Suzanne Elven

contralto française
Suzanne Elven
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Suzanne Amélie CantonVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Suzanne ElvenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
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Tessiture

Suzanne Amélie Canton dite Suzanne Elven[1], née le à Paris 12e[2] et morte le à Fontenay-sous-Bois[3], est une artiste lyrique contralto française.

Elle débute au Palais-Royal, passe à l'Opéra-Comique, puis aux Folies-Dramatiques.

Biographie modifier

 
Affiche pour La Falote. Portraits en médaillon d'Armande Cassive et Suzanne Elven

Fille d'un musicien militaire béarnais et d'une couturière lorraine[4], Suzanne Elven apparaît pour la première fois dans la presse en 1883, année où elle crée le rôle de Léonie dans Ma Camarade au Palais-Royal avec Charles Numa[note 1],[5]. L'année suivante, elle joue Les Petites Godin, vaudeville de Maurice Ordonneau, au Palais-Royale[6], puis le rôle d'Eglantine dans Jacko à l'Eden-Théâtre[7]. En , elle est engagée à l'Opéra-Comique[8].

Pendant la saison 1892-93, elle chante à l'Opéra-Comique, dans La Flûte enchantée (Papagena), Mignon (Le chevalier), Kassya (La bohémienne), Les Dragons de Villars (Rose Friquet)[9], l'Amour médecin (Lisette). Le , elle créé le rôle travesti de Jean, vicomte de Morcef, dans le Portrait de Manon, de Jules Massenet. En 1895, elle tient le rôle de Péricho dans Guernica de Paul Vidal[note 2],[10]

Sa dernière création est le rôle principal de Thérèse, dans la Falote, opéra-comique de Louis Varney, aux Folies-Dramatiques[note 3],[11].

En 1897, elle rentre au Palais-Royal, théâtre de ses premiers débuts, après avoir passé quatre ans à l'Opéra-Comique. Elle chante dans Les Pétards de Victor Roger.

Morte à 40 ans des suites d'une longue maladie[12], Suzanne Elven s'était retirée de la scène depuis plusieurs années[13]. Après le règlement de sa succession[14], ses bijoux seront vendus aux enchères à l'Hôtel Drouot en [15].

Références et notes modifier

Notes
Références
  1. L'origine de ce pseudonyme à consonance bretonne n'est pas connue.
  2. Acte de naissance n° 2863 (vue 14/17) avec mention marginale de la légitimation. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 12e arrondissement, registre des naissances de 1865.
  3. Acte de décès n° 107 (vue 29/59). Archives départementales du Val-de-Marne en ligne, état-civil de Fontenay-sous-Bois, registre des décès de 1906. L'acte précise qu'elle était célibataire.
  4. Acte de mariage n° 19 (vue 235/294). Archives départementales de Haute-Marne en ligne, état-civil de Langres, registre des mariages de 1868.
  5. « Palais-Royal, Ma Camarade », Le Spectateur,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  6. « Le Gaulois », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Tablettes Théâtrales », Le Matin,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  8. Théâtres. Le Constitutionnel, 23 décembre 1890, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  9. « Courrier des Théâtres », Le Petit Parisien,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  10. « Courrier des spectacles », Le Gaulois,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  11. « Compte rendu analytique », Le Photo-programme,‎ (lire en ligne).
  12. Théâtres. La Liberté, 25 juin 1906, p. 3, lire en ligne sur Gallica. La nature exacte de sa maladie n'a pas été révélée.
  13. Nécrologie. Le Monde artistique, 1er juillet 1906, p. 303, lire en ligne sur Gallica.
  14. Morte célibataire et sans enfant, ses seuls héritiers connus étaient son frère aïné Charles et sa sœur cadette Marie épouse Vialet.
  15. Informations. Art et curiosité. Le Journal, 7 février 1907, p. 2, lire en ligne sur Gallica.

Liens externes modifier