François Saltiel, né le 28 mars 1981 à Gennevilliers[1],[2], est journaliste, auteur, réalisateur et producteur[3].

Biographie modifier

François Saltiel est né le 28 mars 1981 à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).

En tant que journaliste, il a contribué à plusieurs émissions télé et radio[1],[2] : Il a travaillé à la rédaction du magazine télé Culture Pub de 2000 à 2012, et sur la radio Le Mouv' (Radio France) de 2012 à 2015.

Depuis 2016, il tient une chronique (consacrée notamment aux nouvelles technologies) dans l'émission 28 minutes (sur Arte)[4].

Il est par ailleurs vice-président de l'association Txiki productions[5] à l'origine du Txiki Festival ; ce festival de cinéma et d'éducation aux images et aux médias pour enfants a lieu à Biarritz depuis 2013.

Œuvres modifier

Outre ses activités de journaliste radio ou télévision, François Saltiel a publié deux essais :

  • François Saltiel, Le vendeur de thé qui changea le monde avec un hashtag, Flammarion,

Dans son premier livre, l'auteur revient sur des exemples concrets d'influence des réseaux sur le cours des évènements, comme l'histoire d'un simple vendeur de thé devenu célèbre et facteur de paix entre l'Inde et le Pakistan[6],[3].

  • François Saltiel, La société du sans-contact : Selfie d’un monde en chute, Flammarion, , 224 p..

Dans son deuxième essai, La société du sans-contact, l'auteur analyse les transformations, en quelques décennies, de notre société devenue numérisée et hyperconnectée virtuellement, mais où les nouvelles technologies des géants du web s’infiltrent dans la vie de chacun au détriment du contact direct avec d’autres humains[7]. Il reprend la formule : « dans la société du sans-contact, nous sommes seuls ensemble »[7].

Notes et références modifier

  1. a et b Aurore Vaucelle, « Le Franc-Tireur », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne)
  2. a et b « Nous sommes seuls ensemble », Le Maine libre,‎
  3. a et b Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek, « François Saltiel », sur France Inter, (consulté le )
  4. Marie-Hélène Soenen, « “28 minutes” sur Arte : une salutaire hauteur de vue », Télérama,‎
  5. « François Saltiel », sur France Culture
  6. « En 2016, un hashtag apaise les tensions entre l’Inde et le Pakistan », Le Parisien,‎
  7. a et b Jean-Baptiste Semerdjian, « La société du sans-contact est-elle inéluctable? », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes modifier


Le Txiki Festival (Txiki pour petit, en basque) est un festival de cinéma et d'éducation aux images et aux médias pour enfants qui a lieu chaque année à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques).

Lieux et date modifier

Ce rendez-vous intelligent et ludique pour enfants et préadolescents se déroule sur cinq jours lors des vacances de Toussaint, en différents lieux de Biarritz : au cinéma Le Royal, à la médiathèque et au Casino municipal de Biarritz.

Objet modifier

Dédié à l'éducation aux images et aux medias, le Txiki Festival a été organisé entre projections de courts et longs métrages, et ateliers d’éducation audiovisuelle et d'animations créatives[1].

Un court-métrage, tourné pendant le Txiki Festival, est réalisé chaque année, ainsi qu'une émission de radio.

Historique modifier

2020 modifier

Pour cause d'épidémie Covid-19, le festival de cinéma et d’éducation aux images pour le jeune public a été contraint de se réinventer. Il n’aura pas lieu au Casino municipal, mais davantage en ligne[2]. L'atelier radio sera en itinérance au Pays basque.

2019 modifier

Pour la 7e édition du Txiki Festival, l’actrice et chanteuse Claire Keim a endossé le rôle de marraine de la manifestation[3].

2018 modifier

Pour la 6e édition du Txiki Festival, le journaliste de télévision et radio Thomas Sotto a été le parrain du festival[4]

2017 modifier

Pour la 5e édition du Txiki Festival en 2017, ce fut l’humoriste, acteur et réalisateur Marc Jolivet le parrain du festival.

Contributions (crowfunding) modifier

Le Txiki Festival a pu bénéficier, dans son développement, du crowdfunding et de ses nombreux aspects communautaires.

Txiki Productions a fait appel à Ulule pour réunir des dons de soutien au projet, du fait des besoins « pour certains ateliers, pour rémunérer des intervenants et louer des films. »[1].

Notes et références modifier

  1. a et b « Txiki Festival : éducation, image et crowdfunding », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. Raphaëlle Gourin, « Biarritz. Le Txiki Festival en version revisitée », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  3. Raphaëlle Gourin, « Txiki Festival à Biarritz : Claire Keim, une marraine curieuse d’apprendre », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  4. Carole Suhas, « Biarritz : au Txiki Festival, le journaliste Thomas Sotto veut « apprendre aux enfants à douter » », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)

Liens externes modifier