Statue de la Brabançonne

œuvre d'art public à Ville de Bruxelles, Belgique
Statue de la Brabançonne
Présentation
Type
Mémorial
Sculpteur
Matériau
bronze, piédestal en pierre bleueVoir et modifier les données sur Wikidata
Construction
1930
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Commune
Coordonnées
Carte

La statue de la Brabançonne est une statue située sur la place Surlet de Chokier à Bruxelles, capitale de la Belgique, et qui a été érigée à la gloire de l'hymne national de la Belgique en 1930, exactement un siècle après la révolution belge.

Localisation modifier

La statue se dresse au centre de la place Surlet de Chokier, à la périphérie du Quartier des Libertés, ancien quartier Notre-Dame-aux-Neiges redessiné à partir de 1874 par l'architecte Antoine Mennessier[1] et dédié à la glorification de la révolution belge et des libertés constitutionnelles.

On trouve en effet dans ce quartier :

  • la rue de la Révolution, la place des Barricades, la rue du Gouvernement provisoire et la rue du Congrès ;
  • la place de la Liberté, d'où rayonnent quatre rues consacrées aux quatre libertés constitutionnelles (liberté de la Presse, des Cultes, d'Association et de l'Enseignement) : rue de la Presse, rue des Cultes, rue de l'Association et rue de l'Enseignement ;
  • la place Surlet de Chokier, qui honore la mémoire du premier souverain de Belgique, le régent Érasme-Louis Surlet de Chokier désigné par le Congrès national en 1831, avant l'avènement du roi Léopold Ier[1] ;
  • la colonne du Congrès, le monument Charles Rogier, la statue de la Brabançonne.

Historique modifier

La statue de la Brabançonne est la réplique en bronze d'une statue en stuc élevée provisoirement sur la Grand-Place de Bruxelles pour célébrer la Joyeuse Entrée des souverains Albert Ier et Élisabeth le [2].

Le monument, qui avait frappé les esprits, est le seul des huit monuments provisoires élevés à l'occasion de cette Joyeuse Entrée à avoir été pérennisé en étant coulé dans le bronze[2].

Mais ce n'est qu'à l'approche du centenaire de l'indépendance de la Belgique que le projet vit le jour, porté par un comité qui lança une souscription publique[2],[3].

La statue a été sculptée en 1930 par Charles Samuel[1],[3] et coulée par la Compagnie des Bronzes de Bruxelles et le monument a été inauguré le [2].

Description modifier

Le monument est constitué d'une statue en bronze patiné de vert[2] figurant la Brabançonne sous les traits d'une jeune femme chantant et arborant fièrement un drapeau sur lequel est figuré le lion belge.

La semelle de la statue de bronze porte la signature du sculpteur (Ch. Samuel) ainsi que la mention de la fonderie, la Compagnie des Bronzes de Bruxelles.

Le piédestal en pierre bleue, réalisé par René Gillion[2], porte sur sa face avant « les paroles du début de la troisième version de la Brabançonne »[3] :

« Ô Belgique ! Ô Mère chérie !

À toi nos cœurs, à toi nos bras.
À toi notre sang, ô Patrie !

Nous le jurons tous, tu vivras ! »
« O Dierbaar Belgie! O Edel Land der Vaderen!

Onze Ziel en Ons Hart Zijn U Gewijd.
Anvaardt de Kracht en het Bloed

Van onze Aderen… »

La face arrière du piédestal mentionne la souscription publique qui a financé l'érection du monument :

« Érigé par Souscription Publique

Septembre - 1930
Opgericht door Openbare Inschrijving

September - 1930 »
 
 

Accessibilité modifier

Ce site est desservi par la station de métro : Madou.

Références modifier

  1. a b et c Le Patrimoine monumental de la Belgique, Bruxelles, Volume 1C, Pentagone N-Z, Pierre Mardaga éditeur, 1994, p.385
  2. a b c d e et f Brochure des journées du patrimoine 2014 de la Région de Bruxelles-Capitale, p.32
  3. a b et c « La statue de La Brabançonne », sur eBru

Voir aussi modifier

Article connexe modifier