U Aquilae

étoile variable et binaire de la constellation de l'Aigle
U Aquilae
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière en bande visible de U Aquilae, adaptée de Kiss (1998)[1]
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 29m 21,3603s[2]
Déclinaison −07° 02′ 38,710″[2]
Constellation Aigle
Magnitude apparente 6,61[3] (6,08 - 6,86[4])

Localisation dans la constellation : Aigle

(Voir situation dans la constellation : Aigle)
Caractéristiques
Type spectral F5-G1 I-II[5] / B9.8V[6]
Indice U-B 0,70[3]
Indice B-V 1,10[3]
Variabilité δ Cep[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −6,5 km/s[2]
Mouvement propre μα = −0,99 mas/a[2]
μδ = −9,14 mas/a[2]
Parallaxe 3,63 ± 0,96 mas[2]
Distance 2 000 al
(614[6] pc)
Magnitude absolue −3,68[6]
Caractéristiques physiques
Masse 5,7[6] M / 2,3[6] M
Rayon 55[7] R / 2,1[7] R
Gravité de surface (log g) 1,3[8]
Luminosité 2 570[6] L / 30 L
Température 5 440-6 640[8] K / 9 300[7] K
Métallicité 0,17[9]
Orbite
Demi-grand axe (a) 6,1 UA
Excentricité (e) 0,165
Période (P) 1 856 j
Inclinaison (i) 74°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 190°

Désignations

ADS 12503, HD 183344, BD-07°4968, CCDM J19294 -0703, HIP 95820, SAO 143454, GC 26905, HR 7402[10]

U Aquilae est une étoile binaire de la constellation de l'Aigle, située à environ 2000 années-lumière (614 parsecs) de la Terre.

L'étoile primaire (composante A) est une supergéante jaune avec un rayon de 55 R et une luminosité de 2 570 L. La secondaire (composante B) est une étoile bleu-blanc de la séquence principale, ayant deux fois la masse du Soleil et environ 30 fois plus lumineuse. Elle est plus chaude que l'étoile primaire avec une température de 9 300 K, mais beaucoup plus petite et plus faible. Les deux étoiles orbitent autour de leur centre de masse en cinq ans et leur séparation varie entre 5 et 7 ua sur une orbite faiblement excentrique.

U Aql A est une étoile variable Céphéide classique dont la luminosité varie entre les magnitudes 6,08 et 6,86 sur une période de 7,02 jours. C'est une étoile évoluée qui a épuisé les réserves d'hydrogène de son cœur et qui fusionne actuellement l'hélium en carbone[1].

Références modifier

  1. a et b (en) L. L. Kiss, « A photometric and spectroscopic study of the brightest northern Cepheids -- I. Observations », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 297, no 3,‎ , p. 825 (DOI 10.1046/j.1365-8711.1998.01559.x, Bibcode 1998MNRAS.297..825K)
  2. a b c d e et f (en) F. Van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  3. a b et c (en) J. R. Ducati, « VizieR Online Data Catalog: Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, vol. 2237,‎ , p. 0 (Bibcode 2002yCat.2237....0D)
  4. a et b (en) N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., « VizieR Online Data Catalog: General Catalogue of Variable Stars (Samus+ 2007-2013) », VizieR On-line Data Catalog: B/gcvs. Originally published in: 2009yCat....102025S, vol. 1,‎ (Bibcode 2009yCat....102025S)
  5. (en) P. Simpson, Guidebook to the Constellations, coll. « Patrick Moore's Practical Astronomy Series », , 373 p. (ISBN 978-1-4419-6940-8, DOI 10.1007/978-1-4419-6941-5_9), « The Eagle and its Errands »
  6. a b c d e et f (en) Nancy Remage Evans, « BINARY CEPHEIDS: SEPARATIONS AND MASS RATIOS IN 5 M ☉ BINARIES », The Astronomical Journal, vol. 146, no 4,‎ , p. 93 (DOI 10.1088/0004-6256/146/4/93, Bibcode 2013AJ....146...93E, arXiv 1307.7123)
  7. a b et c (en) D. L. Welch, N. R. Evans, R. W. Lyons, H. C. Harris, T. G. , I. I. Barnes, M. H. Slovak et T. J. Moffett, « The orbit of the classical Cepheid U Aquilae », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 99,‎ , p. 610 (DOI 10.1086/132022, Bibcode 1987PASP...99..610W)
  8. a et b (en) L. L. Kiss et K. Szatmary, « A photometric and spectroscopic study of the brightest northern Cepheids -- II. Fundamental physical parameters », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 300, no 2,‎ , p. 616 (DOI 10.1046/j.1365-8711.1998.01943.x, Bibcode 1998MNRAS.300..616K)
  9. (en) M. A. T. Groenewegen, « Baade-Wesselink distances to Galactic and Magellanic Cloud Cepheids and the effect of metallicity », Astronomy & Astrophysics, vol. 550,‎ , A70 (DOI 10.1051/0004-6361/201220446, Bibcode 2013A&A...550A..70G, arXiv 1212.5478)
  10. (en) V* U Aql -- Classical Cepheid (delta Cep type) sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

Lien externe modifier

(en) V* U Aql -- Classical Cepheid (delta Cep type) sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.