Tarek Al-Wazir

personnalité politique allemande

Tarek Al-Wazir
Illustration.
Tarek Al-Wazir, en
Fonctions
Vice-ministre-président de Hesse
Ministre de l'Économie, de l'Énergie, des Transports et du Logement[1]
En fonction depuis le
(10 ans, 3 mois et 4 jours)
Ministre-président Volker Bouffier
Boris Rhein
Gouvernement Bouffier II et III
Rhein
Prédécesseur Jörg-Uwe Hahn (vice-MP)
Dieter Posch (Économie)
Lucia Puttrich (Énergie)
Biographie
Nom de naissance Tarek Mohamed Al-Wazir
Date de naissance (53 ans)
Lieu de naissance Offenbach-sur-le-Main (RFA)
Nationalité Allemande
Parti politique Grünen
Diplômé de Université Goethe
Profession Politologue

Tarek Mohamed Al-Wazir, né le à Offenbach-sur-le-Main, est un homme politique allemand membre de l'Alliance 90 / Les Verts (Grünen).

Diplômé en sciences politiques de l'université Goethe, il est député au Landtag de Hesse depuis . Il préside le groupe parlementaire des Grünen entre et , et occupe la présidence du parti dans le Land de à . Après avoir réussi à former une « coalition noire-verte » avec la CDU, il devient vice-ministre-président et ministre de l'Économie de Hesse en .

Biographie modifier

Origine modifier

Tarek Al Wasir est le fils d'un père yéménite issu d'un milieu aisé et d'une mère allemande sudète. Après le divorce de ses parents, il passe plusieurs années à Sanaa, au Yémen, puis rentre en Allemagne pour y suivre ses études[2].

Jeunesse modifier

Il adhère aux Verts en puis passe son baccalauréat à Francfort-sur-le-Main. Après avoir accompli son service civil entre et , il s'inscrit en sciences politiques à l'université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main.

Il préside les Jeunes Verts de Hesse de et . En , alors qu'il a seulement 22 ans, il est élu pour quatre ans au conseil municipal d'Offenbach-sur-le-Main.

Ascension modifier

Il se présente aux élections législatives régionales du et obtient à 24 ans un mandat de député au Landtag de Hesse. Diplômé de l'université Goethe, il renonce à son mandat municipal en mais conserve son siège de parlementaire au cours du scrutin du . Il succède le à Priska Hinz comme président du groupe parlementaire des Grünen. Aux élections du , il est chef de file des écologistes, qui améliorent leur score de 2,9 points et gagnent quatre mandats supplémentaires.

À la suite des élections législatives régionales du , aucune majorité ne se dégage. Al-Wazir négocie alors la formation d'une « coalition rouge-verte » minoritaire avec le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) d'Andrea Ypsilanti et Die Linke. L'accord prévoit qu'il soit nommé vice-ministre-président, ministre de l'Environnement, de la Ruralité et de la Consommation. Toutefois, les réticences au sein du SPD à gouverner avec le soutien de la Linke empêchent cet accord de se concrétiser.

Il mène donc de nouveau les écologistes aux élections législatives anticipées du . Avec 13,7 % des suffrages exprimés et 17 députés sur 118, les Grünen réalisent le meilleur score de leur histoire régionale. Ils restent cependant confinés dans l'opposition.

Ministre modifier

Le résultat des élections législatives régionales du marque un recul des écologistes, qui totalisent 11,1 % des voix et 14 parlementaires. Après avoir échoué à former une alliance avec les sociaux-démocrates et la gauche radicale, les Verts acceptent de négocier avec l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU). Les discussions aboutissent à la formation d'une « coalition noire-verte » trois mois après le scrutin.

Le , Tarek Al-Wazir est nommé à 43 ans vice-ministre-président, ministre de l'Économie, de l'Énergie, des Transports et du Développement régional dans le second cabinet du ministre-président chrétien-démocrate Volker Bouffier.

En 2018, il est la tête de liste des écologistes aux élections régionales en Hesse[3].

Notes et références modifier

  1. Portefeuille du Développement régional remplacé par celui du Logement le .
  2. AFP, « D'origine yéménite et Vert, Al-Wazir, le politique allemand qui monte », L'Express,‎ (lire en ligne).
  3. Thomas Wieder, « Le « réalisme » réussit aux Verts allemands », sur lemonde.fr, (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier