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Sujets sur lesquels il faudrait se pencher modifier

Bnei Bathyra (hébreu : בני בתירא), littéralement "The Children of Bathyra"; Also referred to in the Jerusalem Talmud as זקני בתירא, lit. "The Elders of Bathyra") were Jewish sages family that in a certain period of time, headed the religious leadership of the Jewish people, during the en:Destruction of the Second Temple, and in close proximity to the beginning of the era of the Tannaim. This family is known for its many important Jewish Sages over the course of many generations. A hundred year before the Destruction of the Second Temple, the family's sages have passed the torch of the Jewish leadership to en:Hillel the Elder, that made Aliya to the Land of Israel from Babylon and had studied at Sh'maya and en:Abtalion. The sages of the family are considered " Gedolei Hador", the intellectual giants of the religious world of these generations, even after the Destruction of the Second Temple, and are known to have held a prominent position among the en:Yavne Sages. The general consensus attributes some Tannaim to this family, and the most known of these attributions is Judah ben Bathyra, who resided in en:Nusaybin west to en:Babylon.


Bnei Bathyra (hébreu : בני בתירא), littéralement les Enfants de Bathyra, était une famille de sages juifs qui ont été florissants à partir d'une trentaine d'années av. J.-C. pendant une période d'environ 250 ans. Selon le Talmud, lors de leur première intervention les sages de la famille — appelés les Anciens de Bathyra — ont élevé Hillel le Babylonien au rang de patriarche, alors qu'ils étaient les dirigeants d'un sanhédrin. Des « Bnei Bathyra » sont encore connus à l'époque de la destruction du deuxième Temple de Jérusalem et au cours de l'ère des Tannaïm (début de l'ère commune jusque vers 200). Cette famille est connue pour ses nombreux sages juifs importants sur plusieurs générations. Dans le judaïsme, les sages de la famille sont considérés comme « Gedolei Hador » (Grands de cette génération), faisant donc partie des géants intellectuels du monde religieux de cette époque, y compris après la destruction du Second Temple. Ils sont aussi connus pour avoir occupé une place de choix parmi les Sages de l'Académie de Yabneh. Le consensus général attribue des Tannaïm à cette famille dont le plus célèbre est Judah ben Bathyra, qui, avant la destruction du Second Temple, a résidé à Nisibe en Adiabène. Un territoire du nord de la Mésopotamie, région qui dans les sources juives est située à l'ouest de la « Babylonie ». Il s'agit vraisemblablement de ceux que Flavius Josèphe appelle des « Babyloniens », qui ont été installés en Batanée par Hérode le Grand et y ont fondé la ville de Bathyra, ainsi que de leurs descendants. Toutefois cette identification est contestée par certains critiques.

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Début des Bneï Bathyra modifier

Les Bneï Bathyra acquièrent une importance après la disparition de Shemaya et Abtalion, qui étaient la quatrième paire parmi les couples de sages » appelé Zougot. On peut déduire des plus anciennes mentions des Anciens de Bathyra du Talmud que ces deux sages sont absents ou morts et non remplacés et que leur disparition a laissé un vide[1] que les Bneï Bathyra ont tenté de combler. Dans le Traité Èduyot de l'ordre Neziqin de la Mishna un passage (1:3) « indique aussi une discontinuité entre eux et leurs successeurs, leur autorité est intacte, mais ils sont inaccessibles[1]. » Pour Étienne Nodet, « il faut donc les tenir pour morts ou tués, en tout cas sans avoir pu établir de succession reconnue par la colonie de Bathyra[1]. »

À l'époque moderne, l'historien Heinrich Graetz a été un des premiers à identifier les Bneï Bathyra avec les Babyloniens installés par Hérode en Batanée. Toutefois cette identification a été rejetée par certains critiques car Flavius Josèphe semble placer leur installation en Batanée vers -10, alors que dans le Talmud la plus ancienne intervention des Bneï Bathyra relate l'élévation de Hillel au rang de Patriarche, que les sources juives placent environ un siècle avant la destruction du Temple de Jérusalem, qu'elles situent en 69.

