Utilisateur:Cocola petromacorisana/Jour de la resistance indigène

Modèle:Ficha de día feriado

Aspect du "Monument à Colón dans le Golfe Triste" à Caracas, après que la statue ait été abattue le 12 octobre 2004.

Le Jour de la Resistance Indigène est une festivité officiellement célébrée le 12 octobre au Nicaragua, au Venezuela et en Navarre (Espagne).  Ce jour coïncide avec le Jour de la Race ou le Jour de l'Hispanité célébré dans d'autres pays d'Amérique et avec la fête nationale d'Espagne (Jour de la Virgen Del Pilar à Saragosse). 

Pays modifier

Guatemala modifier

Le Guatemala célèbre aussi le Jour de la Résistance Indigène dans les villages.[1][2]

Argentine modifier

Il y a eu en 2004 un projet qui avait pour but de transformer le douze octobre en "Jour de la Résistance Indigène", mais il n'a pas abouti.[3]

 
Marche alternative du douze octobre 2012 à Buenos Aires.

Nicaragua modifier

Le douze octobre le Nicaragua commémore le Jour de la Résistance Indigène, Noire et Populaire, une date à laquelle ce pays multiethnique remémore le début de la lutte des peuples autochtones contre la domination coloniale et la revendication de leurs droits ancestraux. 

La journée était avant célébrée en tant que "Jour de l'Hispanité" et plus tard comme le " Jour de la Race", mais en octobre 2007 le Gouvernement Sandiniste présidé par Daniel Ortega a décidé de le remplacer par le Jour de la Résistance Indigène, Noire et Populaire comme partie des politiques d'inclusion et restitution des droits. 

Pour célébrer cette occasion, la tradition veut que différents événements soient réalisés tels des manifestations musicales, des foires, des danses, des déclamations et des dégustations gastronomiques.  Elles ont pour objectif de maintenir vivant le patrimoine culturel de ces peuples. 

Au Nicaragua il existe dix groupes ethniques clairement définis et l'héritage résultant des rencontres et désaccords entre ces groupes a engendré un peuple pittoresque, joyeux et créatif au sens large.

L'Etat nicaraguayen reconnait l'existence des peuples indigènes, et ceux-ci jouissent des droits et garanties consignés dans la Constitution, en particulier celui d'entretenir et de développer leurs identités et cultures.

Ils ont également droit à garder leurs propres manières de s'organiser du point de vue social et à gérer leurs affaires locaux, mais aussi à garder la distribution traditionnelle de leurs terres, ainsi que les profits, usages et bénéfices de celles-ci, conformément à la loi. 

Venezuela modifier

La festivité commémorait originalement la découverte de l'Amérique pendant les voyages de Christophe Colon, et fut déclarée fête nationale pendant le gouvernement de Juan Vicente Gomez, sous le nom de "Jour de la Race".  Cependant, ce fait n'a pas plu à certains politiciens et intellectuels de la gauche vénézuélienne, qui pensaient que la festivité faisait l'apologie du colonialisme au détriment de la culture et des valeurs des peuples amérindiens

La nouvelle festivité a été proclamée dans le but de remémorer la résistance des natifs américains face aux conquistadors.  De ce fait elle fut décrétée par le président Hugo Chavez et ratifiée par l'Assemblée Nationale du Venezuela comme fête par le décret 2028, du 12 octobre 2002.  

Deux ans après la publication du décret, pendant la deuxième célébration du "Jour de la Résistance Indigène", il y a eu lieu une controverse entre plusieurs organisations proches du gouvernement de Hugo Chavez, à cause de l'abattage d'une statue de Christophe Colon à la Plaza Venezuela, à Caracas.  

Espagne modifier

Depuis 2017 le Parlement de la Navarre célèbre aussi ladite festivité.[4]

Voir aussi modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier

« Dia de la resistencia indigena », sur http://www.jornada.unam.mx/2005/10/09/mas-jesus.html, (consulté le )

« Noticias al dia », sur https://web.archive.org/web/20100918145029/http://noticiaaldia.com/2009/10/12-de-octubre-dia-de-la-resistencia-indigena/, (consulté le )

Note modifier