Symphonie no 8 de Dvořák

symphonie d'Antonín Dvořák

La Symphonie no 8 en sol majeur, « Tchécoslovaque », B. 163, opus 88, du compositeur tchèque Antonín Dvořák fut écrite entre septembre et novembre 1889 puis créée le à Prague.

Symphonie no 8, « Tchécoslovaque »
B. 163, op. 88
Image illustrative de l’article Symphonie no 8 de Dvořák
Première page autographe de la huitième symphonie

Genre Symphonie
Nb. de mouvements 4
Musique Antonín Dvořák
Effectif Orchestre symphonique
Durée approximative 36 minutes
Dates de composition septembre et novembre 1889
Dédicataire «Aufnahme in die Böhmische Kaiser-Franz-Joseph-Akademie für Wissenschaft, Literatur und Kunst»
Création
Prague
Interprètes direction du compositeur

Proche des inspirations populaires, elle témoigne pour l’essentiel d’une atmosphère allégée et rassérénante, celle-là même dont Dvořák jouissait au village de Vysoka où la symphonie fut composée. Si elle réunit des éléments disparates et à première vue incompatibles, elle réussit le tour de force de rester équilibrée. Musicalement, les particularités de cette symphonie sont sa tonalité (de sol majeur, peu courante pour une symphonie romantique) et l’alternance du majeur et du mineur (souvent prisée par Dvořák).

Structure

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La symphonie se compose de quatre mouvements :

  1. Allegro con brio - Un poco meno mosso - Poco meno mosso (4/4 - en sol majeur)
  2. Adagio - Poco più animato (2/4 - en do mineur)
  3. Allegretto grazioso – Molto vivace (3/8 - en sol mineur)
  4. Finale : Allegro ma non troppo (2/4 - en sol majeur)

Mouvements

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Allegro con brio

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Les sentiments de joie, d’exaltation, de paix spirituelle, avec quelques moments de tension, plus épique que tragique, dominent tout le premier mouvement.

Le second mouvement, quant à lui, est une page d’un romantisme narratif teintée d’une ferveur quasi religieuse (thème proche d’un choral). La soudaine irruption du dramatisme est la réapparition du thème du choral transformé en plaintes douloureuses. Mais c’est à nouveau le mouvement dansant qui revient à la fin. À noter également l'intervention d'un violon solo vers le milieu de ce morceau. Néanmoins, dans cette symphonie, il n'intervient que très brièvement, contrairement à d'autres symphonies, comme la Première de Brahms, où il occupe toute la seconde moitié du deuxième mouvement.

Allegretto grazioso

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Le troisième mouvement est un scherzo où se détache une mélodie populaire, simple et légère, qui sera reprise avec un rythme différent et une énergie dansante intensifiée.

Finale : Allegro ma non troppo

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Un signal de trompette ouvre le finale avant que les violoncelles exposent une mélodie chaude et vibrante, développée en deux groupes de variations séparés par un épisode central : le premier groupe culmine sur une vertigineuse bacchanale ; l’épisode central se voit rythmé comme une marche ; le second groupe, plus mélodique, met en valeur des timbres isolés. Ainsi, l’ensemble du quatrième mouvement est marqué d’un esprit rhapsodique, dont l’optimisme et la vitalité trouvent leur confirmation finale dans le retour de la bacchanale. Comme pour la Quatrième symphonie de Brahms, ce morceau comprend un solo de flûte, mais dans un tout autre esprit.

Orchestration

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L'orchestration du piccolo et du cor anglais est très peu courante dans cette symphonie. Le piccolo soutient une longue note à l'unisson avec la flûte dans l'exposition du premier mouvement. Le cor anglais joue seulement une courte phrase durant la seconde exposition du thème principal « bird call », également dans le premier mouvement.

Instrumentation de la huitième symphonie
Cordes
premiers violons, seconds violons,
altos, violoncelles, contrebasses
Bois
2 flûtes, dont une jouant du piccolo
2 hautbois, dont un jouant du cor anglais
2 clarinettes en la, 2 bassons
Cuivres
4 cors 2 en fa, 2 trompettes en fa,
3 trombones (2 ténors et basse), 1 tuba
Percussions
timbales

Liens externes

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