Utilisateur:Leonard Fibonacci/Kalonymos (père d'Onqelos)

Kalonymos ou Clémens (on trouve aussi Kelonekos) est, au Ier siècle, dans le Talmud ou chez Philostrate d'Athènes le mari d'une sœur de Titus et de Domitien. Le Talmud indique que le couple a eu un fils appelé « Onkelos le prosélyte » — une déformation du nom Aquila — qui serait l'auteur du célèbre Targoum Onkelos. Cette traduction de la Torah en araméen depuis le texte en hébreu est appelée « notre Targoum » dans les sources rabbiniques et est encore utilisée aujourd'hui. Clémens/Kalonymos a été exécuté en 96 sur l'ordre de Domitien, lors de ce que la tradition chrétienne appelle la persécution de Domitien, bien que pour les historiens, il ne s'agisse pas d'une persécution religieuse. Selon Philostrate, ce dernier d'une longue série de meurtres de membres de sa famille aurait joué un rôle non négligeable dans la fin de Domitien, car Étienne celui qui a été le bras armé du complot voulait venger la femme de Clémens qui l'avait affranchi, avant qu'il ne se retrouve au service de Flavia Domitilla.

La tradition rabbinique médiévale l'a identifié avec le consul Titus Flavius Clemens, toutefois nombre d'historiens estiment que cette identification n'est pas assurée.

Identité modifier

« Compte tenu de la vague similitude entre Clemens et Kalonymos associée avec la référence à la famille impériale, le commentaire de Dion Cassius sur l'athéisme ou l'adoption des coutumes juive par Clemens ne doit pas être rejetée d'emblée[1]. »

La tradition judaïque médiévale l'a identifiée avec le consul Titus Flavius Clemens qui est mis à mort sur ordre de Domitien au sortir de son consulat (avril 95). Toutefois, il semble difficile que Titus Flavius Clemens, né vers 55-60 et qui a eu sept enfants avec sa femme Flavia Domitilla ait pu être auparavant marié et avoir eu — au moins — un enfant avec une sœur de Titus. Il ne peut avoir eu d'enfant avec Domitilla la Jeune, la seule sœur de Titus connue, qui est morte vers 65, car T.Flavius Clemens n'avait alors que 5 ou 10 ans. Il n'est toutefois pas tout à fait exclu que Titus et Domitien aient eu une demi-sœur que leur mère Domitilla l'Aînée aurait eu avec Statilius Capella, avant son mariage avec Vespasien (38) et qui ne serait mentionnée dans aucune des sources parvenues jusqu'à nous.

De plus, le Midrash et le talmud de Babylone se réfèrent à un sénateur nommé Keti'ah bar Shalom qui convertit ainsi que sa femme au judaïsme a été mis à mort par l'empereur[2].

Selon Philostrate d'Athènes modifier

XXV. « Le moment était venu où les dieux allaient précipiter Domitien du haut de sa puissance. Il venait de faire périr Clément, personnage consulaire, auquel il avait donné sa sœur en mariage; et trois ou quatre jours après, il avait donné l'ordre de mettre à mort la veuve de Clément. Etienne, affranchi de cette matrone, qui était désigné par le signe céleste, soit pour venger la première victime, soit pour sauver les survivants, conçut contre le tyran un projet aussi hardi que celui des plus fiers citoyens d'Athènes : il s'attacha une épée sous le bras gauche, qu'il enveloppa de bandages comme s'il l'avait cassé; puis il s'approcha de l'empereur au moment où celui-ci sortait du tribunal[3]. »

« J'ai besoin, lui dit-il, de vous parler en secret : j'ai des choses de la dernière importance à vous communiquer. » L'empereur consentit à l'entendre, et le fit entrer dans sa propre chambre.

