Utilisateur:Baldurar/Brouillon russiagate

Le Russiagate est une affaire où le président Trump a été accusé d'avoir collaboré avec les russes pour remporter les élections américaines de 2016. Le « dossier Steele » est un dossier dont l'enquêteur a été payé par les adversaires de Trump (Les Démocrates) et qui comporterait des preuves que Trump s'est fait piéger lors d'un séjour Russie : le gouvernement russe aurait de quoi le faire « chanter ».

13 janvier 2017, Forbes modifier

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Forbes publie un article de Paul Roderick Gregory dans la partie Opinion du site. Paul Gregory se présente comme s'étant rendu une centaine de fois en Russie, notamment en tant que chercheur, y ayant un réseau relationnel, et ayant rédigé et co-rédigé des rapports pour le Département d'état américain, le Congrès et la communauté du renseigement. Pour lui, le « dossier Steele » a été écrit par un russe, et il s'agit d'un « fake », avec notamment une histoire qu'il qualifie de « complètement absurde, pas digne d'une théorie du complot farfelue d'une invasion extraterrestre ».

6 mars 2017, Wall Street Journal modifier

article publié dans la rubrique « Opinion/Commentary »
Le Wall Street Journal affirme que la controverse concernant Donald Trump et la Russie est à la base une bataille entre théories du complot rivales. Les ennemis de Trump l'accusent de s'être entendu avec Vladimir Poutine pour se faire élire, et Trump se présente comme la victime d'un complot mené par Barack Obama pour le présenter comme une marionnette de Poutine.

23 mars 2019, The Australian modifier

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The Australian déclare : Eh bien, tant pis pour l'affirmation selon laquelle Donald Trump ou sa campagne aurait conspiré avec les Russes pour voler la présidence américaine. Cette théorie du complot, qui a déformé la politique américaine pendant plus de deux ans, a expiré en un instant dimanche lorsque le procureur général William Barr a présenté les «principales conclusions» du conseiller spécial Robert Mueller au Congrès ».

24 et 25 mars 2019, Wall Street Journal modifier

article écrit par « The Editorial Board »
Lorsque Mueller rend ses conclusions en mars 2019, le Wall Street Journal estime que la « théorie du complot » concernant une collusion entre Trump et Poutine vient de prendre fin.

article écrit par un éditorialiste du journal (« columnist »), dans la rubrique « Opinion »
44 % des américains croient en la « théorie du complot » du RussiaGate, car des membres de la communauté du renseignement américain ont soutenu cette théorie.

25 mars 2019, Washington Post modifier

source : article de Travis View « conspiracy theory researcher »
Alors que Mueller vient de rendre son rapport, le Washington Post estime que « pour un certain groupe de commentateurs qui ont construit des audiences massives en ligne en faisant des affirmations audacieuses et non fondées sur l’enquête Mueller, c’est une réfutation directe de certaines spéculations très répandues sur les conclusions et les conséquences ultimes de l’enquête. ». Le Washington Post pose alors une série de questions concernant ces « commentateurs », notamment : « Ajusteront-ils leurs déclarations pour mieux s'accorder avec les faits rapportés, ou se détacheront-ils encore plus de la réalité ? ». Le Washington Post affirme avoir suivi les « théories du complot » diffusées par QAnon, et être familier de ce qui se passe lorsqu'une communauté politique en ligne doit faire face à des « prédictions ratées » : les plus croyants redoublent d'effort pour convaincre les autres de la pertinence de leur théorie et « il y a un risque que les gens qui avaient des attentes irréalistes plongent profondément dans la théorie du complot plutôt que de s'adapter aux nouveaux faits ». « Plus ils s'enfoncent dans des croyances non confirmées, plus il est difficile et douloureux d'en sortir »

25 mars 2019, Monde diplomatique modifier

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Selon Le Monde diplomatique, « ce rapport constitue une gifle spectaculaire pour la quasi totalité des grands médias américains qui, depuis deux ans, avaient fait du « Russiagate » leur commerce à plein temps. [...] Il suffisait de regarder hier les visages hagards des commentateurs de CNN ou de MSNBC pour comprendre à quel point le journalisme américain est atteint par cette affaire qui, pour lui, s’apparente à un Tchernobyl médiatique. Il espérait redresser son crédit terni par les bobards de la guerre d’Irak en jouant au redresseur de torts et à l’adversaire acharné du pouvoir : après le Watergate, le Russiagate ! Mais son acharnement à endosser toutes les théories du complot, y compris les plus fantaisistes, dès lors qu’elles semblaient atteindre le président Trump, se retourne à présent contre lui. »

