SNCV Groupe de Zwevezele
Le groupe de Zwevezele de la Société nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV) aussi appelé tramway de Bruges pour sa partie urbaine a fonctionné dans la ville de Bruges en Belgique entre 1890 et 1956. Le réseau était construit à voie métrique. Il était exploité par la Société nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV).
SNCV Groupe de Zwevezele | ||
Situation | Bruges | |
---|---|---|
Type | Tramway | |
Entrée en service | 1890 | |
Fin de service | ||
Écartement des rails | 1 000 mm | |
Lignes du réseau | 3 urbaines et 5 suburbaines au [a] | |
Réseaux connexes | Groupe de la Côte ; Groupe de Courtrai ; Groupe de Dixmude ; Groupe de Gand Rabot | |
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Histoire
modifierCréation (1890-1910)
modifierÀ l'origine, 4 lignes de tramway ont été créées par la SNCV :
- Gare - Porte de Damme - Westkapelle - Knokke - Heist, ouverture en 1890,
- Grand-Place - Porte de Gand- Porte Sainte-Croix - Moerkerke - Aardenburg, ouverture en 1904,
- Place du Théâtre - Porte de Gand - Assebroek - Oedelem - Knesselare - Ursel, ouverture en 1904,
- Place du Théâtre - Rue Neuve de Gand - Rue Sainte-Catherine - Steenbrugge - Zwevezele, ouverture en 1896,
Ces lignes empruntaient les portes et rues de la ville pour rejoindre leur terminus[1]. Elles étaient exploitées en traction à vapeur et assuraient le trafic surburbain.
En 1910 une ligne nouvelle est ouverte
- Gare - Sint-Andries - Leke - Dixmude.
Le réseau urbain (1911)
modifierÀ partir de 1913, les parties urbaines de ces lignes sont électrifiées et de nouvelles sections sont créées :
- Gare - Eiermarkt - Porte Ezel (Ezelpoort) - Scheepsdaal
- Gare - Porte Sainte-Catherine (Katelijnepoort)
Cet ensemble forme les lignes électriques de Bruges[2]. Un véritable réseau de tramway urbain est alors constitué.
La fin du réseau urbain (1950-1951)
modifierAu cours des années , le réseau urbain commence à être déficitaire, ce déficit temporairement aboli pendant la Seconde Guerre mondiale, le tram étant alors le seul moyen de transport à la suite des pénuries de carburant, réapparait dans la période d'après-guerre[3]. Le réseau est alors vieillissant, le matériel date de la création du réseau () et n'a pas subi de grandes modifications gardant sa capacité d'origine, par ailleurs, l'augmentation de la capacité est difficile car du fait de l'étroitesse des rues, la plupart des lignes sont construites à voie unique. Le déficit d'exploitation rend de toute manière inenvisageable aux yeux de la SNCV tout nouvel investissement, l'État, la province de Flandre-Occidentale et les communes desservies par les lignes n'ayant qu'une annuité à payer correspondant à leur part dans le capital 178 dit des « Lignes électriques de Bruges »[4]. La SNCV décide pour résorber le déficit de convertir à titre d'essai les lignes à l'autobus en utilisant des autobus de faible gabarit, la ville de Bruges donne son accord le et le , la SNCV obtient du ministère des transports le droit d'exploiter les lignes en « complément ou remplacement du tramway » ce qui permet le de mettre en service les lignes d'autobus en remplacement des tramways 1, 2, 5 et 6, certaines lignes voyant leur parcours modifié[note 1],[3],[4] :
- 1 Bruges Gare - Assebroek Église, inchangée ;
- 2 Bruges Gare - Steenbrugge, ligne limitée à Steenbrugge avec reprise de la desserte d'Oostkamp par une nouvelle ligne 20 ;
- 20 Bruges Grand-Place - Oostkamp, nouvelle ligne reprenant la desserte d'Oostkamp de l'ancien tramway 2 et une desserte nouvelle par Saint-Michel ;
- 5 Bruges Gare - Saint-André Village inchangée ;
- 6 Bruges Gare - Sainte-Croix Doornhut inchangée ;
- Nouvelle ligne : Bruges 't Zand - Kristus Koning (tableau 775)[5] ;
- Tramway :
- 3 Bruges 't Zand - Bruges Saint-Pierre ;
- 4 Bruges Gare - Sluizenplein ;
- 0 Gare - Grand-Place (service partiel).
La suppression des lignes suburbaines et interurbaines
modifierLignes
modifierLignes urbaines de Bruges
modifierNom | Alias Autres indices et tableaux |
Début du service voyageurs |
Fin du service voyageurs |
Traction |
---|---|---|---|---|
1 | 0, 337 | électrique | ||
2 | 0, 337 | électrique | ||
3 | 0, 337 | électrique | ||
4 | 0, 337 | électrique | ||
5 | 337 | électrique | ||
6 | 0, 337 | électrique |
Lignes provinciales à traction électrique
modifierLignes provinciales à traction autonome
modifierNom | Alias Autres indices et tableaux |
Début du service voyageurs |
Fin du service voyageurs |
Traction |
---|---|---|---|---|
329 | / | vapeur | ||
338 | / | vapeur | ||
341 | / | vapeur | ||
342 | / | vapeur |
Infrastructure
modifierDépôts
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- L'ensemble des lignes urbaines et la ligne Bruges - Knokke sont à traction électrique.
- La ligne 3 Bruges 't Zand - Bruges Saint-Pierre devait à l'origine être convertie à l'autobus le , seule devait être maintenue durant ce test la ligne 4 Bruges Gare - Sluizenplein et le service partiel 0 Gare - Grand-Place mais pour une raison inconnue cette ligne n'a été convertie à l'autobus qu'en [4].
Références
modifier- https://archive.wikiwix.com/cache/20210809151544/http://www.ebooksread.com/authors-eng/karl-baedeker-firm/belgium-and-holland-including-the-grand-duchy-of-luxembourg--handbook-for-trav-lra/page-13-belgium-and-holland-including-the-grand-duchy-of-luxembourg--handbook-for-trav-lra.shtml.
- « trambelgium.atspace.com/index.… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
-
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Brugse stadsbus » (voir la liste des auteurs).
- « Dans la vieille cité de Bruges, Jan Breydel et Pieter de Coninck verront passer les autobus vicinaux ! », Nos vicinaux, no 24, , p. 14 (lire en ligne)
- Indicateur officiel : n°1 de 1950, Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), du au (lire en ligne sur zone01.be)