Utilisateur:Amiral Bouclettes/Brouillon28
| Cheffe d'établissement Prison de la Roquette | |
|---|---|
| - | |
| Directrice de l'École nationale d'administration pénitentiaire | |
| - | |
Hubert Bonaldi (d) |
| Naissance | |
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| Décès |
(à 60 ans) |
| Nom de naissance |
Marie-Marguerite Pradelou |
| Nationalité | |
| Activité |
Marie-Marguerite Mariani, née Pradelou le à Azerat (Dordogne) et morte le , est une fonctionnaire de l'administration pénitentiaire française. Elle est la première directrice de l'École pénitentiaire de Fresnes, qui deviendra l'École nationale d'administration pénitentiaire, et la femme directrice de prison en France.
Biographie
modifierNée le à Azerat, en Dordogne, Marie-Marguerite Pradelou est la fille d'Émile Pradelou, surveillant-chef de l'administration pénitentiaire, qui a notamment exercé à Tulle et à Bordeaux, dans l'ancienne prison du fort du Hâ.
En décembre 1929, alors âgée de 20 ans, elle entre dans l'administration pénitentiaire en qualité d'institutrice à l'École de préservation pour jeunes filles de Doullens (Somme). Celle-ci accueille les filles jugées coupables mais non discernantes, généralement jusqu'à leur majorité civile[1]. Entre 1940 et 1942, elle exerce ses fonctions à l'école de préservation de Cadillac (Gironde) et au centre d'éducation surveillée de Saint-Hilaire (Maine-et-Loire). De 1942 à 1946, elle officie comme dame comptable à la maison d'arrêt de la Petite Roquette, à Paris.
En 1946, Marie-Marguerite Mariani est nommée sous-directrice aux prisons de Fresnes et devient la première directrice de l'École pénitentiaire de Fresnes, créée dans le prolongement de la réforme d'après-guerre portée par Paul Amor pour former les cadres de l'administration pénitentiaire.
En 1961, alors que le directeur Hubert Bonaldi lui succède à la tête de l'école, elle est nommée directrice de la maison d'arrêt des femmes de la Petite-Roquette, devenant la première femme directrice d'un établissement pénitentiaire en France.
Elle meurt le à l'âge de 60 ans.
Hommages
modifierL'École nationale d'administration pénitentiaire, dont elle a été la première directrice, lui a rendu hommage en nommant l'un de ses amphithéâtres « Marie-Marguerite Mariani ». La 38e promotion de directeurs des services pénitentiaires a également choisi son nom comme nom de baptême[2].
Notes et références
modifier- École nationale d'administration pénitentiaire, « Les écoles de préservation »
, sur enap.justice.fr (consulté le )
- École nationale d'administration pénitentiaire, « Liste des noms des promotions baptisées » [PDF], sur enap.justice.fr, (consulté le )
