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Église Saint-Joseph de Charleroi
Image illustrative de l’article Jmh2o/Église Saint-Joseph de Charleroi
Présentation
Nom local Église de la Broucheterre
Culte Catholique romain
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse de Tournai
Début de la construction 1877
Architecte Bonnet et Petit-Darquenne
Autres campagnes de travaux 1896-1897, agrandissement et construction de la tour (architecte Petit-Darquenne).
Style dominant Néogothique
Nombre de flèches 1
Date de désacralisation 11 avril 2019
Géographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Département Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Ville Charleroi
Coordonnées 50° 25′ 16″ nord, 4° 26′ 43″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Église Saint-Joseph de Charleroi
Géolocalisation sur la carte : Charleroi
(Voir situation sur carte : Charleroi)
Église Saint-Joseph de Charleroi
Géolocalisation sur la carte : Charleroi (ville)
(Voir situation sur carte : Charleroi (ville))
Église Saint-Joseph de Charleroi

L'église Saint-Joseph de Charleroi est un édifice religieux situé à Charleroi en Belgique.

Histoire modifier

C'est à l'initiative du chanoine Van Geersdaele, curé-doyen de Charleroi qu'une chapelle est érigée dans le quartier de la Broucheterre, faubourg de la ville. Un terrain donné par Melle Philippine Ledoux et la générosité de Mgr Dumont, évêque de Tournai, permettent la construction sur les plans de l'architecte Bonnet.

Les travaux débutent le 3 juillet 1877 et le lieu est béni le 21 juillet 1878.



Architecture modifier

L'église est de style néogothique simple en maçonnerie de briques rehaussée de cordons, couvre-murs, appuis de divers décors en pierre taillée et s'appuyant sur un soubassement en petit granit taillé. Les toitures sont en ardoises naturelles.

La bâtiment est d'une longueur totale de 46 mètres et d'une largeur de 18,60 mètres. La tour est de 53 mètres de hauteur.

La construction comprends une nef à trois vaisseaux de cinq travées précédée d'une tour construite hors d'œuvre. La troisième travée des nefs latérales est élargie en faux transept par deux chapelles latérales à chevets plats percés de trois baies en arc brisé.

La nef centrale est prolongée par le chœur formé de deux travée d'une abside polygonale à cinq pans. Les nefs latérales se terminent par des absides à trois pans.

Le chœur est flanqué, à droite par la sacristie et un hall donnant accès à cette sacristie et à la partie droite de l'avant chœur et à gauche par la chapelle d'hiver et un hall donnant accès à la chapelle d'hiver et à la partie gauche de l'avant-chœur.

La tour est flanquée à gauche d'une tourelle qui contient l'escalier hélicoïdal conduisant aux étages et à droite, de l'ancien baptistère fermé par une abside à trois pans.

 

Vitraux modifier

Mobilier modifier

Autel modifier

Chaire de vérité modifier

Chemin de croix modifier

Chemin de croix en cuivre repoussé placé en octobre 1957. Plusieurs personnes payent une station (prix 1500 francs)[1].

Sculptures modifier

Confessionnaux modifier

Cloches modifier

« La petite » (Philipinne) modifier

Cette première cloche, qui a probablement pour nom Philipinne, est la plus ancienne et était installée dans l'église de 1878. Elle a été emportée par le fondeur de la cloche de 1969 qui accorda une remise sur le prix de cette dernière.

Caroline et Josephine modifier

La Caroline et la Josephine sont deux cloches fondues en 1897 par Adrien Causard de Tellin. D'après les documents disponibles à la paroisse Saint-Joseph de Charleroi, la bénédiction des cloches se déroula le 15 août 1897 lors de l'inauguration de l'agrandissement de l'église.

Les deux cloches ont un décoration néo-gothique et portent les inscriptions suivantes :

  • J'appartiens à la Fabrique de l'église de St-Joseph à Charleroi-Broucheterre à qui je fus donnée par Melle Caroline Dumont de Villers-Perwin en mémoire de son bien-aimé frère sa Grandeur Mgr Edmond-Joseph Dumont, 97ème évêque de Tournai. Je fus consacrée le 11 juillet 1897 par Mr le chanoine Lemaître, curé-doyen de Charleroi.
  • Conseil de Fabrique : Octave Carpet, président. Appolinaire Pierre, Florimond Dubuisson, Adrien Leroy et Théodore Bussens, membres. Curé de la paroisse : Nestor Bussens.