« Votre mortel ennemi, Clément, lui dit alors Étienne, n'est pas mort comme vous le pensez. Il est en un endroit que je sais, et là il s'arme contre vous. »

« Cette nouvelle fit pousser à l'empereur un grand cri : profitant de son trouble, Etienne se jeta sur lui, et tirant l'épée de son bras qu'il avait arrangé à cette intention, il lui porta à la cuisse un coup qui ne fit pas mourir sur-le-champ Domitien, mais qui était mortel[3]. »

Keti'ah bar Chalom modifier

Selon la tradition juive modifier

Selon le Talmud repris en partie par Heinrich Graetz[4] et la Jewish Encyclopedia[5],[6],[7], Clemens est considérablement influencé par les sages juifs de son temps, en particulier Rabbi Akiba. Son premier contact avec lui a lieu sur un bateau lors d'un voyage sur la Méditerranée vers la côte italienne. Rabbi Akiba participe à une ambassade juive, partie livrer un cadeau au nouvel empereur Domitien. Un fort orage menace le bateau et le capitaine perd tout espoir. Clemens amène son épouse sous le pont, et quand il revient, il voit Rabbi Akiba, ses mains levées vers le ciel, dire une prière à Dieu. Après qu'il fait sa prière, la mer redevient calme. Clemens se présente au Rabbi et lui offre ses services à Rome, mentionnant qu'il est un proche parent de l'empereur. À la cour de Domitien, Clemens défend Rabbi Akiba et ses compagnons car il s'avère que leur cadeau à l'empereur (un coffre de terre) est une insulte et ils sont condamnés à mort. Clemens explique que ce pourrait être de la terre bénite, semblable à celle que le patriarche juif Abraham a utilisée contre les quatre rois[8]. Or, il y a eu des attaques récentes contre la forteresse romaine de Mogontiacum (Mayence) capitale de Germanie supérieure. Domitien décide de laisser les rabbins séjourner chez Clemens jusqu'à ce qu'il puisse prouver la valeur de la terre bénite.

Chez Clemens, Rabbi Akiba lui apprend ainsi qu'à son épouse, Flavie Domitille, le Dieu unique et les enseignements du judaïsme. La terre bénite permet le succès de l'empereur contre les Germains et celui-ci accorde des cadeaux précieux à la députation juive. Rabbi Akiba quitte Clemens dans de bonnes conditions, ayant planté la graine de l'amour pour le Tout-Puissant dans son cœur et celui de sa femme.

Environ quinze ans plus tard, des citoyens romains juifs rappellent les rabbins, car l'empereur Domitien est devenu un despote et se proclame un dieu. Il prépare un édit ordonnant le massacre, dans l'Empire romain, des Juifs (et donc des chrétiens, que les Romains considèrent alors comme une secte juive). Clemens et son épouse s'étant convertis au judaïsme, ils demandent spécialement la présence de Rabbi Akiba.

Quand les rabbins arrivent, Clemens les accueille et leur demande de passer la nuit chez Marcus Cocceius Nerva, un sénateur, qui succédera à Domitien après avoir planifié son assassinat avec Stephanus, un domestique de Clemens.

Cinq jours avant le vote de l'édit par le Sénat, l'épouse de Clemens, Flavie Domitille, le convainc de se suicider afin de faire reporter le vote du Sénat, dans l'espoir que Dieu apporte un miracle avec ce nouveau délai. En effet, puisque Clemens est consul, s'il doit mourir, un autre consul doit être élu avant que le Sénat ne puisse prendre de nouvelles décisions. Cela prend longtemps pour élire un nouveau consul, et donc ce délai peut aider à sauver les Juifs. Le lendemain, Clemens va voir l'empereur Domitien et lui indique qu'il s'est converti au judaïsme. Le même jour, Domitien paraît devant le Sénat pour accuser le consul Flavius Clemens d'apostasie et de conversion au judaïsme. Clemens ne nie pas la charge et il est unanimement condamné à mort.

Avant de mourir, Flavius Clemens se circoncit lui-même et prend le nom de Ketiah bar Chalom[9],[10] (קטיעה בר שלום). Son « martyre » est célébré dans la littérature hébraïque[11].