25 mars 2019, Bloomberg modifier

article publié dans la rubrique « Opinion » par un éditorialiste du journal
Bloomberg publie un article écrit par l'un de ses éditorialistes qui déclare : « On n’a pas besoin du texte intégral du rapport du conseiller spécial Robert Mueller sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016 pour savoir que le Russiagate, peut-être le récit anti-Donald Trump le plus puissant des trois dernières années, est mort. »

« Les personnes ayant poussé la théorie du complot sont déjà occupées à dire à leur public que Trump n'est toujours pas à l'abri de problèmes juridiques. Cependant, aucune des réticences légalistes ne changera le fait de base: une enquête approfondie et percutante de deux ans menée par une équipe qui ne peut être accusée d'être des sympathisants de Trump n'a trouvé aucune preuve d'un complot qui a dominé les ondes américaines depuis avant que Trump ne soit élu. Après cela, toute autre utilisation politique du Russiagate peut et sera détournée d'un coup d'œil. »

27 mars 2019, Politico modifier

article publié dans la rubrique « Opinion » par un « contributing editor » de Politico Magazine
Politico affirme que Rachel Maddow attendait beaucoup du rapport Mueller. « Il est peut-être injuste de dire que Maddow croyait en une théorie du complot, même si sa théorie était littéralement qu'il y avait un complot entre Donald Trump et les Russes, peut-être en cours. L'enquête Mueller était une chose réelle, et manifestement digne d'intérêt. Pourtant, Maddow l'a abordé avec un esprit et un style particulièrement conspirationniste ».

Politico écrit : « Oui, il y a eu des développements inquiétants dans l'enquête Mueller, mais les preuves ont toujours écarter toute conspiration Trump-Russie. Penser le contraire exigeait d'ignorer le bon sens (pourquoi les Russes auraient-ils besoin de s'entendre avec la campagne Trump en premier lieu?), ignorant les déclarations de responsables du renseignement plus sobres selon lesquelles il n'y avait aucune preuve de collusion, ignorant les domaines politiques dans lesquels Trump était plus dur concernant la Russie qu'Obama, et ignorant le déroulement de l'enquête Mueller, sans inculpation d'espionnage ou de complot avec les Russes ».

Selon Politico, Rachel Maddow ne tient pas vraiment compte du fait que l'enquête Mueller n'a pas apporté de preuve à une collusion entre Trump et la Russie. Politico écrit : « elle devrait réfléchir à la façon dont elle a rendu un mauvais service à la gauche en nourrissant sa paranoïa, en attisant ses attentes irréalistes et en la détournant de voies plus politiquement fructueuses ».

27 mars 2019, The Atlantic modifier

source Le début de l'article de The Atlantic indique que : « L'industrie artisanale de la fétichisation de Robert Mueller s'effondre. Les théoriciens du complot en Russie tweetent frénétiquement comme si leur vie - ou leur gagne-pain - en dépendait. Et dans toute l'Amérique libérale, les obsédés de la câblodistribution et les guerriers du clavier qui ont passé des années à attendre que les enquêteurs produisent une bombe de fin de présidence sont dans un état de deuil ouvert.

Un peu plus bas dans l'article, The Atlantic estime que le rapport du procureur Mueller n'a pas établi « un complot entre la campagne Trump et le gouvernement russe ».

The Atlantic écrit : « Pour l'instant, au moins, il reste un fort contingent d'adeptes de la théorie du complot Trump-Russie qui sont déterminés à tirer la dernière once de jus de clic qu'ils peuvent de l'histoire de Mueller avant qu'elle ne devienne rance. Dans cette foule, la théorie la plus populaire du moment est que le résumé de Barr du rapport Mueller - qui n’a pas été rendu public - fait partie d’une sinistre « dissimulation » pour protéger le président.

28 mars 2019, Fortune modifier

article publié dans la rubrique « Commentary »

Fortune (magazine) parle des militants démocrate : « Au lieu de dynamiser ces personnes autour d'un programme politique de fond qui pourrait jeter les bases de la destitution de Trump par des moyens électoraux normaux, les médias cyniques les ont plutôt nourris de force avec un conte de fées d'espionnage international sauvage. Maintenant, cette énergie militante a été totalement gaspillée.