Il est toutefois probable que Flavius Josèphe a donné des indications approximatives et que ces Babyloniens aient été installés à Bathyra 15 ou 20 ans avant ce qui ressort des Antiquités judaïques. Puisque cette région est confiée à Hérode peu après la bataille d'Actium, il est possible qu'il ait confié la Batanée dès ce moment à ces Babyloniens et donc vers 30 av. J.-C.[2]. Pour [[[Étienne Nodet]], cette erreur de Flavius Josèphe « n'est pas obligatoirement accidentelle[3]. »

Désignation de Hillel comme patriarche modifier

Dans une Baraita célèbre, que l'on trouve à la fois dans le Talmud de Babylone, dans le Talmud palestinien et dans la Tosefta, les Bneï Bathyra sont soumis à une question portée devant les sages de la famille[4]. « L'événement est rapporté sous plusieurs formes analogues[5] ». Le texte donné ci-dessous est « la recension la plus longue et la plus documentée, en omettant quelques développements annexes manifestement postérieurs[5]. » La loi qui est discutée au point no 1 concerne les infractions au repos le jour du shabbat permises pour la préparation de l'agneau de Pâque :

« Cette loi était ignorée par les Anciens de Bathyra.
# Il arriva un jour que le 14 Nisân (premier jour de la Pâque juive) coïncide avec le shabbat et ils ne savaient pas si le sacrifice pascal l'emporterait ou non sur le shabbat. Ils dirent : « Il y a ici un certain Babylonien dont le nom est Hillel, qui a étudié avec Shemaya et Abtalion. Il sait si le sacrifice pascal l'emporte ou non sur le shabbat »« Peut-il être de quelque utilité !? » Ils l'envoyèrent chercher. Ils lui dirent : « As-tu jamais entendu dire si, lorsque le 14 Nisân coïncide avec un shabbat, il l'emporte ou non sur lui ? » Bien qu'il fût resté à leur donner des explications tout le jour, ils ne l'acceptèrent pas jusqu'à ce qu'il leur eût dit : « Malheur à moi ! C'est ce que j'ai reçu de Shemaya et Abtalion. » Quand ils eurent entendu cela, ils se levèrent et le désignèrent comme Patriarche.
# Quand ils l'eurent proclamé Patriarche, il commença à les critiquer, disant : « Qu'est-ce qui vous a poussé à avoir besoin de ce Babylonien ? Est-ce donc que vous ne serviez pas les deux grands de ce monde, Shemaya et Abtalion qui siégeaient parmi vous[6] ? » »

Les maîtres évoqués dans le récit, Shemaya et Abtalion, « sont les autorités reconnues de tous[1] », mais ils sont absents ou morts et non remplacés[1]. Une liste des transmetteurs est donnée dans le traité Avot de la Mishna (1:10 s), dans laquelle ces deux sages précèdent immédiatement Hillel et Shammaï[5]. Ils sont respectivement patriarche et président du Sanhédrin[1] (Nassi). Les fonctions attachés à ces titres sont peut-être anachroniques, « mais il faut reconnaître à ces personnages un rang social notable[1]. »

La Tosefta in tractate Sanhedrin mentionne sept étapes dans une discussion entre Hillel et Livni à Bathyra[7]. Il n'est pas dit explicitement qu'il est fait référence à la discussion au sujet de la veille de Pessa'h tombant le jour du Shabbat, mais cela est probable vu le contenu et le contexte. Selon la Tosefta, Hillel a apporté la preuve de ses dires de sept façons différentes à partir des prescriptions requises par la Torah.

Selon la tradition rabbinique, la famille de Hillel l'Ancien a continué d'exercer la fonction de président du Sanhédrin pendant 15 générations, jusqu'à l'abolition de la présidence à la mort de Rabban Gamliel VI. Toutefois aucun membre de la famille ne semble avoir exercé cette fonction de la mort de Hillel au début de notre ère, jusqu'à la prise de fonction de Gamaliel II, à la mort de Yohanan ben Zakkaï vers 85.

Après avoir abandonné la direction modifier

Les noms des fils de Batira sont à peine mentionnés dans les discussions halakhique, et on ignore quelle position occupaient les sages de la famille après avoir renoncé à la direction, qui avait eu lieu environ 100 ans avant la destruction du Second Temple. spécialiste de la famille, le rabbin Yehuda Ben Thera premier , était parmi les savants de Jérusalem la génération avant la destruction, et les changements dans mikvaot a présenté son témoignage sur « creux Jéhu »[8].

À l'époque de Yabneh modifier

Après la destruction du Temple, les sages de cette famille occupèrent une place importante parmi les premiers sages de Yavneh. Ainsi ils interviennent dans une controverse avec le chef de l'Académie de Yabneh. La tradition disait que si la fête de la nouvelle année — qui à l'époque commençait le 1er nisan (voir Rosh Hashana) — tombait le jour de shabbat, le shofar était soufflé dans la ville sainte mais pas dans les provinces[9]. Peu après la destruction du Temple de Jérusalem, la fête est tombé un shabbat[9]. R. Yohanan ben Zakkai a décidé que le shofar pourraient sonner partout où il y avait un sanhédrin local[9]. « Le résultat est l'affirmation que l'Académie de Yabneh possédait la même prérogative que le Temple de Jérusalem[9] », désormais détruit.

voulait décider que le shofar serait sonné à Yavneh et craignait que les fils de Batira ne l'empêchent de le faire[9]. Une fois que Rosh Hashanah est tombé le jour du Chabbat, Yohanan ben Zakkai leur a dit: "Raccroche?" Ils lui dirent: discutons. Il leur dit: Raccrochez et nous discuterons. Après qu'ils soient restés coincés, ils lui ont dit: discutons. Il leur a dit: La corne a déjà été entendue à Yavneh et personne ne répond après coup (Rosh Hashana 29: 2).