Le texte de Dion Cassius peut laisser supposer que le consul Flavius Clemens est favorable aux Juifs et est leur avocat à la cour impériale. Cela et l'exécution brutale de Flavius Clemens, liée ou non à son judaïsme supposé, sont peut-être le point de départ de la tradition orale juive.

Selon le Talmud repris en partie par Heinrich Graetz4 et la Jewish Encyclopedia5,6,7, Clemens a été considérablement influencé par les sages juifs de son temps, en particulier Rabbi Akiba. Son premier contact avec lui a lieu sur un bateau lors d'un voyage sur la Méditerranée vers la côte italienne. Rabbi Akiba participait à une ambassade juive, partie livrer un cadeau au nouvel empereur Domitien. Un fort orage menace le bateau et le capitaine perd tout espoir. Clemens amène son épouse sous le pont, et quand il revient, il voit Rabbi Akiba, ses mains levées vers le ciel, dire une prière à Dieu. Après qu'il a fait sa prière, la mer redevient calme. Clemens se présente au Rabbi et lui offre ses services à Rome, mentionnant qu'il est un proche parent de l'empereur. À la cour de Domitien, Clemens défend Rabbi Akiba et ses compagnons car il s'avère que leur cadeau à l'empereur (un coffre de terre) est une insulte et ils sont condamnés à mort. Clemens explique que ce pourrait être de la terre bénite, semblable à celle que le patriarche juif Abraham a utilisée contre les quatre rois8. Or, il y avait eu des attaques récentes contre la forteresse romaine de Mogontiacum (Mayence) capitale de Germanie supérieure. Domitien décide de laisser les rabbins séjourner chez Clemens jusqu'à ce qu'il puisse prouver la valeur de la terre bénite. Chez Clemens, Rabbi Akiba lui apprend ainsi qu'à son épouse, Flavie Domitille, le Dieu unique et les enseignements du judaïsme. La terre bénite permet le succès de l'empereur contre les Germains et celui-ci accorde des cadeaux précieux à la députation juive. Rabbi Akiba quitte Clemens dans de bonnes conditions, ayant planté la graine de l'amour pour le Tout-Puissant dans son cœur et celui de sa femme. Environ 15 ans plus tard, des citoyens romains juifs rappellent les rabbins, car l'empereur Domitien est devenu un despote et se proclame un dieu. Il prépare un édit ordonnant le massacre, dans l'Empire romain, des Juifs (et donc des chrétiens, que les Romains considéraient alors comme une secte juive). Clemens et son épouse s'étant convertis au judaïsme, ils demandent spécialement la présence de Rabbi Akiba. Quand les rabbins arrivent, Clemens les accueille et leur demande de passer la nuit chez Marcus Cocceius Nerva, un sénateur, qui succédera à Domitien après avoir planifié son assassinat avec Stephanus, un domestique de Clemens. Cinq jours avant le vote de l'édit par le Sénat, l'épouse de Clemens Flavie Domitille le convainc de se suicider afin de faire reporter le vote du Sénat, dans l'espoir que Dieu apporterait un miracle avec ce nouveau délai. En effet, puisque Clemens était consul, s'il devait mourir, un autre consul devait être élu avant que le Sénat ne puisse prendre de nouvelles décisions. Cela prenait longtemps pour élire un nouveau consul, et donc ce délai pourrait aider à sauver les Juifs. Le lendemain, Clemens va voir l'empereur Domitien et lui indique qu'il s'est converti au judaïsme. Le même jour, Domitien paraît devant le Sénat pour accuser le consul Flavius Clemens d'apostasie et de conversion au judaïsme. Clemens ne nie pas la charge et il est unanimement condamné à mort. Avant de mourir, Flavius Clemens se circoncit lui-même et prend le nom de Ketiah bar Chalom9 (קטיץ בר שלמ).

