Sophie Chéradame

Biographie
Naissance	1793
Décès	25 février 1829; Asnières-sur-Seine
Nationalité	française
Activité	Peintre
Maître	Jacques-Louis David
Genres artistiques	Portrait, peinture d'histoire, scène de genre
	Portrait d'homme sur fond de paysage (d)

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Sophie Chéradame, née Sophie Bertaud à Versailles (Seine-et-Oise) le 27 janvier 1793 et morte à Asnières-sur-Seine le 25 juin 1829, est une peintre française.

Peintre portraitiste, elle a également réalisé des peintures d'histoire et de genre.

Biographie

Sophie Bertaud naît le 27 janvier 1793 à Versailles^[1]. Elle est la fille de Zacharie Bertaud et de Marie-Catherine Canel.

Elle épouse à Paris, le 5 octobre 1816, un négociant, Jean-François-Marie Chéradame^[2].

Élève de Jacques-Louis David (1748-1825)^[3], Sophie Bertaud a exposé au Salon de Paris à partir de 1812^[4] sous son nom d'épouse, Sophie Chéradame.

Elle meurt à Asnières le 25 juin 1829^[5].

Œuvres

Une de ses œuvres célèbres est le portrait de René-Charles Guilbert de Pixerécourt, exposée au Salon en 1822. Elle représente un homme de théâtre parisien, né à Nancy en 1773, et mort dans la même ville le 25 juillet 1844. Celui-ci a une brillante carrière avec 120 pièces écrites et plus de 23 000 représentations, mais il meurt dans l'anonymat. Cette huile sur toile de 145 × 113 cm est conservée au musée des Beaux-Arts de Nancy^[6]^,^[7].

En 1839, le roi Louis Philippe fait l'acquisition d'une esquisse d'un portrait tardif (1821) de Madame de Genlis pour le musée de l'Histoire de France à Versailles^[8].

Quelques-uns de ses portraits d'aristocrates russes sont conservés à Saint-Pétersbourg au musée de l'Ermitage.

Portrait d'homme sur fond de paysage, Salon de 1812.
Agar dans le désert, Salon de 1814.
Les Filles de Minos, Salon de 1817.
La Jardinière, Salon de 1819.
Portrait du général Jean-Jacques Desvaux de Saint-Maurice, Paris, musée de l'Armée^[9].

Œuvres de Sophie Chéradame
Portrait d'homme sur fond de paysage (1810), huile sur toile, localisation inconnue^[10].
Portrait de Jean-Jacques Desvaux de Saint-Maurice (Salon de 1819), Paris, musée de l'Armée.
Madame de Genlis (1821), Versailles, musée de l'Histoire de France.
Portrait de Charlotte de Wurtemberg (1824), Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage.
Portrait d'Avdotiya Golitsyna (1824-1827), Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage.
Louise Zenker, née Lamsdorf (1826), Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage.
Portrait d'enfants aux bulles de savon, Marie-Adèle Chéradame, fille de l'artiste et son cousin Saint-Edmé Canel (vers 1827), localisation inconnue.

Notes et références

↑ Registre des naissances de la ville de Versailles (1793-1794), cote 4E 3893 (Acte de naissance de Sophie Bertaud), Archives départementales des Yvelines, 340 p. (lire en ligne), p. 32
↑ Actes de mariage de l'état-civil reconstitué de Paris (01/10/1816-08/10/1816), cote 5Mi1 2024 (Acte de mariage entre Jean-François-Marie Chéradame et Sophie Bertaud), Archives de Paris, 47 p. (lire en ligne), p. 21
↑ M. Carle de Rash, B. Duprat, L'Intermédiaire des chercheurs et curieux : questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde, artistes, bibliophiles, archéologues, généalogistes, Paris, 1913.
↑ (en) « Sophie Chéradame », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, 2011 (ISBN 9780199773787).
↑ Registre des décès de la commune d'Asnières-sur-Seine (1829), cote E_NUM_ASN244 (Acte de décès de Sophie Bertaud épouse Chéradame), Archives départementales des Hauts-de-Seine, 8 p. (lire en ligne), p. 5
↑ Raphaëlle Legrand, Nicole Wild, Regards sur l'Opéra-Comique : trois siècles de vie théâtrale, CNRS éditions, 2002, p. 118.
↑ Inventaire : n^o 154. Dans les archives retrouvées, le dépôt de l’œuvre remonte au 26 décembre 1889. Il s'agit d'un legs de Pixerécourt à la Ville de Nancy.
↑ Notice catalogue Mistral-Joconde.
↑ Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres sculpteurs dessinateurs et graveurs, Gründ, 1939, 1094 p. (lire en ligne), p. 543.
↑ Œuvre présentée lors de l'exposition Portrait(s) d'un collectionneur, à la villa Vauban de Luxembourg en 2000.

Annexes

Bibliographie

Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres sculpteurs dessinateurs et graveurs, Gründ, 1939, 1094 p. (lire en ligne), p. 543.
Roland Erbstein, Racontez-moi la Lorraine, deux siècles d'histoire, trente destins hors du commun, Lorraine Histoire, 1821, pp. 13-18.
Henri Claude, La Lorraine vu par les peintres, Metz, Serge Domini, 2003, ill. p. 92.

Liens externes

Ressources relatives aux beaux-arts :
- Bénézit
- RKDartists
« Madame Chéradame » sur la Base Joconde.

[1] Registre des naissances de la ville de Versailles (1793-1794), cote 4E 3893 (Acte de naissance de Sophie Bertaud), Archives départementales des Yvelines, 340 p. (lire en ligne), p. 32

[2] Actes de mariage de l'état-civil reconstitué de Paris (01/10/1816-08/10/1816), cote 5Mi1 2024 (Acte de mariage entre Jean-François-Marie Chéradame et Sophie Bertaud), Archives de Paris, 47 p. (lire en ligne), p. 21

[3] M. Carle de Rash, B. Duprat, L'Intermédiaire des chercheurs et curieux : questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde, artistes, bibliophiles, archéologues, généalogistes, Paris, 1913.

[4] (en) « Sophie Chéradame », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, 2011 (ISBN 9780199773787).

[5] Registre des décès de la commune d'Asnières-sur-Seine (1829), cote E_NUM_ASN244 (Acte de décès de Sophie Bertaud épouse Chéradame), Archives départementales des Hauts-de-Seine, 8 p. (lire en ligne), p. 5

[6] Raphaëlle Legrand, Nicole Wild, Regards sur l'Opéra-Comique : trois siècles de vie théâtrale, CNRS éditions, 2002, p. 118.

[7] Inventaire : n^o 154. Dans les archives retrouvées, le dépôt de l’œuvre remonte au 26 décembre 1889. Il s'agit d'un legs de Pixerécourt à la Ville de Nancy.

[8] Notice catalogue Mistral-Joconde.

[9] Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres sculpteurs dessinateurs et graveurs, Gründ, 1939, 1094 p. (lire en ligne), p. 543.

[10] Œuvre présentée lors de l'exposition Portrait(s) d'un collectionneur, à la villa Vauban de Luxembourg en 2000.

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