Bolet blafard

espèce de champignons
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Suillellus luridus

Suillellus luridus, le Bolet blafard, anciennement Boletus luridus, est une espèce de champignons (Fungi) basidiomycètes de la famille des Boletaceae et du genre Suillellus. Présent dans les forêts de l'hémisphère nord, il a une forme boletoïde obèse caractérisée par un pied trapu et un chapeau hémisphérique rappelant la silhouette des cèpes, mais il s'en distingue notamment par des teintes orangées et une chair bleuissante. Un autre caractère déterminant de l'espèce est sa fameuse "ligne de Bataille", une ligne rouge entre l'hyménophore et la chair du chapeau, nommée à la mémoire de Frédéric Bataille, le poète mycologue qui la signala le premier.

Le Bolet blafard a une apparence très variable, tant sur ses teintes que sa silhouette, il présente de nombreuses formes. C'est un champignon comestible cuit mais toxique cru ou mal cuit[1].

Taxonomie modifier

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Suillellus luridus (Schaeff.) Murrill[2].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Boletus sous le basionyme Boletus luridus Schaeff.[2].

 
Deux jeunes sporophores de Suillellus luridus.

Synonymes modifier

Suillellus luridus a pour synonymes[2] :

  • Boletus luridus Schaeff., Fung. bavar. palat. nasc. (Ratisbonae) 4: 78 (1774)
  • Leccinum luridum (Schaeff.) Gray, Nat. Arr. Brit. Pl. (London) 1: 648 (1821)
  • Tubiporus luridus (Schaeff.) P. Karst., Revue mycol., Toulouse 3(no. 9): 16 (1881)
  • Dictyopus luridus (Schaeff.) Quél., Enchir. fung. (Paris): 160 (1886)
  • Suillus luridus (Schaeff.) Richon & Roze, Atlas des champignons comestibles et vénéneux de la France et des pays circonvoisins: 189 (1888)
  • Boletus tuberosus Bull., Hist. Champ. Fr. (Paris) 1(2): 326 (1791)
  • Boletus rubeolarius var. tuberosus (Bull.) Mérat, Nouv. Fl. Environs Paris, Edn 2 1: 44 (1821)
  • Boletus luridus var. tuberosus (Bull.) Pers., Mycol. eur. (Erlanga) 2: 133 (1825)
  • Dictyopus tuberosus (Bull.) Quél., Enchir. fung. (Paris): 160 (1886)
  • Boletus satanas var. tuberosus (Bull.) Costantin & L.M. Dufour, Nouv. Fl. Champ., Edn 1 (Paris): 152 (1891)
  • Boletus rubeolarius Bull., Herb. Fr. (Paris) 11: pl. 490 (1791)
  • Suillus rubeolarius (Bull.) Poiret, in Lamarck, Encycl. Méth. Bot. (Paris) 7: 500 (1806)
  • Leccinum rubeolarium (Bull.) Gray, Nat. Arr. Brit. Pl. (London) 1: 648 (1821)
  • Boletus subvescus J.F. Gmel., Syst. Nat., Edn 13 2(2): 1434 (1792)
  • Boletus rubeolarius var. sanguineus Pers., Syn. meth. fung. (Göttingen) 2: 513 (1801)
  • Boletus rubeolarius var. miniatus Alb. & Schwein., Consp. fung. (Leipzig): 241 (1805)
  • Boletus fuliginascens Secr., Mycogr. Suisse 3: 25 (1833)
  • Boletus xanthorhodius Schulzer[3]

Noms vulgaires et vernaculaires modifier

Le nom vulgaire de Suillellus luridus repris par les auteurs francophones est Bolet blafard[4],[5]. Le nom français "blafard" serait dû à la couleur du chapeau à la fois pâle et terne (de l'aube, ou de mastic de vitrier).

On rencontre plus rarement les termes vernaculaires de Bolet luride ou Cèpe luride[1],[6] et de Bolet blême[1],[7].