Les démocrates ont fini par donner le haut niveau moral, politique et logique à un président qui est peut-être l'individu le plus vénal et le plus sordide à avoir jamais marché sur la Terre. Trump est un plaignant chronique, souvent au sujet du plus mesquin des affronts, mais Russiagate est le seul sujet sur lequel ses plaintes ont en fait été légitimes. C’est étonnant mais vrai : les démocrates et les médias nationaux ont choisi de passer trois ans à valider le seul grief de Trump qui a en fait du mérite. »

28 mars 2019, The Guardian modifier

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The Guardian parle de deux ans de théories du complot russe après l'arrivée au pouvoir de Trump. The Guardian affirme au sujet du rapport Mueller qu'il n'apporte aucune preuve de collusion Trump/Russie. The Guardian liste ceux qui ont promu cette thèse : Rachel Maddow de MSNBC, le New Yorker, le magazine New York, CNN. Des responsables de l'information ont défendu leur couverture de l'affaire : New York Times, CNN (« Nous sommes des journalistes et notre rôle est de rapporter les faits tels que nous les connaissons, et c'est exactement ce que nous avons fait. »)

Selon The Guardian, il y a eu excès de zèle : MSNBC notamment a mentionné l'enquête Mueller pratiquement tous les jours de l'année 2018. Pour Rachel Maddow de MSNBC, selon The Guardian, « aucune torsion n'était trop minuscule ou extravagante; chaque nuit, apparemment, a apporté un autre clou dans le cercueil de la présidence Trump, qui allait bientôt mourir. » Maddow a notamment théorisé que « Poutine pourrait faire chanter Trump pour qu'il retire des troupes de la frontière russe ».

Selon The Guardian, l'affaire de la collusion présumée avec la Russie a servi de soma pour les masses démocrates accros à la télévision par câble et aux médias de prestige, où l'histoire ne peut jamais mourir. Concentrez-vous suffisamment sur la présidence « illégitime » de Trump - des agents russes l'ont installé ! - et oublier l’échec catastrophique du parti démocrate à élire Hillary Clinton et à arrêter la candidature honteuse de Trump.

30 mars 2019, Al Jazeera modifier

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Selon Al Jazeera, les médias américains réfléchissent à leur rôle dans la promotion de la « théorie du complot » du Russiagate.

1er et 22 avril 2019, USA Today modifier

source « 
Selon USA Today : « Mueller a finalement déçu ses fidèles, n'établissant pas l'existence de la collusion russe sur laquelle ils comptaient pour renforcer leurs efforts pour renverser les élections de 2016. L'histoire de la collusion russe avait été un article de foi pour la Résistance et la presse. Mais pourquoi tant de gens étaient-ils si profondément convaincus de quelque chose qui n'était pas vrai ? Qui était derrière non seulement la concoctation de ce conte fantastique, mais également son intégration aux plus hauts niveaux du ministère de la Justice, de la communauté du renseignement et des médias ? »

source « Opinion columnist »
22 avril 2019 (après la sortie du rapport complet de Mueller)
« Depuis plus de deux ans, les médias grand public, du New York Times à Rachel Maddow, se disent que le président Donald Trump est le pantin de Vladimir Poutine. [...] Tout cela était faux. [...] le rapport de Mueller n'a pas seulement rejeté les théories du complot Trump-Russie, il les a anéanties. Non seulement personne dans la campagne de Trump n'a été accusé de complot avec les Russes, mais aucun Américain n'a été accusé ainsi, et Mueller n'a pas non plus trouvé de preuves dans ce sens pour étayer des accusations criminelles. »

5 avril 2019, salon.com modifier

article « Opinion columnist »
Le Webzin Salon.com publie un dossier bilan avec des spécialistes du complot. Pour Salon.com « il n'y a pas eu d'échec médiatique généralisé », mais met en place une réflexion sur la « théorie du complot ». Extraits :

"MSNBC s'est engagé dans une constante théorisation de la conspiration entre Trump et la Russie au cours des deux dernières années", m'a dit Uscinski.

J'ai écrit sur le travail de Lewandowsky dans le passé et je l'ai interviewé pour une histoire trois semaines avant l'investiture de Trump. « Il n'y aurait rien à gagner si les opposants à Trump créaient un autre monde parallèle conspirateur en réponse à Trump », avait-il averti à l'époque.

