisie. [2]

Autre fois, les collaborations entre les créateurs inconnu, non sollicités et les grandes maisons de luxe n’étaient pas associable. Depuis sa collection Tati, Azzedine Alaïa a ouvert les esprits.

Le début du XXI ième siècle a été marqué par des collections qui ont su se démarquer. En 2007, Louis Vuitton, sous la direction de Marc Jacob, a ouvert les portes de son défilé pour une collection printemps-été. La grande maison de Luxe a proposé des sacs inspirés par les cabas Tati en cuir blanc, doré et argenté avec une fermeture à glissière pour le prix de 1200 euros. Quelques années plus tard, Balenciaga a également été la victime du succès du motif Vichy. En 2016-2017, la marque a à son tour réaliser une collection automne-hiver où elle a présenté les « Refugees Bag » qui sont des cabas XXL. Céline s’est également inspirée du célèbre imprimé pour sa collection automne-hiver 2013 ainsi d’autres grand nom. [3]

  1. « Genèse et postérité du sac Tati, accessoire de mode d’un monde globalisé – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  2. « La collection Tati d’Azzedine Alaïa dans l’œil d'Olivier Saillard », sur Vogue Paris (consulté le )
  3. Madame Figaro, « D'Alaïa à Balenciaga, toutes ces fois où Tati a inspiré la mode », sur Madame Figaro, (consulté le )