Description modifier

 
Ligne rouge dite de Bataille entre la chair du chapeau et les tubes du Bolet blafard

Les bolets sont des champignons dont l'hyménophore à tubes, terminés par des pores, se sépare facilement de la chair du chapeau, avec un pied central assez épais et une chair compacte. Ils ont un chapeau rond, recouvert d'une cuticule, devenant convexe à mesure qu’ils vieillissent. Les caractéristiques macroscopiques de Suillellus luridus le Bolet blafard, sont les suivantes :

Son chapeau mesure de 5 à 20 cm, il est sec et souvent velouté. La cuticule est mate, de couleur assez variable, de jaunâtre à brun olivacé, ochracé rosâtre à rose, brune, parfois teintée d'orange et parfois beaucoup plus rouge. Le bord du chapeau, de la même couleur, est régulier et dépasse légèrement les tubes[8],[9].

Son hyménophore présente des tubes jaune clair puis olivâtres et bleuissant. Les pores à leur bout sont fins, de couleur jaune puis rapidement rouge orangé, bleuissant également à la pression ou à la coupe. À la coupe on observera la plupart du temps ce que l'on appelle la "ligne de Bataille", une ligne rougeâtre entre la chair du chapeau et le haut des tubes tubes (elle serait peu marquée dans les récoltes du sud de la Loire selon Alain Estades et Serge Poumarat)[8].

Son pied mesure 5 à 15 cm x 1,5 à 5 cm, de couleur jaune plus au moins orangé, orné d'un net réseau rougeâtre en relief. Sa silhouette peut être cylindrique, fusiforme ou obèse[8].

La chair est épaisse, blanchâtre ou jaunâtre et rougit sous les tubes. Elle bleuit rapidement et fortement à la coupe du champignon, elle est dite cyanescente. Parfois elle se tache de noir aux endroits abîmés, (par des morsures de limace) : elle est dite alors nigrescente. Elle devient plus claire quand elle sèche. Sa saveur est douce et son odeur fongique est faible. sa sporée est de couleur brun olivâtre[8],[9].

Réactions chimiques modifier

 
Spores boletoïdes de Suillellus luridus au microscope.

Certaines parties de Suillellus luridus vont prendre une couleur particulière après contact avec les réactifs suivants :

  • rouge foncé au KOH sur le chapeau.
  • orangé terne au KOH sur la chair.
  • négative, jaunâtre à orangée au NH4OH sur le chapeau.
  • jaune à orangée au NH4OH sur la chair.
  • gris olive au FeSO4 sur le chapeau.
  • négative à jaune olive terne au FeSO4 sur la chair.
  • bleu foncé en taches au Melzer après que le bleuissement naturel soit pâli sur la chair[10].

Caractéristiques microscopiques modifier

Ses spores mesurent 11,5 à 16 µm × 5-7,5 µm, de forme elliptiques à fusiformes, lisses[11].

Variétés et formes modifier

Proche phylogénétiquement de Butyriboletus fechtneri (le Bolet pâle) et de Neoboletus erythropus (le Bolet à pied rouge)[12], Suillellus luridus (le Bolet blafard) est très variable et de nombreuses variations de la couleur de sa surface (cuticule) et des mailles colorées de son pied (stipe) ont été décrites[13].

La variété erythropus est publié comme «bêta» en 1821 [14] mais est synonyme de Boletus luridiformis[15].

 
Variété rubriceps, à chapeau pourpre

Les formes de Suillellus luridus sont les suivantes :

  • Suillellus luridus var. rubriceps : Variété à chapeau pourpre, décrite en Espagne (tout d'abord en tant qu'espèce Tubiporus en 1937)[16], mais est plus tard officiellement transférée à Boletus et devient Boletus luridus var. rubriceps en 1987[17].
  • Suillellus luridus var. erythrentheron : Chair violette dans le haut du stipe, rouge cerise ailleurs et réseau rouge vif[11]. Cette variété est décrit à l'origine comme une espèce distincte sous le nom de Boletus erythrentheron[18] et est publiée plus tard comme Suillellus luridus variété erythrentheron[19].
  • Suillellus luridus f. primulicolor : Forme à chapeau jaune, décrite en Sardaigne en 1997[20].
  • Suillellus luridus var. lupiniformis : Chapeau grisâtre pâle un peu jaunâtre, décrite en France[21].
  • Suillellus luridus var. queletiformis : Variété à chapeau brun orangé et chair de la base du pied vineuse, rappelant Suillellus queletii, décrite en Espagne[22].
  • Suillellus luridus var. tenuipes : Il existe aussi cette variété tenuipes que l'on trouve en République tchèque[23].
  • Miroslav Smotlacha décrit deux autres variétés[24],[25] : Boletus luridus var. avelanus Smotl. 1952 et Boletus luridus var. tiliaceus Smotl. 1952
  • On liste aussi les variétés obscurus[26] et rubromaculatus[27].
  • La variété caucasicus présente un pied rouge et un réseau réduit au sommet du pied. Elle était durant un certain temps considérée comme une espèce indépendante: Boletus caucasicus[28], mais aujourd'hui on la suspecte grandement de n'être qu'une forme de Suillellus luridus.
  • Boletus luridus forme sinensis, fort semblable à luridus mais dont les spores sont manifestement différentes, qui se récolte dans la province de Hainan, en Chine, est maintenant élevé au rang d'espèce sous le nom de Boletus sinensis[29]

