Tatiana Huezo Sánchez
Tatiana Huezo Sánchez, née le 9 janvier 1972 à San Salvador (Salvador) est une réalisatrice de cinéma salvadorienne reconnue, résidant au Mexique. Son premier film, 'El lugar más pequeño' (2011), est un documentaire sur la guerre civile au Salvador. En 2016, elle a sorti 'Tempestad', l'histoire de deux femmes confrontées à l'impunité de la justice et à la violence au Mexique, qui a reçu le Prix Fénix du cinéma ibéro-américain pour le meilleur documentaire en 2016[1].
La typographie de cet article ou de cette section ne respecte pas les conventions de Wikipédia ().
Vous pouvez corriger, en discuter sur l’Atelier typographique ou créer la discussion.
La mise en forme de cet article est à améliorer ().
La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».
Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().
Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Domicile | |
| Formation |
Centro de Capacitación Cinematográfica (en) Université Pompeu-Fabra |
| Activités |
| Distinction |
|---|
Biographie modifier
Née au Salvador d'un père salvadorien et d'une mère mexicaine, elle a déménagé au Mexique à l'âge de quatre ans. Elle a obtenu son diplôme au Centro de Capacitación Cinematográfica (CCC), où elle a également enseigné. En 2004, elle a obtenu une maîtrise en documentaire de création à l'Université Pompeu Fabra de Barcelone.
En 1997, elle a réalisé le court-métrage 'Tiempo cáustico'. Son premier long métrage, 'Le plus petit endroit', a été lancé en 2011, témoignage de l'expérience de la guerre civile au Salvador pour lequel elle a reçu de nombreux prix et qui a été projeté dans plus de cinquante festivals à travers le monde[2].
En 2015, elle a présenté 'Absences', un court-métrage de 27 minutes qui raconte la douleur de Lulu, une mère qui perd son mari et son fils, disparus à cause du crime organisé.
Dans ses travaux, elle a dépeint l'impunité des individus face à la justice et aux institutions en humanisant les victimes, 'contre le déferlement de chiffres, d'images et de discours qui invisibilisent les victimes en les réduisant à des numéros, je trouve essentiel de revenir aux visages, aux gestes intimes, à leur histoire et leur complexité ; revenir aux individus, à leurs rêves, leurs douleurs et leurs espoirs. Peut-être alors pourrons-nous revenir à l'empathie. À la capacité d'être émus,' déclare Huezo à propos de son travail dans 'Tempestad.'[3]
Notes et références modifier
- (es) « Esta es la primera película de una salvadoreña que se transmitirá por Netflix », (consulté le )
- « DOCUMENTAMADRID Tempestad » [archive du ], DOCUMENTAMADRID (consulté le )
- « Cineasta de origen salvadoreño, Tatiana Huezo, es aplaudida por la película Tempestad » [archive du ], www.laprensagrafica.com, (consulté le )
