Utilisateur:Leonard Fibonacci/Eleazar ben Hanania

Eleazar ben Hanania (hébreu : רבי אלעזר בן חנניה Rabbi Eléazar ben Hanania ; grec : Ἐλεάζαρος υἱὸς Ἀνανία Eleazaros nios 'Anania) est un docteur de la Mishna, plus connu comme capitaine de la police du Temple, à la tête d'une faction zélote de Jérusalem lors de la première guerre judéo-romaine.

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Éléazar fils de Simon

Leader of the Zealots in the war against Vespasian and Titus; son of Simon (Josephus, "B. J." ii. 20, § 3; iv. 4, § 7; for υἱὸς Γίωνος read Σίμωνος). He belonged to a noble priestly family. After the defeat of Cestius, Eleazar seized the abandoned impedimenta of the Romans and the treasure of the Temple, and employed the Zealots as armor-bearers ("B. J." ii. 20, §, 3). He found an ally in the priest Zacharias, son of Amphikalles, with whose help he supplanted the peaceable high priest Ananias and his party, and admitted the Idumeans into Jerusalem (ib. iv. 4, §, 1). When the patriot Johannes turned from Giscala to Jerusalem after the subjugation of Galilee, Eleazar would not submit to him, but retired to the court of the Temple with his friends Judah b. Ḥelika and Simon b. Ezron. During the Passover Eleazar's men opened the gates of the court of the Temple, whereupon the followers of Johannes stole in among the pilgrims, overpowered Eleazar's people, and drove them from the court (70 C.E.: ib. v. 3, § 1; Tacitus, v. 12).V05p094001.jpgBrass Coin Of Eleazar Ben Simon.Obverse: —"Eleazar the Priest." A vase; in field to right a palm-branch. Reverse: [—"The First Year of the Redemption of Israel," round a cluster of grapes.(After Madden, "History of Jewish Coinage.")Bibliography: Grätz, Gesch. 4th ed., iii. 509, 526; Schürer. Gesch. 3d ed., i. 623, 625; Schlatter, Zur Topographie und Gesch. Palästinas, p. 368; Reinach, Textes d'Auteurs Grecs et Romains, p. 320; Prosopographia Imperii Romani, s.v. Eleazar.

Éléazar fils de Simon

Chef des Zélotes dans la guerre contre Vespasien et Titus, fils de Simon ( . Josèphe , "BJ" ii 20 , § 3 ; . Iv 4 , § 7 ; pour υἱὸς Γίωνος lire Σίμωνος ) . Il appartenait à une famille sacerdotale noble . Après la défaite de Cestius, Eléazar a saisi l'impedimenta abandonnée par les Romains et le trésor du Temple, et employait les Zélotes comme écuyers ( "BJ" ii . 20 , § 3 ). Il a trouvé un allié dans le prêtre Zacharie, fils de Amphikalles (Zacharias, son of Amphikalles), avec l'aide duquel il a supplanté le grand prêtre Ananias pacifique et son parti. Il a admis les Iduméens dans Jérusalem ( ib. iv. 4 , § 1 , ). Lorsque le patriote Johannes (Jean de Giscala est arrivé de Giscala à Jérusalem après la soumission de la Galilée, Eléazar ne s'est pas soumis à lui, mais s'est retiré dans la cour du Temple avec son amis Juda b. Helika et Simon b. Ezron. Pendant la Pâque, des hommes d'Éléazar ouvrirent les portes de la cour du temple, après quoi les partisans de Johannes volé au milieu des pèlerins, accablant les hommes d'Eléazar et les a chassé de la cour ( 70 CE : . Ib v 3 , § 1 ; Tacite , v 12 )


V05p094001.jpgBrass pièce de monnaie d' Eléazar Ben Simon.Obverse : - . " Eléazar le prêtre . " Un vase ; dans le champ à droite une branche de palmier . Revers: . [ - " La première année de la rédemption d'Israël , " autour d'une grappe de raisin ( Après Madden , " . Histoire de la monnaie juive " )

Bibliographie : Graetz , Gesch . 4e éd . , Iii . 509 , 526 ; Schürer . Gesch . 3e éd . , I . 623 , 625 ; Schlatter , Zur Topographie und Gesch . Palästinas , p. 368 ; Reinach , Textes D' Auteurs Grecs ET Romains , p . 320 ; Prosopographia Imperii Romani , s.v. Eléazar .

Éléments biographiques modifier

Eléazar est le fils de Hanania le Grand-prêtre du second Temple de Jérusalem. Lui-même occupe une place importante dans la tenue du culte.

Lorsque des Grecs (ou des Juifs hellénisés) sacrifient des oiseaux devant une synagogue à Césarée, il encourage son entourage sacerdotal à cesser les offrandes quotidiennes pour le salut de l'empereur et à ne plus accepter d'offrandes de non-Juifs, un acte hautement symbolique qui revient à déclarer la guerre aux Romains[1]. Au même moment, les Sicaires, conduits par Menahem, s'emparent de la forteresse de Massada.
Selon la tradition rabbinique, l'opinion d'Eléazar l'emporte sur celle de prêtres qui préfèreraient ne pas manifester leur mécontentement devant les Romains, dont son père et son oncle Hizqiya, grâce à Zekharya ben Amphicalos, un prêtre appartenant à l'école de Shammaï qui se prononce en faveur d'Eléazar[2].

Hérode Agrippa II envoie un détachement de trente mille hommes pour ramener le calme à Jérusalem. À leur arrivée, ils constatent que les Zélotes ont, sous le commandement d'Eléazar, pris le contrôle de la ville basse et du Temple. Ils se regroupent alors autour de la forteresse Antonia et d'autres places fortes situées le haut de la ville, dont Hippicus, Phasælus et Mariamne, où règne encore une présence militaire romaine.

Le mouvement zélote gagne les sphères populaires. La haute ville est à son tour conquise, les maisons des riches pillées, le palais royal brûlé ainsi que les archives où étaient consignées les dettes. Eléazar assiège la forteresse Antonia, autorisant la garde hérodienne et les Juifs à en sortir, mais non les légionnaires romains.
Le 17 eloul, les Romains capitulent, acceptant de se retirer de Juda et de Jérusalem et de rendre leurs armes en échange de la vie sauve[3] mais les rebelles les massacrent, ce qui est considéré par Josèphe comme un point tournant du conflit car la reddition n'est plus une option.

Menahem arrive à Jérusalem paré d'habits royaux, s'arroge la tête de la révolte et tue le Grand-prêtre Hanania ainsi que son frère Hizqiya. Eleazar conspire avec les Zélotes contre Menahem et parvient à le faire déposer[4].

Lorsque la révolte s'étend à tout le pays et s'organise, Eléazar ben Hanania est nommé général de l'Idumée avec Josué ben Sapphias[5].

Confusions d'identité modifier

Eléazar aurait fait frapper des pièces à son nom (Eleazar HaCohen), avec l'inscription « première année de la libération de Jérusalem ». Toutefois, il est probable qu'il ait été confondu avec Eleazar ben Shimon, autre chef de la révolte d'ascendance sacerdotale.

Il ne peut être davantage identifié à Eleazar ben Hanania ben Hizqiya ben Gourion (ou Garon), fils de l'auteur de la Meguillat Taanit, comme l'a fait Heinrich Graetz. Marcus Jastrow et Samuel Mendelsohn l'assimilent par ailleurs à Hanania ben Hizqiya ben Gourion lui-même : ils affirment en effet que c'est dans la maison d'Eléazar ben Hanania et non dans celle de Hanania ben Gourion que les disciples de Shammaï et ceux de Hillel se seraient retrouvés, à la suite de quoi dix-huit mesures shammaïtes auraient été adoptées contre le gré des Hillélites[6]

L'auteur du Yossippon (ch. 95-97) le confond également avec Eleazar Ben Yair, successeur de Menahem à la tête des Sicaires et chef des assiégés de la forteresse de Massada.

Œuvre modifier

Eléazar n'a laissé aucun écrit mais un enseignement sur le chabbat est rapporté en son nom dans la tradition[7].

Notes et références modifier

  1. Flavius Josèphe, La Guerre des Juifs, vol. ii. chapitre 17, §§ 2-4
  2. Tossefta Chabbat 17:6 ; T.B. Guittin 56a ; voir aussi Heinrich Graetz, Geschichte des Judentums tome iii. chap. 4, pp. 453-458 & 818
  3. cf. Meguilat Taanit 6:2
  4. Josèphe, loc. cit, ii:17, §§ 2-10
  5. Josèphe, loc. cit, ii:20, § 4
  6. M. Jastrow & S. Mendelsohn, BET HILLEL AND BET SHAMMAI - Relation to External World, in Jewish Encyclopedia, éd. Funk & Wagnalls, New York 1901-1906 ; voir T.B. Chabbat 13a & 17a
  7. Mekhilta sur Yitro, 7

Source modifier

  Cet article contient des extraits de l'article « ELEAZAR: » par Emil G. Hirsch, Eduard König, Samuel Krauss & Richard Gottheil de la Jewish Encyclopedia de 1901–1906 dont le contenu se trouve dans le domaine public.