Bien que cela se soit certainement produit avec un sous-ensemble d'opposants en ligne de Trump, comme l'a noté le magazine New York, cela n'a pas été la réponse dominante - certainement pas aux élections de mi-mandat, par exemple, ni aux premiers stades de la course présidentielle de 2020. Un sondage à mi-parcours réalisé par Gallup en octobre 2018 a révélé que 45% seulement des électeurs considéraient «l'enquête sur l'implication de la Russie dans les élections américaines de 2016» comme «extrêmement» ou «très» importante, ce qui était bien en deçà des cinq principaux problèmes: les soins de santé, l'économie, l'immigration, la façon dont les femmes sont traitées dans la société américaine et la politique des armes à feu (qui ont toutes une note supérieure à 70%)

A la fin, l'article s'interroge sur la façon de savoir s'il y a eu une théorie du complot.

J'ai demandé à Lewandowsky comment il pourrait concevoir une étude pour vérifier si les démocrates ou les médias traditionnels s'étaient engagés dans une idéation conspiratrice.

«Je ferais une analyse de contenu big data qui recherche les six critères de la pensée conspiratrice», a-t-il déclaré. «Ce serait un projet énorme, bien sûr, mais en principe, cela pourrait être fait.

[...]

Un autre chercheur en complot, Kyle Saunders, dont j'ai déjà rendu compte des travaux, a proposé une approche basée sur le contenu:

Si nous examinons simplement les idées / croyances, il s’agit plutôt de faire une enquête et de leur demander directement s’ils croient à diverses théories du complot russe.

[...]

Ces trois approches, dans n'importe quelle combinaison, pourraient nous aider à développer une bien meilleure compréhension de ce phénomène que nous ne le faisons actuellement. Même si même cela laisserait une question centrale non résolue: qu'est-ce qu'une «théorie du complot» et comment la savons-nous quand nous la voyons? «Ils» ne veulent clairement pas que nous sachions!

18 avril 2019, The Intercept modifier

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Selon The Intercept, il y a une « théorie du complot » en deux volets qui a dominé le discours politique américain pendant près de trois ans :
1/ Trump, sa famille et sa campagne ont conspiré ou se sont coordonnés avec la Russie pour s'immiscer dans les élections de 2016
2/ Trump est redevable à Poutine
Pour The Intercept, cette « théorie du complot » a été « anéantie » par le rapport Mueller.

« L'enquête Mueller est tellement vide lorsqu'il s'agit de soutenir l'une des théories du complot dominantes qu'elle n'a même pas trouvé un seul Américain qu'elle pourrait inculper ou accuser de travailler illégalement pour la Russie, agissant secrètement en tant qu'agent russe, ou conspirant avec les Russes au cours de l'élection - pas même Carter Page. Cela signifie que même les sceptiques de longue date du Russiagate, comme moi, ont surestimé le niveau de criminalité et les preuves de complot que Robert Mueller trouverait. »

22 avril 2019, The Hill modifier

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The Hill rapporte les propos de Greenwald, un journaliste qui travaille à The Intercept. Greenwald s'étonne que les médias d'information (news media) continuent de promouvoir la théorie du complot d'une collusion entre Trump et la Russie, alors que le rapport complet du procureur Mueller vient de sortir.

23 avril 2019, Rolling Stone modifier

source (Matt Taibbi, journaliste politique)

Rolling Stone : « La presse n'apprendra rien du fiasco du Russiagate. L'incapacité à faire face à l'énormité des dernières années d'erreurs coûtera aux médias d'information leur crédibilité [...]. Tu sais ce qu'était une fake news ? La plupart de l'histoire du Russiagate. Il n'y a pas eu de complot Trump-Russie, cette chose que nous venons de passer trois ans à traquer. Le rapport Mueller est clair à ce sujet. »

26 avril 2019, The Nation modifier

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Pour The Nation, le rapport Mueller critique la « théorie du complot Trump-Russie » et le vrai scandale du Russiagate est le dommage que cette affaire a causé à la démocratie et aux médias. Le rapport de Mueller fournit le contraire de ce à quoi les promoteurs du Russiagate ont amené leur public à s’attendre : au lieu de détailler un sinistre complot de collusion avec la Russie, il présente ce qui équivaut à une mise en accusation prolongée de la théorie du complot elle-même.