Cet appel aux fils de Batira montre la grande importance des fils de Batira dans la période qui a suivi la destruction du Temple.

Au moment de la destruction du Temple, R. Judah ben Batira de Nisaybin à Babylone a vécu au premier rang. Parmi les sages de Yavneh vivait un sage nommé Rabbi Yehuda ben Batira. Les sources mentionnent également R. Yehoshua ben Batira et R. Shimon ben Batira.

Selon Jacob Neusner, un Judah ben Bathyra était un disciple de Yohanan ben Zakkaï. Après que Gamaliel II lui ait succédé. Ce Judah est associé à Joshua ben Bathyra dans une controverse avec Gamaliel au sujet du degré de "pureté" de la lignée que devait avoir une femme pour pouvoir être épousée par un prêtre[10]. Le Judah ben Bathyra, disciple de Yohanan ben Zakkaï est différent de Judah ben Bathyra I de Nisibe.

Noms des sages de la famille mentionnés dans le Talmud modifier

Les sources contiennent des références à un certain nombre de sages appartenant à la famille Bateira. Le premier d'entre eux était Rabbi Yehudah ben, le premier Batira , fils de Yerushalayim, qui est descendu à Nizin à Babylone dans la génération qui a précédé la destruction. Parmi les sages de la troisième génération des Tannaïm, dont certains appartenaient à Dor Yavneh, citons Rabbi Yehudah ben II , Rabbi Yehoshua ben Batira et Rabbi Shimon ben Batira .

Un certain nombre de sources sont mentionnées dans plusieurs sources sous le nom du fils de Batira [18] . Le Rambam , dans son introduction au Seder Zeraim , a conclu que le sage qui est parfois appelé le "Ben Batira" est le rabbin Yehoshua ben Batira, et cette conclusion est basée sur les mots du Talmud de Babylone dans Tractate Ta'anit [19] :

Dit Rav Nachman bar Its'hak : Rabbi Yehoshua ben doit Thera. Parfois, il l'appelle par son nom (Rabbi Yehoshua), et parfois au nom de son père (sa famille, "Ben Batira"), et c'est devant son autorité (en l'appelant par son nom de famille). La discussion il y a à obtenir une « pluie souvenir », c. -à- dire « répondit l' esprit et réduit la pluie » dans la bénédiction de l' héroïsme retourné Amida , qui commence à l'automne . Le rabbin Tanna Yehudah a déclaré au nom de Ben Batira que dans la prière de Moussaf de Shemini Atzeret , le chantre cessait de dire " baissant la rosée " et disant "Mashiv Haruach et baissant la pluie". Le Talmud affronte cette baraïta du rabbin Yehuda Baraita, dans laquelle le rabbin Juda dit des mots similaires au nom du rabbin Yehoshua. Le rabbin Yehuda ben Batira pense différemment et, à son avis, le début de la mention de la pluie a déjà commencé le deuxième jour de Souccot . La conclusion de l' amora Rav Nachman bar Yitzchak est que le pseudonyme Ben Batira est dirigé vers le rabbin Yehoshua ben Batira, et le Tana l'a appelé de ce nom lorsqu'il a cité ce qu'il avait dit avant de s'en remettre à lui. L'autre Tanna cité par le rabbin Yehoshua ben Batira a choisi son nom complet sous le titre de "rabbi", puisque le rabbin Yehoshua s'appuyait sur l'enseignement.

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d e f et g Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Nodet1998_p135
  2. Nodet 2012, p. 130.
  3. Nodet 2012, p. 130, note no 1.
  4. Talmud de Babylone, Pesachim 62a ; Talmud palestinien, Pesachim 6: 1 ; Tosefta, Pesachim.
  5. a b et c Nodet et Taylor 1998, p. 133.
  6. Nodet et Taylor 1998, p. 133-134.
  7. Fin du chapitre VII.
  8. Mikvaot, Chapitre 4, Michna 5. Voir l' Atlas de l'arbre de vie sur le rabbin Yehudah ben Batira.
  9. a b c d et e Neusner 2006, p. 184.
  10. Neusner 2006, p. 88.