Speculum mentis est une expression latine signifiant « miroir de l'âme ». C'est aussi un concept de psychologie et d'anthropologie.

Ce terme est utilisé en psychologie et en anthropologie. Pour l'anthropologue Paul Radin (1956), un exemple de speculum mentis, de « miroir de l’esprit », est la figure du Trickster, l'équivalent du lutin dans la culture amérindienne. Ce fripon divin joue des tours pendables, possède une activité désordonnée incessante, une sexualité débordante, etc. Cette interprétation donna lieu grâce à son co-travail avec Carl Gustav Jung au développement du concept d'enfant intérieur, mais aussi d'une pratique psychothérapeutique.

Speculum Mentis, accompagné du sous-titre Or The Map of Knowledge (« Ou la Carte de la Connaissance »), est également le titre d'une œuvre majeure, publiée en 1924, du philosophe, archéologue et historien britannique R. G. Collingwood[1]. Proposant une philosophie de la culture basée sur une théorie de l'unité de l'esprit qui permettrait la synthèse de différents niveaux de connaissance, le livre se structure autour des cinq formes d'expérience que sont l'art, la religion, la science, l'histoire et la philosophie.

Bibliographie

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  • Robin George Collingwood, Speculum Mentis; or The Map of Knowledge (« Speculum Mentis, ou la Carte de la Connaissance »), Oxford, Clarendon Press, 1924 (ISBN 978-1-897406-42-7).
  • Carl Gustav Jung, Le Fripon divin : un mythe indien, ouvrage collectif avec Radin et Kerényi, éditions Librairie de l'Université, Georg et Cie, 1958.

(Titre Original: Radin, Paul. The Trickster: A study in American Indian Mythology, with commentaries by Karl Kerény and C.G. Jung. London: Routledge and Kegan Paul, 1956.)

Notes et références

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  1. (en) « R.G. Collingwood | British historian and philosopher », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )