Surréservation

pratique commerciale qui consiste à vendre en réservation un nombre de places supérieur à la quantité réellement disponible

La surréservation ((en) overbooking) ou surbooking (faux anglicisme) est une pratique commerciale qui consiste à vendre en réservation un nombre de places (de transport, de spectacle[1], d'hébergement) supérieur à la quantité réellement disponible. Cette technique est majoritairement utilisée par les grandes compagnies de transport aérien ou de chemins de fer, ainsi que dans le secteur hôtelier[2].

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Ces compagnies prennent en compte le fait que, très souvent, un certain nombre de places ne sont pas occupées. Cela leur permet donc de prendre en charge les consommateurs initialement en surnombre. Elles peuvent ainsi dégager des revenus plus importants, à capacité identique.

Des indemnités de dédommagement sont prévues pour les clients que cette pratique prive de place, en particulier dans le domaine aérien[3], mais aussi ferroviaire[4].

Bien que strictement encadrée (en particulier par le règlement CE 261/2004[5]), la surréservation n'est à ce jour pas jugée illégale par l'Union Européenne.

Sources

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Notes et références

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  1. « Avignon : une spectatrice raconte sa mésaventure », sur midilibre.fr (consulté le )
  2. Bercy Infos, « Surréservation : quels sont vos droits si l'embarquement vous est refusé ? », sur economie.gouv.fr,
  3. « Indemnisation en cas de surbooking (surréservation) », sur www.service-public.fr (consulté le )
  4. « La surréservation | sncf-connect.com », sur www.sncf-connect.com (consulté le )
  5. Règlement (CE) n° 261/2004 du Parlement européen et du Conseil du 11 février 2004 établissant des règles communes en matière d'indemnisation et d'assistance des passagers en cas de refus d'embarquement et d'annulation ou de retard important d'un vol, et abrogeant le règlement (CEE) n° 295/91 (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE) - Déclaration de la Commission, (lire en ligne)