Habitat modifier

 
Bolet blafard ayant poussé dans la pelouse d'un jardin, une occurrence plutôt commune.

Le bolet blafard est une espèce ectomycorhizique. Elle apparaît du début de l'été au début de l'automne sous feuillus et conifères mais avec une préfèrence pour les feuillus calcicoles, dans les bois mêlés, voire dans les pelouses ou au bord des chemins en milieux suburbain. Il apprécie particulièrement les sols calcaires[11]. C'est un champignon assez courant.

Répartition modifier

Le bolet blafard est très répandu en Europe, dans la région à l'est de la mer Noire et dans la partie orientale de l'Anatolie en Turquie, et au Pakistan, où il a été découvert à partir de Khanspur, jusqu'à Kuzagali, Sudhan Gali et Hajinpir.

En Amérique du Nord, il est connu de l'est du Canada et des États-Unis à l'est des Grands Lacs, bien que dans un cas spécifique, il a été trouvé dans le Dakota du Nord. Son aire de répartition s'étend aussi dans le sud au Mexique et il a été trouvé une fois au Costa Rica.

En Asie, il a été trouvé dans la forêt Bar'am dans la Haute Galilée dans le nord d'Israël, en Inde, à Taïwan, et dans les forêts sèches de diptérocarpes dans la province de Nakhon Sakon en Thaïlande.

Il est largement répandu en Chine, où on l'a trouvé dans le Hebei, le Jiangsu, l'Anhui, le Henan, et dans les provinces du Guangdong et du Yunnan.

La variété rubriceps a été spécifiquement trouvée sous les tilleuls (Tilia) en République tchèque.

Comestibilité modifier

 
Illustration de Suillellus luridus par le mycologue Giacomo Bresadola en 1931.

Ses pores rouges, son bleuissement spectaculaire et la ressemblance avec les bolets du groupe satanas effrayent la plupart des amateurs.

En fait, s'il est toxique à l'état cru, c'est après une cuisson prolongée, qui fait d'ailleurs disparaître le bleuissement et détruit ses composés toxiques thermolabiles, qu'il devient un comestible tout à fait honorable, comparable aux meilleurs bolets à chair blanche (cèpes). Le respect d'une cuisson prolongée est nécessaire, car même mal cuite, cette espèce peut entrainer des intoxications gastro-intestinales, on veillera à la cuire 15 à 20 min, ou un peu moins de 10 min pour chaque côté afin de s'assurer que les composés toxiques soient bien détruits par la chaleur.

Comme pour tous les bolets, il est recommandé d'enlever les tubes qui sont souvent gluants et spongieux à la cuisson après un certain degrès de developpement. Avec l'âge, ce champignon devient toutefois vite véreux.

Toxicité modifier

L'analyse chimique a révélé des traces de muscarine et de ses stéréo-isomères[30].

Suillellus luridus a été impliqué dans des réactions néfastes semblables à celles provoquées par la coprine lorsqu'il est consommé avec de l'alcool, mais les tests de laboratoire n'ont pas mis en évidence de coprine dans le champignon[31]. Dans l'ensemble, il semble que les intoxications, qui surviennent assez fréquemment dans les régions où la consommation de cette espèce est plus traditionnelle, soient presque toujours dues à une cuisson insuffisante. Il est erroné d'inclure S. luridus parmi les espèces potentiellement responsables du syndrome de la coprine, car la coprine n'a pas été détectée après recherches (Hatfield & Schaumberg 1978) et que la consommation de cette espèce dans les régions traditionnelles en question se fait souvent en association avec des substances alcoolisées.

