Thomas Bruce (2e comte d'Ailesbury)
Thomas Bruce né le et décédé à Bruxelles le , 2e comte d'Ailesbury et 3e comte d'Elgin, est un aristocrate jacobite et un mémorialiste anglais[1].
Thomas Bruce | |
Le 2e Comte d'Ailesbury. | |
Fonctions | |
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Membre de la Chambre des lords Lord Temporal | |
– (56 ans, 1 mois et 26 jours) Pairie héréditaire |
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Prédécesseur | Robert Bruce |
Successeur | Charles Bruce |
Député d'Angleterre | |
– (moins d’un an) |
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Circonscription | Wiltshire |
Prédécesseur | Walter St John |
Successeur | Thomas Mompesson |
– (6 ans) |
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Circonscription | Marlborough |
Prédécesseur | Edward Goddard |
Successeur | George Willoughby |
Biographie | |
Titre complet | Comte d'Ailesbury |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 85 ans) |
Lieu de décès | Bruxelles |
Sépulture | Bruxelles |
Nationalité | Britannique |
Parti politique | Tory |
Père | Robert Bruce |
Mère | Diana Grey |
Conjoint | Elizabeth Seymour Charlotte Jacqueline d'Argenteau |
Enfants | 4 enfants dont : Charles Bruce |
Profession | homme politique |
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Biographie
modifierCarrière
modifierIl est le cinquième fils, mais premier survivant de Robert Bruce (1626-1685), 1er comte d'Ailesbury, et de Diana († 1689), fille d'Henry Grey (1er comte de Stamford) (v.1599-1673)[1].
Après l’embarquement du prince d’Orange pour l’Angleterre, il est l’un des cinq pairs d’Angleterre qui restent fidèles à leur souverain Jacques II et, lors de la Glorieuse Révolution de 1688, il accompagne le son roi jusqu’à Rochester lorsque celui-ci s’enfuit de Londres.
Plus tard, en 1695, Thomas Bruce, devenu Lord Elgin, est accusé d’avoir conspiré pour remettre Jacques II sur le trône, et il est emprisonné à la Tour de Londres. Toutefois, il peut échapper à la mort et doit partir du royaume.
Il s’installe à Bruxelles où il reçoit une hospitalité agréable et qui lui sauve la vie (hospitium jucundum et salubre) comme il est inscrit[2] sur la Fontaine de Minerve, œuvre du sculpteur Jacques Bergé, qu’il offre en reconnaissance aux Bruxellois qui n’ont pas oublié son nom.
C'est son héritier, John Bruce, dont le lien familial[3] n'est pas précisé sur le monument qui se charge de le faire ériger en 1751[4].
Le mémorialiste
modifierIl écrit des Mémoires qui ne sont publiés qu’en 1890, mais qui donnent un tableau très vivant de ce qu’il a vécu et de ceux qu’il a côtoyé.
Famille et descendance
modifierIl épouse, en premières noces, le , Elizabeth Seymour (1656-1697), qui meurt en couches en 1697[1]. Elle est la fille de Henry Seymour, Lord Beauchamp, et sœur et cohéritière de William Seymour († 1671), 3e duc de Somerset[1]. Ils eurent trois enfants :
- Robert Bruce (1679-1685) ;
- Charles Bruce (1682-1747), 3e comte d'Ailesbury et 4e comte d'Elgin ;
- Elizabeth Bruce (1689-1745), qui épouse George Brudenell, 3e comte de Cardigan (dont descendance).
En secondes noces, à l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg de Bruxelles le , il épouse Charlotte Jacqueline d'Argenteau (1679-1710), comtesse d'Esneux[1]. Elle est une héritière flamande[1], fille de Louis Conrad d'Argenteau, comte d'Esneux, et de Marie de Locquenghien d'une famille des Lignages de Bruxelles. Ils ont une fille :
- Marie Thérèse Bruce (1704-1736), qui épouse le prince Maximilien-Emmanuel de Hornes[1].
Non identifié
modifier- John (Joannes) Bruce, dont le lien de parenté n'est pas connu, est à Bruxelles son héritier et son exécuteur testamentaire, selon l'inscription qu'il fait mettre sur le Fontaine de Minerve.
Voir aussi
modifierNotes et références
modifier- Victor Stater, « Bruce, Thomas, second earl of Ailesbury (1656–1741) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, édition en ligne, septembre 2011.
- Thomas Bruce/Comes Ailesb(uriensis) M(agnae) Britanniae par /Hospitio apud Bruxellas XL annis/Usus jucundo et salubri,/De suo poni testamento jussit/Anno MDCCXL..
- Le lien de parenté de celui-ci avec Thomas Bruce n'est pas précisé et pose question. Thomas Bruce n'eut que deux fils, Robert Bruce(1679-1685), mort enfant, et Charles Bruce, 4e comte Elgin (1682-1747) déjà décédé en 1751 et n'ayant pas de John parmi ses enfants.
- Undecim vero post annis/Pace ubique terrarum firmata/Joannes Bruce haeres erigi curavit,/Francisco Lotharingo Rom(anum) imperium/Et Maria Theresia Caroli VI f(ilia)/Regna paterna fortiter vindicata/Feliciter et gloriose tenentibus/Carolo Lothar(ingo) Belgii gubernatore.
Bibliographie
modifier- Thomas Bruce, Earl of Ailesbury, Memoirs, édité par W.E. Buckley, London, 1890.
Liens externes
modifier- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :