Tristan Garel-Jones

Fonctions
Membre de la Chambre des lords
22 octobre 1997 - 23 mars 2020
Membre du 51e Parlement du Royaume-Uni 51e Parlement du Royaume-Uni (d) Watford
9 avril 1992 - 8 avril 1997
Ministre d'État chargé de l'Europe
14 juillet 1990 - 27 mai 1993
Francis Maude David Heathcoat-Amory
Trésorier de la Cour royale
25 juillet 1989 - 14 juillet 1990
David Hunt Alastair Goodlad
Comptroller of the Household (en)
26 juillet 1988 - 25 juillet 1989
Robert Boscawen (en) Alastair Goodlad
Membre du 50e Parlement du Royaume-Uni 50e Parlement du Royaume-Uni (d) Watford
11 juin 1987 - 16 mars 1992
Vice-chambellan de la maison royale (en)
16 octobre 1986 - 26 juillet 1988
Robert Boscawen (en) Michael Neubert (en)
Membre du 49e Parlement du Royaume-Uni 49e Parlement du Royaume-Uni (d) Watford
9 juin 1983 - 18 mai 1987
Membre du 48e Parlement du Royaume-Uni 48e Parlement du Royaume-Uni (d) Watford
3 mai 1979 - 13 mai 1983
Membre du Conseil privé du Royaume-Uni

Biographie
Naissance	28 février 1941 Gorseinon
Décès	Entre le 23 mars 2020 et le 24 mars 2020 Candeleda
Nationalité	britannique
Domicile	Llangennech
Formation	The King's School (en)
Activités	Homme politique, critique de la tauromachie, banquier
Père	Bernard Garel-Jones (d)
Mère	Meriel Williams (d)
Conjoint	Catalina Garrigues (d) (à partir de 1966)

Autres informations
Parti politique	Parti conservateur

Titre honorifique
Le très honorable

William Armand Thomas Tristan Garel-Jones, baron Garel-Jones, (28 février 1941 - 23 mars 2020) est un homme politique britannique, membre du Parti conservateur. Il est député pour Watford de 1979 à 1997, avant d'être nommé pair de vie en 1997.

À la suite de son élection au Parlement, Garel-Jones occupe divers postes de whip et est ministre adjoint au ministère des Affaires étrangères^[1].

Jeunesse modifier

Né à Gorseinon, Pays de Galles^[2], fils de Bernard Garel-Jones et Meriel Williams^[3]^,^[4], lui et sa famille déménagent d'abord à Las Palmas dans les îles Canaries avant de s'installer à Madrid, Espagne, quand il avait sept ans^[5]. Il fait ses études à la King's School de Canterbury^[1]. Ses parents ont créé des écoles de langues en Espagne pendant cette période. Il est retourné au Royaume-Uni et travaille comme banquier avant de se lancer dans une carrière politique.

Carrière parlementaire modifier

Garel-Jones se présente à Caernarvon pour la première fois en février 1974, mais est battu par le futur leader de Plaid Cymru, Dafydd Wigley. Il est élu pour Watford aux élections générales de 1979.

Considéré comme un whip efficace qui réussit à obtenir des votes parlementaires en faveur de la législation de Thatcher, Garel-Jones est néanmoins considéré comme un mélange de Machiavel et d'Ivan le Terrible par la droite Thatcherienne^[6].

On dit que Garel-Jones est l'inspiration pour le whip Francis Urquhart dans le roman House of Cards et l'adaptation dramatique de la BBC TV^[7].

Garel-Jones est un leader pro-européen, et il le reste, malgré le passage du parti conservateur à une position plus eurosceptique à la fin de l'ère Thatcher. Cela créé des soupçons parmi les Thatchériens de droite, qui le considèrent comme l'un des "mouillés". Cependant, il vote pour Margaret Thatcher au premier tour de l'élection à la direction du parti conservateur en 1990, contre Michael Heseltine, mais s'est réservé le droit de voter contre elle si elle allait à un deuxième tour. Il a ensuite voté pour Douglas Hurd ^[6].

Après avoir quitté la Chambre des communes en 1997, il est nommé pair à vie en tant que baron Garel-Jones, de Watford dans le comté de Hertfordshire.

Garel-Jones est un Hispanophile bien connu^[8]. Défenseur dévoué de la tauromachie, il a travaillé comme critique taurin ^[5]. Il est également un partisan d'Humanists UK et un vice-président du Groupe Humaniste Parlementaire All-Party^[1]. Il est membre honoraire de la National Secular Society ^[9].