Henri Graetz modifier

A ce moment eut lieu à Rome un événement qui produisit une profonde sensation ; ce fut la conversion au judaïsme de Flavius Clemens. Clemens était un cousin de l’empereur Domitien, membre du sénat et ancien consul ; sa femme était également une proche parente de l’empereur. Ses deux fils avaient été nommés Césars par Domitien ; l’un d’eux était donc l’héritier présomptif du trône. Quelle perspective éblouissante pour les Judéens ! Un parent de Titus, de celui qui avait détruit le temple, allait peut-être relever le sanctuaire de ses ruines ! Clemens avait tenu secret son attachement au judaïsme ; mais sa conversion ne resta pas cachée aux Juifs de Rome ni aux chefs religieux de la Judée. Dès que cette nouvelle fut connue d’eux, les quatre principaux membres du Sanhédrin, le patriarche Gamaliel, son collègue Eléazar ben Azaria, Josua et Akiba se rendirent à Rome. Arrivés tout prés de la ville, ils entendirent le bruit et le grondement de la foule qui s’élevaient du Capitole ; ils songèrent alors avec une douleur amère au silence de mort qui régnait sur le mont sacré à Jérusalem, et ce contraste leur arracha des larmes. Akiba seul conserva toute sa sérénité et apaisa le chagrin de ses compagnons par ces paroles : Pourquoi pleurer ? Si Dieu fait tant pour ses adversaires, que ne fera-t-il pas pour ses bien-aimés ! A Rome, les Judéens et les prosélytes les reçurent avec les plus grands honneurs ; ils leur soumirent en même temps plusieurs questions religieuses. Les docteurs étaient malheureusement arrivés à un moment peu propice. Domitien exerçait alors son pouvoir avec une cruauté inouïe. La sympathie de la dynastie des Flaviens pour les partisans Judéens de l’empire romain avait disparu. Titus avait déjà paru oublier ce qu’il leur devait ; il cacha même au fond de son cœur son amour pour la princesse juive Bérénice. Lorsqu’il fut devenu le maître absolu de l’empire, Bérénice était retournée auprès de lui pour lui rappeler ses promesses de mariage; mais elle était venue trop tôt ou trop tard. Titus commençait alors à jouer son rôle d’empereur vertueux, il voulait montrer aux Romains qu’il avait rompu complètement avec son passé et qu’il se résignait à renoncer à ses anciennes amours. Il renvoya donc Bérénice de Rome, mais, comme on se le disait tout bas dans les sphères élevées, il la congédia à contrecœur. L’histoire de Bérénice est l’histoire même des rapports de la Judée avec Rome ; celle-ci, au commencement, a prodigué aux Judéens ses faveurs, elle a fini par les condamner à l’exil et à la misère. On ignore combien d’années la princesse juive survécut à l’humiliation qu’elle dut subir. Titus ne se montra guère plus reconnaissant envers le frère de Bérénice, Agrippa II ; il est vrai qu’il lui laissa la principauté ou le royaume qu’il avait eu en possession jusque-là, mais il ne l’agrandit pas, comme l’avait fait son père. Le troisième Flavien, Domitien, n’accorda rien à Agrippa ; il n’avait, du reste, aucune raison de le favoriser. A la mort d’Agrippa (vers l’an 92), Domitien confisqua ses biens et les réunit à la province de Syrie. Cet empereur qui, comme Titus, avait promis, à son avènement au trône, de ramener l’âge d’or, se montra pendant son règne aussi débauché et aussi sanguinaire que Tibère, Caligula et Néron. Il était