Titta Ruffo

artiste lyrique
Titta RuffoRuffo Cafiero Titta
Description de l'image Titta ruffo portrait.jpg.

Naissance
Pise (Toscane)
Décès (à 76 ans)
Florence (Toscane)
Activité principale Chanteur d'opéra
baryton
Années d'activité 1898 - 1934

Titta Ruffo (de son vrai nom, Ruffo Cafiero (prénom) Titta) est un baryton italien né à Pise le et mort à Florence le .

Biographie modifier

Titta Ruffo étudie à Rome avec Persichini, puis à Milan avec Casini, mais est essentiellement autodidacte. Il débute à Rome en 1898, puis parait à Santiago (1900) et Buenos Aires (1902).

Il débute au Royal Opera House de Londres en 1903 et au Teatro alla Scala à Milan en 1904, puis à Saint-Pétersbourg et Paris en 1905, Lisbonne et Monte-Carlo en 1907, New York et Chicago en 1912. Il chante régulièrement au Metropolitan Opera de 1922 à 1929.

Il se retire en 1934, s'étant publiquement opposé au régime fasciste de Benito Mussolini (son beau-frère, Giacomo Matteotti est assassiné en 1924), il se fixe en France, où il enseigne, notamment à Mado Robin, puis après la guerre retourne en Italie.

Acteur hors pair et chanteur doté d'une voix d'une exceptionnelle puissance et d'un registre aigu éclatant, dont il abusa dès l'âge de 35 ans et fut parfois contesté vers la fin de sa carrière pour ses effets de force. Il est cependant tenu comme « l'un des plus grands de sa génération »[1].

Parmi ses grands rôles, on compte surtout Figaro, Rigoletto, Barnaba, Scarpia, Hamlet.

Il publia ses mémoires La mia parabola en 1937.

Il faut mentionner l'existence de l'Association internationale de chant lyrique TITTA RUFFO, créée à Marseille, en 1996, par l'universitaire et chanteur lyrique Jean-Pierre Mouchon, dont le but est d'honorer la mémoire du grand baryton italien. site http://titta-ruffo-international.jimdo.com/

Bibliographie modifier

 
Titta Ruffo dans le rôle de Rigoletto en 1912 à Chicago

Fichier audio
« Sì, pel ciel marmoreo giuro! »
noicon
Duo extrait de Otello de Giuseppe Verdi (1887)
par Enrico Caruso (Otello) et Titta Ruffo (Jago)[2].
 
Des difficultés à utiliser ces médias ?
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  • Titta Ruffo, La mia parabola, édition originale de 1937, nouvelle édition annotée et illustrée par le fils du baryton, le Dr Ruffo Titta, Staderini Editore, Rome, 1977, 445 p. 
  • Andres Farkas (dir.), Titta Ruffo.An Anthology, Greenwood Press, Wesport, Connecticut, 1984, 289 p.
  • Ruffo Titta Jr., « Titta Ruffo in privato » in The Record Collector, vol. 35, nos 3-4, mars-, pp. 84-90.
  • Jean-Pierre Mouchon, Les Enregistrements du baryton Titta Ruffo. Guide analytique. Préface de Ruffo Titta Jr., Académie régionale de chant lyrique, Marseille, France, 1re édition, 1990,163 p., ill., 2eet 3e édition, 1991, 523 et 538 p. [3]
  • Jean-Pierre Mouchon, Titta Ruffo's Recordings (1905-1933). A glimpse at the baritone's voice and artistry, in The Record Collector, volume 37, no 1, janvier, février, .
  • Tom Kaufman et Jean-Pierre Mouchon, "Les représentations de Titta Ruffo en Russie (1905-1907)" in Étude numéros 16-17 de juillet- (Association internationale de chant lyrique TITTA RUFFO. Site: titta-ruffo-international.jimdo.com).
  • Jean-Pierre Mouchon: Analyse de deux enregistrements de l' «arioso» de Hamlet (A. Thomas): Maurice Renaud et Titta Ruffo (Étude no 19, juillet-août-, Association internationale de chant lyrique TITTA RUFFO).

Notes et références modifier

  1. Notice du Larousse de la musique
  2. Enregistré le 8 janvier 1914 à New York pour Victor Records (Matrix C-14272). Il s'agit du seul enregistrement réunissant Enrico Caruso et Titta Ruffo nous étant parvenu.
  3. Catalogue BNF

Liens externes modifier