En outre, l'histoire des cas italiens d'intoxications attribuées à S. luridus et à d'autres espèces de Boletus section luridi n'a pas été vérifiée. Ces intoxication peuvent être attribuées à un syndrome gastro-intestinal. Il est donc probable que les quelques rapports historiques faisant état d'un syndrome de type antabuse pour S. luridus, dont Budmiger & Kocher (1982), sont dus à d'autres phénomènes, y compris la consommation de spécimens mal cuits. Ces rapports concernant un présumé effet antabuse ont valu à cette espèce d'avoir été considérée comme toxique par certains auteurs et guides se basant sur cette suspicion, aujourd'hui démentie[32]. Suillellus luridus reste tout de même toxique si consommé cru ou mal cuit.

Espèces proches et confusions possibles modifier

 
Suillellus mendax, le Bolet menteur.
 
Neoboletus erythropus, le Bolet à pied rouge.
 
Rubroboletus satanas, le Bolet Satan.
 
Caloboletus radicans, le Bolet radicant.

Dans l'ensemble, les critères d'identification du bolet blafard restent sa couleur terne (son côté « blafard ») et surtout le réseau très marqué, étiré vers le bas de son pied, rougeâtre sur fond plus clair. Suillellus luridus n'est qu'un des nombreux bolets présentant des couleurs rouges ou rougeâtres au niveau du pied et/ou des tubes ainsi qu'un bleuissement plus ou moins intense de la chair. Il peut se confondre, entre autres, avec les espèces suivantes :

  •   le Bolet menteur (Suillellus mendax) : espèce très proche de Suillellus luridus et rare, quasiment impossible à séparer du Bolet blafard sans microscopie si le sporophore ne se tient pas à sa forme typique ; chapeau grisâtre, pores et stipe rougêatre, réseau se transformant généralement en ponctuation vers la moitié du stipe, pied typiquement un peu plus fin et fusiforme, toxique cru mais comestible cuit.
  •   le Bolet terne (Suillellus comptus) : espèce très proche de Suillellus luridus et extrêmement rare, quasiment impossible à séparer du Bolet blafard sans microscopie si le sporophore ne se tient pas à sa forme typique : chapeau gris-brun ou couleur peau, pores oranges, réseau uniquement tout en haut du stipe se transformant en ponctuation sur le reste du stipe, pied typiquement fusiforme, toxique cru mais comestible cuit.
  •   le Bolet à pied rouge (Neoboletus erythropus) : chapeau plus marron foncé, pied plus rouge, moucheté (ponctué) sans réseau, très fort bleuissement, toxique cru mais comestible cuit.
  •   le Bolet odorant (Lanmaoa fragrans): chapeau marron, pores jaunâtres et pied fusiforme, stipe sans réseau, lisse, odeur de chicorée et bleuissement léger à intense, il partage la caractéristique de Suillellus luridus à pousser dans les chemins et les pelouses des jardins en milieux suburbain, à la même période qui plus est. Comestible médiocre à sans intêret.
  •   le Bolet jaune sang (Neoboletus flavosanguineus) : espèce très rare, chapeau jaune à brun, pores jaune citron, stipe jaune terminant en pointe orné d'un réseau. Comestible sans intêret.
  •   le Bolet polychrome (Cupreoboletus poikilochromus) : espèce très rare, chapeau brun-jaune devenant blanchâtre vers le bord, pores jaunâtres, stipe jaunâtre, orné d'un réseau, forme des cristaux au niveau des pores en séchant, toxique cru mais comestible sans intêret cuit.
  •   le Bolet à beau pied (Caloboletus calopus) : chapeau blanchâtre, réseau sur le pied et pores jaunes, bleuissement modéré à fort, amer et immangeable.
  •   le Bolet radicant (Caloboletus radicans): chapeau blanchâtre à brunâtre, pores jaunes et pied blanchâtre à jaunâtre, réseau fin parfois limité au sommet, bleuissement léger à modéré. il partage la caractéristique de Suillellus luridus à pousser dans les chemins et les pelouses des jardins en milieux suburbain, à la même période qui plus est. La sécheresse peut décolorer ses couleurs jaunâtres en brun, rendant la confusion avec Suillellus luridus plus facile. Amer et immangeable, potentiellement toxique.
  •   le Bolet de Satan (Rubroboletus satanas) : plus massif (obèse), généralement plus méridional, chapeau blanchâtre, pores et pied rouge, orné d'un réseau fin et limité, bleuissement léger à modéré, toxique.
  •   le Bolet vieux rose (Imperator rhodopurpureus) : chapeau rosâtre de texture grumeleuse et bosselée, pores rouges et pied jaune à rouge, réseau très fin, bleuissement intense, toxique.
  •   le Bolet des loups (Rubroboletus lupinus) : chapeau rose, tubes rouges, pied orangé à brun, chair modérément bleuissante, odeur de scléroderme, toxique.
  •   le Bolet de plomb (Imperator torosus ): massif, chapeau gris plombé à jaunâtre, pores jaunes, stipe jaunâtre, bleuissant intensément, toxique.