digne de son peuple et de son époque, dont Juvénal disait qu’il n’était pas facile de s’abstenir d’en parler dans ses satires. Les Judéens souffrirent amèrement de ce règne sanglant. La taxe judaïque fut perçue avec la plus grande rigueur et au mépris de tout sentiment de pudeur. Mais les prosélytes endurèrent des souffrances bien plus cruelles, ils eurent à supporter toutes les fureurs d’un despotisme sans frein. Ceux qui étaient dénoncés comme judaïsants étaient traînés devant le tribunal, condamnés comme irréligieux, dépouillés de leurs biens, envoyés en exil et quelquefois même punis de mort. Tacite raconte dans son langage d’une si vigoureuse concision que, pendant les dernières années de Domitien, les exécutions n’avaient pas lieu par intermittence et à des intervalles plus ou moins longs, elles ne formaient qu’un coup unique et prolongé. C’est aussi à ce moment (95) que Flavius Clemens fut condamné à mort. Rien ne put le sauver de la colère de Domitien, ni sa parenté avec l’empereur, ni sa dignité de sénateur et d’ancien consul. Les quatre docteurs qui étaient venus de Palestine pour s’entretenir avec lui et qui croyaient que par lui le judaïsme serait appelé aux plus hautes destinées, assistèrent à sa mort. Sa femme, Domitilla, qui fut exilée dans une île, révéla, parait-il, aux docteurs qu’avant sa mort Clemens s’était fait circoncire. Josèphe, qui, même sous Domitien, vivait confortablement à Rome, semble avoir été impliqué dans le procès dirigé contre Clemens et les autres prosélytes juifs. Il jouissait, il est vrai, d’un grand crédit auprès de l’empereur Domitien et de l’impératrice Domitia, mais sa conduite dans la dernière guerre judaïque lui avait suscité parmi ses coreligionnaires des adversaires acharnés qui n’hésitaient pas à l’accuser auprès de l’empereur. Un jour, le précepteur même de son fils l’accusa de trahison. Il ne continua pas moins à recruter avec zèle, parmi les païens instruits, des adhérents pour le judaïsme. Pendant ses moments de loisir, il travaillait à un ouvrage considérable sur l’histoire des Judéens depuis les origines jusqu’à la période qui a précédé les guerres judaïco-romaines ; il acheva cet ouvrage, divisé en vingt livres, dans la treizième année du règne de Domitien (93). Ayant rassemblé, au prix des plus grandes peines et de dépenses considérables, les documents étrangers, il les utilisa, les concilia avec les récits historiques de la Bible et éleva ainsi un monument national qui faisait connaître aux classes instruites les actes et les doctrines de la nation judaïque. Bientôt après, il érigea un monument à sa propre honte. Justus de Tibériade, son ancien adversaire, avait publié l’histoire de la guerre judaïque, et, dans cette histoire, il avait présenté Josèphe comme l’ennemi des Romains. Josèphe craignit pour sa vie ; il savait que Domitien était très capricieux, et qu’au moindre soupçon ce tyran précipitait ses favoris du faite des grandeurs dans la plus profonde misère. Il chercha donc à se défendre contre les attaques de Justus de Tibériade, et il publia, comme annexe à son livre Des Antiquités, son autobiographie, où il raconta sa conduite pendant la guerre. Pour se disculper, il ne craignit pas d’affirmer que, dès le début de la guerre, il avait tenu pour Rome, c’est-à-dire trahi sa patrie.