Vie privée modifier

En 1966, Garel-Jones épouse Catalina Garrigues Carnicer, nièce du critique taurin espagnol Antonio Díaz-Cañabate (es)^[10]^,^[11]. Ils ont quatre fils et une fille ^[4]. Sa mort à Candeleda, en Espagne, où il vivait ^[12] est annoncée le 24 mars 2020 ^[13].

Références modifier

↑ ^{a b et c} « Lord Garel-Jones of Watford, PC » [archive du 24 mars 2012] (consulté le 4 mai 2010)
↑ Pérez-Maura, « Un lord en Candeleda », ABC,‎ 3 mai 2009 (lire en ligne [archive du 16 décembre 2018], consulté le 13 décembre 2018)
↑ Burke's Peerage, Baronetage and Knightage, 2003, vol. 2, p. 1525
↑ ^{a et b} « Archived copy » [archive du 18 juin 2019] (consulté le 18 juin 2019)
↑ ^{a et b} « Lord Garel-Jones, premio Fundación Banco Santander a las relaciones hispano-británicas », ABC,‎ 3 avril 2013 (lire en ligne [archive du 16 décembre 2018], consulté le 13 décembre 2018)
↑ ^{a et b} « Archived copy » [archive du 25 septembre 2015] (consulté le 1^er novembre 2017)
↑ « Archived copy » [archive du 20 juillet 2014] (consulté le 8 juillet 2014)
↑ Stephen George, Politics of European Treaty Reform, London & Washington, Pinter, 1^er janvier 1997 (ISBN 1-85567-359-2), « Britain and the IGC », p. 106
↑ « National Secular Society Honorary Associates », National Secular Society (consulté le 26 août 2019)
↑ « El crítico taurino Tristan Garel-Jones, Premio Fundación Banco Santander », El Confidencial,‎ 3 avril 2014 (lire en ligne [archive du 16 décembre 2018], consulté le 13 décembre 2018)
↑ « John Major invita a los británicos desde Ávila a 'asomarse a la verdadera España' », El Mundo,‎ 2 septembre 2009 (lire en ligne [archive du 16 décembre 2018], consulté le 13 décembre 2018)
↑ « Fallece en Candeleda el político Tristan Garel-Jones », Diario de Ávila, 25 mars 2020
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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tristan Garel-Jones » (voir la liste des auteurs).

Liens externes modifier

Ressources relatives à la vie publique :
- Hansard 1803–2005
- Parlement du Royaume-Uni

Portail de la politique britannique

[bha-1] {a b et c} « Lord Garel-Jones of Watford, PC » [archive du 24 mars 2012] (consulté le 4 mai 2010)

[2] Pérez-Maura, « Un lord en Candeleda », ABC,‎ 3 mai 2009 (lire en ligne [archive du 16 décembre 2018], consulté le 13 décembre 2018)

[3] Burke's Peerage, Baronetage and Knightage, 2003, vol. 2, p. 1525

[Archived_copy-4] {a et b} « Archived copy » [archive du 18 juin 2019] (consulté le 18 juin 2019)

[abc2014-5] {a et b} « Lord Garel-Jones, premio Fundación Banco Santander a las relaciones hispano-británicas », ABC,‎ 3 avril 2013 (lire en ligne [archive du 16 décembre 2018], consulté le 13 décembre 2018)

[independent.co.uk-6] {a et b} « Archived copy » [archive du 25 septembre 2015] (consulté le 1^er novembre 2017)

[7] « Archived copy » [archive du 20 juillet 2014] (consulté le 8 juillet 2014)

[8] Stephen George, Politics of European Treaty Reform, London & Washington, Pinter, 1^er janvier 1997 (ISBN 1-85567-359-2), « Britain and the IGC », p. 106

[9] « National Secular Society Honorary Associates », National Secular Society (consulté le 26 août 2019)

[10] « El crítico taurino Tristan Garel-Jones, Premio Fundación Banco Santander », El Confidencial,‎ 3 avril 2014 (lire en ligne [archive du 16 décembre 2018], consulté le 13 décembre 2018)

[elmundo-11] « John Major invita a los británicos desde Ávila a 'asomarse a la verdadera España' », El Mundo,‎ 2 septembre 2009 (lire en ligne [archive du 16 décembre 2018], consulté le 13 décembre 2018)

[12] « Fallece en Candeleda el político Tristan Garel-Jones », Diario de Ávila, 25 mars 2020

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