TBK1

gène de l'espèce Homo sapiens

La protéine TBK1, de l'anglais TANK-binding kinase 1, est une sérine/thréonine protéine kinase codée chez l'homme par le gène TBK1, situé sur le chromosome 12. Elle intervient principalement dans la réponse du système immunitaire inné aux infections virales, ainsi que dans la régulation de la prolifération cellulaire, de l'apoptose, de l'autophagie et de l'immunité antinéoplasique[2]. Une régulation insuffisante de l'activité TBK1 conduit à des maladies auto-immunes ou neurodégénératives, voire à la cancérogenèse[3],[4].

TBK1
Caractéristiques générales
Nom approuvé TANK Binding Kinase 1
Symbole TBK1
N° EC 2.7.11.1
Classification
Homo sapiens
Locus 12q14.2
Masse moléculaire 83 642 Da[1]
Nombre de résidus 792 acides aminés[1]
Entrez 29110
HUGO 11584
OMIM 604834
UniProt Q9UHD2
RefSeq (ARNm) NM_013254.3, XM_005268809.1, XM_005268810.1
RefSeq (protéine) NP_037386.1, XP_005268866.1, XP_005268867.1
Ensembl ENSG00000183735
PDB 4EFO, 4EUT, 4EUU, 4IM0, 4IM2, 4IM3, 4IW0, 4IWO, 4IWP, 4IWQ, 5EOA, 5EOF, 5EP6, 5W5V, 6BNY, 6BOD, 6BOE, 6CQ0, 6CQ4, 6CQ5, 6NT9, 6O8B

GENATLASGeneTestsGoPubmedHCOPH-InvDBTreefamVega

Liens accessibles depuis GeneCards et HUGO.

La protéine TBK1 est une IκB kinase (en) (IKK) non canonique qui phosphoryle le facteur nucléaire κB (NF-κB). Elle partage une certaine homologie de séquence avec l'IKK canonique[2].

Le domaine kinase se trouve du côté N-terminal (région 9-309), suivi par le domaine de type ubiquitine (région 310-385). Le côté C-terminal est constitué de deux structures en superhélice (région 407-713) qui offrent une surface pour l'homodimérisation[2].

L'autophosphorylation (en) du résidu de sérine 172, qui requiert l'homodimérisation et l'ubiquitinylation des résidus de lysine 30 et 401, est nécessaire à l'activité kinase[5].

Notes et références

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  1. a et b Les valeurs de la masse et du nombre de résidus indiquées ici sont celles du précurseur protéique issu de la traduction du gène, avant modifications post-traductionnelles, et peuvent différer significativement des valeurs correspondantes pour la protéine fonctionnelle.
  2. a b et c (en) Elizabeth Helgason, Qui T. Phung et Erin C. Dueber, « Recent insights into the complexity of Tank‐binding kinase 1 signaling networks: The emerging role of cellular localization in the activation and substrate specificity of TBK1 », FEBS Letters, vol. 587, no 8,‎ , p. 1230-1237 (PMID 23395801, DOI 10.1016/j.febslet.2013.01.059, lire en ligne)
  3. (en) Cynthia Louis, Chris Burns et Ian Wicks, « TANK-Binding Kinase 1-Dependent Responses in Health and Autoimmunity », Frontiers in Immunology, vol. 9,‎ , article no 434 (PMID 29559975, PMCID 5845716, DOI 10.3389/fimmu.2018.00434, lire en ligne)
  4. (en) Victoria H. Cruz et Rolf A. Brekken, « Assessment of TANK-binding kinase 1 as a therapeutic target in cancer », Journal of Cell Communication and Signaling, vol. 12, no 1,‎ , p. 83-90 (PMID 29218456, PMCID 5842199, DOI 10.1007/s12079-017-0438-y, lire en ligne)
  5. (en) James A. Oakes, Maria C. Davies et Mark O. Collins, « TBK1: a new player in ALS linking autophagy and neuroinflammation », Molecular Brain, vol. 10,‎ , article no 5 (PMID 28148298, PMCID 5288885, DOI 10.1186/s13041-017-0287-x, lire en ligne)