Josèphe publia (en 93 ou 94) un quatrième ouvrage, qui n’efface pas totalement, il est vrai, l’acte de trahison dont il s’était accusé lui-même pour conserver les bonnes grâces de Domitien, mais qui montre son profond attachement pour sa race et sa religion. Ce livre lui a valu la reconnaissance de ses coreligionnaires. Il réfuta avec un grand courage et une profonde conviction, dans deux livres intitulés Contre les Grecs ou Contre Apion, les fausses accusations dirigées contre le judaïsme et la nation juive, et il fit valoir avec chaleur la supériorité de la morale judaïque. Ces deux ouvrages furent spécialement écrits pour convertir au judaïsme les gentils instruits. Josèphe y mentionne avec une satisfaction évidente ce fait heureux que de nombreux païens grecs et romains vénéraient le Dieu d’Israël et suivaient ses lois. Il avait dédié ces livres à son ami Épaphrodite, un Grec très lettré, et aux compagnons de ce dernier, qui avaient marqué leur prédilection pour le judaïsme. Il est à croire que Josèphe a aussi défendu verbalement la cause de sa religion pour faire des prosélytes. Comme il demeurait dans le palais impérial, il a sans doute été en relations avec Flavius Clemens.

Talmud de Babylone, traité ‘Abodah Zarah 10b modifier


Ceci est en effet ce qui a été enseigné: «Ses rois», mais pas tous ses rois; 'tous ses princes », mais pas tous ses officiers; «Ses rois», mais pas tous ses rois - exclut Antonin le fils de Asverus; 'tous ses princes ». mais pas tous ses officiers - exclut Keti'ah le fils de Shalom.

Que dire de ce Keti'ah b. Shalom? - Il était une fois un César qui détestait les Juifs. Un jour, il dit aux membres éminents du gouvernement. «Si on a une verrue sur son pied, il doit couper loin et vivre [dans le confort] ou le laisser sur et éprouver de l'inconfort? Sur quoi ils ont répondu: «Il devrait couper loin et vivre dans le confort. Puis Keti'ah b. Shalom leur parla ainsi: «En premier lieu, vous ne pouvez pas faire disparaître avec chacun d'eux, car il est écrit, car je vous ai dispersés aux quatre vents de la heaven.14 Maintenant, qu'est-ce que ce verset indique? Si elle devait dire que [Israël] devait être dispersés aux quatre coins du monde, alors au lieu de dire, que les quatre vents, le verset aurait dit, aux quatre vents? Il ne peut que signifier que, tout comme le monde ne peut exister sans vents, de sorte que le monde ne peut exister sans Israël. Et qui plus est, votre royaume sera appelé un royaume paralysé ». Pour cela le roi répondit: «Vous avez très bien parlé; Cependant, celui qui contredit le roi est d'être jeté dans un four circulaire'.15 Sur sa détenus et emmenés, une matrone romaine a dit de lui: «Dommage que le bateau qui navigue [vers le port] sans payer la taxe. 16 Puis, se jetant sur son prépuce il couper les cordes en criant: «Tu as payé la taxe tu passe et entrez [paradis]». Comme il était jeté [dans le four] il a dit: «Tous mes biens [doivent aller à] R. Akiba et ses amis». Ce, R. Akiba interprété selon le verset, Et ce sera à Aaron et son sons17 [qui est pris pour signifier que] la moitié est Aaron et demi pour ses fils. Un ban-kol18 alors écrié: 'Keti'ah b. Shalom est destiné à la vie [éternelle] dans le monde à venir! Rabbi [sur l'audition de celui-ci] pleura en disant: «On peut acquérir l'éternité dans une heure, un autre peut l'acquérir après de nombreuses années!

Antonin assisté au rabbin: Artaban19 assisté sur Rab. Lorsque Antonin mort, Rabbi écrié: Le lien est cassé! [De même] lorsque Artaban mort, Rab écrié:

Sources modifier

Notes et références modifier

  1. Brian Jones, The Emperor Domitian, 1993, Routledge, Londres, p. 117-118
  2. Brian Jones, The Emperor Domitian, 1993, Routledge, Londres, p. 118
  3. a et b Philostrate d'Athènes, Vie d'Appolonios de Tyane, livre VIII, XXV.
  4. Heinrich Graetz, « Histoire des Juifs, III, 1, 2 ».
  5. (en) Richard Gottheil et Hermann Vogelstein, « Domitian », Jewish Encyclopedia.
  6. (en) Richard Gottheil et Samuel Krauss, « Flavia Domitilla », Jewish Encyclopedia.
  7. (en) Louis Ginzberg, « His Favorite Maxim », Jewish Encyclopedia.
  8. Genèse, 14, 9.
  9. Talmud de Babylone, Abodah Zarah, 10b et Neadarim 50a-b ; Midrash Rabbah II, Vaetchanan 24.
  10. Bernard Pouderon, in Le Judéo-christianisme dans tous ses états, Simon Claude Mimouni (Dir.), Paris, Cerf, 2001, p. 232, note no 3.
  11. Bernard Pouderon, in Le Judéo-christianisme dans tous ses états, Simon Claude Mimouni (Dir.), Paris, Cerf, 2001, p. 232.