Utilisateur:Agloforto/Nicolas Greschny

Le père de Nicolaï Greschny était un diacre appartennant à l’Eglise catholique qui conservait des coutumes de l’orthodoxie russe. Sa mère était une allemande balte, don le père était allemand et la mère descendante de Huguenots .

Nicolaï est né en 1912 à Talinn dans une famille d'origine russe orthodoxe vieux-croyante. En 1917 la famille fuit vers la Silésie. Nicolaï peint à 7 ans une première fresque repésentant une locomotive. Après le décès de son père en 1922 Nicolaï reçoit son éducation de sa mère qui lui traduit le “podlinnik” qui jouera un rôle important au long de sa vie.

Il obtient l’abitur à l'issue d'études au pensionnat de Breslau . Il prépare son entrée au “Russicum” à Rome en entrant au noviciat des Jésuites, dont il sera exclu à cause de son comportement. En 1927 et 1928, il étudie aux Beaux-Arts à Berlin où il est l’élève du professeur Wehlte au contact duquel il acquiert les techniques et la connaissance de l’art occidental. Il devient gréco-catholique au contact des Jésuites. Ensuite il travaille au musée de Neisse.

En 1933, après l'arrivée au pouvoir de Hitler qui s'efforce d'enrôler les jeunes dans les “Jeunesses hitlériennes”, Nicolaï entre dans des mouvements de jeunes catholiques clandestins. Ayant infiltré les jeunesses hitlériennes pour fournir des documents à Rome, il doit fuir en franchissant la frontière tchécoslovaque à pied . Après n'avoir passé que quelques jours en prison, il obtient des papiers autrichiens. En 1934 il s’installe à Vienne accueilli par une congrégation religieuse. Il fait la connaissance de Strehler, professeur catholique. Nicolaï peint alors l'’Emmanuel qui est aujourd’hui visible dans le choeur de la chapelle de La Maurinié (Marsal, Tarn). Il se soucie de progresser dans les arts, et aussi en théologie, ayant toujours le projet d’entrer au “Russicum”. Il se met à peindre des icônes et contrairement à la tradition, il en vend pour faire face à ses besoins. Il peint un Saint-Georges dans l’abbaye Notre-Dame à Heiligenkreuz. A cette époque, il encadre des scouts ukrainiens. Intéressés par l'art russe des jeunes dont le fils du chancelier autrichien Schuschnigg viennent étudier auprès de lui. Informé du projet de l’Anschluss, il fuit encore, sous une fausse identité, pour gagner la Tchécoslovaquie