Trophimène

vierge martyre vénérée comme sainte par l'église

Trophimène (IIIe siècle) est une vierge martyre vénérée comme sainte par l'Église catholique et l'Église orthodoxe[1].

Trophimène
Image illustrative de l’article Trophimène
Sainte
Naissance IIIe siècle
Décès 304 
Patti
Vénérée à Basilique de Minori
Fête 5 novembre
Attributs génisse
Sainte patronne Minori

Biographie

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Selon la tradition, elle est originaire de la ville sicilienne de Patti où elle subit le martyre vers l'âge de treize ans, peut-être de la main de son propre père, en raison de son refus d'épouser un païen. Le corps est placé dans une urne et jeté à la mer, où les courants le poussent jusqu'à la plage de Minori. Trouvée par une lavandière, l'urne est portée par une paire de génisses blanches mais arrivés au point où se trouve aujourd'hui la basilique dédiée à la sainte, les animaux ne veulent plus avancer et les habitants interprètent cela comme un signe du ciel du lieu où il faut ériger l'église[2].

À partir du , le corps de la martyre est conservé sous l'autel érigé dans la chapelle. Au fil des siècles, la mémoire du lieu de sépulture se perd. Lorsque la reconstruction de la nouvelle basilique commence au milieu du XVIIIe siècle, on sent le besoin de mettre au jour le corps de la sainte. Dans la nuit du 26 au , des fidèles entrent furtivement dans l'église et creusent à l'endroit indiqué par la tradition et retrouvent les reliques. Le 27 novembre, les habitants de Minori célèbrent l'anniversaire de cette découverte[3].

Les écrits sur sainte Trophimène sont principalement documentés dans le Historia Inventionis ac Traslazioni et Miracula Sanctae Trofimenis, rédigé en caractères bénéventaines et conservé dans un codex datant des premières décennies du Xe siècle. Rédigé sous la forme d'un sermon, le texte est divisé en trois chapitres : le premier relate les événements liés à l'invention de reliques, le deuxième a pour protagoniste le prince Sicard de Bénévent et Pietro II, évêque d'Amalfi, et la dernière partie raconte les miracles accomplis par l'intercession de la martyre[4].

Notes et références

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  1. « Fêtes Mobiles », sur histoire-russie.fr (consulté le ).
  2. (it) « S. Trofimena di Minori », sur santafebronia.wordpress.com (consulté le ).
  3. (it) « Santa Trofimena », sur santiebeati.it (consulté le ).
  4. (it) « Santa Trofimena tra storia e leggenda agiografica », sur ilvescovado.it (consulté le ).