Galerie de photographies de Suillellus luridus modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  •  
    Timbre de Moldavie représentant Suillellus luridus.
    Guillaume Eyssartier & Pierre Roux : Guide des champignons – France et Europe – 4ᵉ édition, Belin, 2017.
  • Thomas Læssøe & Jens H. Petersen : Les champignons d’Europe tempérée, volume 1 et 2, Biotope, 2020.
  • Jean-Claude Gerber & Nicolas Schwab : Champignons, guide de terrain : 2ᵉ édition revue et augmentée, Rossolis, 2023.
  • André Marchand : Champignons du Nord et du Midi, tome II/IX (Hachette 1973) (ISBN 84-399-5721-1)
  • Régis Courtecuisse, Bernard Duhem : Guide des champignons de France et d'Europe (Delachaux & Niestlé, 1994-2000).
  • Marcel Bon : Champignons de France et d'Europe occidentale (Flammarion, 2004)
  • Dr Ewaldt Gerhardt : Guide Vigot des champignons (Vigot, 1999) - (ISBN 2-7114-1413-2)
  • Roger Phillips : Les champignons (Solar, 1981) - (ISBN 2-263-00640-0)
  • Thomas Laessoe, Anna Del Conte : L'Encyclopédie des champignons (Bordas, 1996) - (ISBN 2-04-027177-5)
  • Peter Jordan, Steven Wheeler : Larousse saveurs - Les champignons (Larousse, 1996) - (ISBN 2-03-516003-0)
  • Georges Becker, Dr L. Giacomoni, J Nicot, S. Pautot, G. Redeuihl, G. Branchu, D. Hartog, A. Herubel, H. Marxmuller, U. Millot et C. Schaeffner : Le guide des champignons (Reader's Digest, 1982) - (ISBN 2-7098-0031-4)
  • Henri Romagnesi : Petit atlas des champignons(Bordas, 1970) - (ISBN 2-04-007940-8)
  • Larousse des champignons édition 2004 sous la direction de Guy Redeuilh - (ISBN 2-03-560338-2)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

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  2. a b et c GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 6 février 2024
  3. « Species Fungorum - GSD Species », sur www.speciesfungorum.org (consulté le )
  4. « mycofrance.com/Fiches/nf_bolet… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  5. « Bolet blafard, boletus luridus », sur mycorance.free.fr (consulté le ).
  6. boletus34, « BOLETS ET CEPES », sur canalblog.com, CHAMPIGNONS PASSION, (consulté le ).
  7. « Le bolet blême ou blafard (Boletus luridus) », sur domenicus.malleotus.free.fr (consulté le ).
  8. a b c et d Guillaume Eyssartier, Pierre Roux, Guide des champignons – France et Europe – 4ᵉ édition, Belin, 2017., p. 102
  9. a et b Erwald Gerhardt, Guide Vigot des Champignons, Vigot, 2e édition, 2004, p. 468, (ISBN 2-7114-1743-3)
  10. « Les champignons du Québec », sur www.mycoquebec.org (consulté le )
  11. a b et c « MycoDB : Fiche de Suillellus luridus », sur www.mycodb.fr (consulté le )
  12. (en) M. Binder et DS. Hibbett, « Molecular systematics and biological diversification of Boletales », Mycologia, vol. 98, no 6,‎ , p. 971- 981 (ISSN 0027-5514)
  13. Pierre Roux et Guillaume Eyssartier, Le guide des champignons, France et Europe, t. I/IX, Belin, , 1118 p. (ISBN 978-2-7011-5428-2 et 2-7011-5428-6), B. luridus
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