La Caroline, 1000 kg pour un diamètre de 115 cm et une hauteur de 100 cm eu pour parrain Alfred Dumont et pour marraine Félicie Schmidt. Elle porte le chronogramme : Venez ChrétIens, CaroLIne VoUs Mènera aU CoeUr De Votre saUVeUr (1897).

La Joséphine, 600 kg pour un diamètre de 95 cm et un hauteur de 80 cm eu pour parrain Alphonse Discry et pour marraine Elise Bailleux. Elle est ornée d'un Christ en croix avec Marie-Madeleine, d'un Saint-Joseph et d'un évêque. Elle porte le chronogramme : pIeUX paroIssIens De SaInt-Joseph, aCCoUrez, La CLoChe saCrée VoUs ConDUIra aU CIeL (1897).

Ces deux cloches furent emportées par l'occupant Allemand lors de la Deuxième Guerre mondiale mais la Joséphine retrouva sa place après la guerre.

« La nouvelle Caroline » modifier

Une nouvelle cloche est achetée et installée en 1970. Elle est fondue par François Sergeys de Louvain. Les paroissiens de la Broucheterre sont ses parrains. Elle porte le chronogramme : éCoUtez-MoI, Venez, prIez, LoUez DIeU qUI VoUs appeLLe toUs poUr VoUs parLer aU CoeUr (1969).

Désaffectation modifier

Fin 2017, la Joséphine, ainsi que la cloche la plus récente, furent achetées par la société de carillons et horloges de tours Michiels, de Malines, qui les emporta en novembre.

Orgue modifier

Essai des différents jeux de l'orgue le 19 janvier 2018, avant déménagement de l'instrument. Organiste : Jonathan Bridoux.

Le 8 juillet 1894, les registres de la fabrique d'église indiquent qu'un orgue de quatre jeux susceptible d'être agrandi est commandé aux facteurs d'orgues Link frères de Giengen an der Brenz en Allemagne pour 3 300 Frs. Le buffet en chêne sera dans le style néo-gothique adopté pour l'église.

L'orgue est daté de 1895 dans le catalogue des opus de la firme facteurs d'orgues Link frères de Giengen an der Brenz en Allemagne. Il porte le numéro « Opus 234 ». Il possède sept jeux. La console, séparée, comporte deux claviers manuels et un pédalier. Il est inauguré le 15 août 1897.

Un devis du 13 juillet 1939 prévoit l'installation d'une boîte d'expression et d'un jeu de voix céleste, mais ce projet n'est pas mis en œuvre.

L'orgue est à traction pneumatique. La soufflerie d'origine avec réservoir à tables parallèles alimenté par deux pompes commandées par pédales est en place, mais les pompes sont inutilisées et remplacées par une soufflerie électrique. Cette soufflerie se trouve à l'arrière du buffet, au première étage de la tour, dans l'ancienne chambre des sonneurs.

Fin janvier 2018, l'orgue est démonté et déménagé vers l'église de l'Assomption de Viéville-sous-les-Côtes (Meuse-France).

Composition :

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. Éphémérides, journal manuscrit (maison et paroisse) de Charleroi-Broucheterre, tenu par les prêtres du Sacré-Cœur de Saint-Quentin
  2. Decourcelle et Couvreur 1997.

Annexes modifier

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Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • n.c. (Ministère de la Communauté Française, Administration du Patrimoine Culturel), Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0 et 978-2-8700-9588-1, OCLC 312155565).
  • Pierre Decourcelle et Bernard Couvreur, Orgues de Wallonie : Province du Hainaut. Arrondissement de Mons. Arrondissement de Charleroi., Namur, Ministère de la Région Wallonne. D.G.A.T.L.P. Division du Patrimoine, (ISBN 2-87401-024-3), p. 24-25.
  • Jean-Marie Lequeux, Province de Hainaut : Canton de Charleroi I, Bruxelles, Ministère de la culture française/Institut royal du patrimoine artistique, coll. « Répertoire photographique du mobilier des sanctuaires de Belgique », , 29 p., p. 20-21.
  • Paul Petit, Charleroi Broucheterre : Église Saint-Joseph, coll. « Audit d'évaluation technique des édifices du culte catholique de l'entité de Charleroi » (no 4), , 24 p. — Cette étude a été réalisée dans le cadre d'une collaboration étroite entre la Ville de Charleroi et l'Épiscopat et a été accompagnée d'une enquête sociologique de la FUCaM sur les pratiques religieuses dans l'entité..

Liens externes modifier