Stephenson 2-11 (St 2-11), également connue sous le nom de Stephenson 2 DFK 49 ou RSGC2-11, est une étoile supergéante rouge de la constellation de l'Écu de Sobieski. Elle se situe dans l'amas ouvert Stephenson 2 (en)[1], située à environ 6 kpc soit 20 000 années-lumière de la Terre (distance de l'amas Stephenson 2 (en)).

Stephenson 2-11
Description de cette image, également commentée ci-après
Image infrarouge de la supergéante rouge St2-11
par le Wide-field Infrared Survey Explorer.
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 18h 39m 05,586s
Déclinaison −06° 04′ 26,58″
Constellation Écu de Sobieski

Localisation dans la constellation : Écu de Sobieski

(Voir situation dans la constellation : Écu de Sobieski)
Caractéristiques
Type spectral K4I
Astrométrie
Distance 20 000 al
(6 000 pc)
Magnitude absolue −11,30
Caractéristiques physiques
Luminosité 390 000 L
Température 4 000 K

Désignations

Stephenson 2-11, Stephenson 2 DFK 49, RSGC2-11

Historique des observations modifier

L'amas ouvert Stephenson 2 (en) fut découvert par l'astronome américain Charles Bruce Stephenson (en) en 1990 dans les données obtenues par une étude infrarouge[2],[3]. Également connu sous la désignation RSGC2, il s'agit d'un des nombreux amas ouverts massifs de l'Écu de Sobieski, chacun contenant plusieurs supergéantes rouges[4]. La 49ème étoile la plus brillante de la région de l'amas a reçu l'identifiant « 49 » lors de la première analyse par Charles Bruce Stephenson (en) des propriétés des membres de l'amas. La désignation St2-11 (abréviation de Stephenson 2-11) est souvent utilisée pour l'étoile, suivant la numérotation de Deguchi (2010)[5]. Pour éviter toute confusion liée à l'utilisation du même numéro pour différentes étoiles et de différents numéros pour la même étoile, les désignations de Davis (2007) reçoivent souvent le préfixe DFK ou D[4], par exemple Stephenson 2 DFK 49[6].

Caractéristiques modifier

St 2-11 présente les propriétés d'une supergéante rouge de haute luminosité, avec un type spectral K4I. Cela le place dans le coin supérieur droit du diagramme de Hertzsprung-Russell. Un calcul pour trouver la luminosité en ajustant la distribution spectrale d'énergie (SED) donne à l'étoile une luminosité de près de 390 000 L (luminosités solaires), avec une température effective de 4 000 à 3 700 K[7],[8].

Articles connexes modifier

Références modifier

  1. « Cl* Stephenson 2 DFK 49 », sur simbad.cds.unistra.fr (consulté le )
  2. Davies, Figer, Kudritzki et MacKenty, « A Massive Cluster of Red Supergiants at the Base of the Scutum‐Crux Arm », The Astrophysical Journal, vol. 671, no 1,‎ , p. 781–801 (DOI 10.1086/522224, Bibcode 2007ApJ...671..781D, arXiv 0708.0821)
  3. Stephenson, « A possible new and very remote galactic cluster », The Astronomical Journal, vol. 99,‎ , p. 1867 (DOI 10.1086/115464, Bibcode 1990AJ.....99.1867S)
  4. a et b Negueruela, González-Fernández, Marco et Clark, « Another cluster of red supergiants close to RSGC1 », Astronomy and Astrophysics, vol. 513,‎ , A74 (DOI 10.1051/0004-6361/200913373, Bibcode 2010A&A...513A..74N, arXiv 1002.1823)
  5. Fok, Nakashima, Yung et Hsia, « Maser Observations of Westerlund 1 and Comprehensive Considerations on Maser Properties of Red Supergiants Associated with Massive Clusters », The Astrophysical Journal, vol. 760, no 1,‎ , p. 65 (DOI 10.1088/0004-637X/760/1/65, Bibcode 2012ApJ...760...65F, arXiv 1209.6427)
  6. Verheyen, Messineo et Menten, « SiO maser emission from red supergiants across the Galaxy . I. Targets in massive star clusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 541,‎ , A36 (DOI 10.1051/0004-6361/201118265, Bibcode 2012A&A...541A..36V, arXiv 1203.4727)
  7. Emily M. Levesque, Philip Massey, K. A. G. Olsen et Bertrand Plez, « The Effective Temperature Scale of Galactic Red Supergiants: Cool, But Not As Cool As We Thought », The Astrophysical Journal, vol. 628, no 2,‎ , p. 973–985 (ISSN 0004-637X et 1538-4357, DOI 10.1086/430901, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Thomas K. T. Fok, Jun-ichi Nakashima, Bosco H. K. Yung et Chih-Hao Hsia, « MASER OBSERVATIONS OF WESTERLUND 1 AND COMPREHENSIVE CONSIDERATIONS ON MASER PROPERTIES OF RED SUPERGIANTS ASSOCIATED WITH MASSIVE CLUSTERS », The Astrophysical Journal, vol. 760, no 1,‎ , p. 65 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1088/0004-637X/760/1/65, lire en ligne, consulté le )

Sources externes modifier