Sonatine pour piano no 1 de Tansman

œuvre pour piano d'Alexandre Tansman

La Sonatine no 1 pour piano est une œuvre d'Alexandre Tansman composée en 1923. Présentée en public le , au Théâtre des Champs-Élysées par son dédicataire Mieczysław Horszowski, elle est publiée la même année par les éditions Maurice Senart.

Sonatine no 1
pour piano
Couverture de partition, titre et nom d'auteur
Couverture de l'édition originale (Éditions Maurice Sénart, 1924)

Genre Sonatine
Nb. de mouvements 3
Musique Alexandre Tansman
Effectif piano
Durée approximative
Dates de composition 1923
Dédicataire Mieczysław Horszowski
Création
Théâtre des Champs-Élysées
Paris Drapeau de la France France
Interprètes Mieczysław Horszowski

Composition modifier

Alexandre Tansman compose sa première Sonatine pour piano en 1923[1]. La partition, dédiée au pianiste polonais Mieczysław Horszowski, est publiée la même année par les éditions Maurice Senart[1].

Création modifier

Mieczysław Horszowski assure la première audition en public de la Sonatine no 1 de Tansman au Théâtre des Champs-Élysées, le [1].

Présentation modifier

L'œuvre est en trois mouvements :

  1. Modéré (  = 160), à quatre temps (noté  ) avec quelques changements de mesures ;
  2. In modo polonico. Allegretto (  = 80) à  
     
     ;
  3. Toccata. Vivace (  = 138) à quatre temps (noté  ) avec quelques mesures à  
     
    , la fin Tranquillo à  
     
    (  = 100).

Analyse modifier

La Sonatine no 1 de Tansman, comme l'ensemble de son œuvre pour piano, n'est pas abordée dans le Guide de la musique de piano et de clavecin sous la direction de François-René Tranchefort, en 1987[2].

Guy Sacre considère que le premier mouvement, « en dépit de ses thèmes engageants et de ses fraîches sonorités, est vite lassant, desservi par une rédaction pianistique assez ingrate[3] ». En revanche, le deuxième mouvement, In modo polonico, offre un « climat étrange et prenant, où s'ébauchent et se défont, dans un trame polytonale fort complexe, des bribes de mazurkas[4] ». La toccata conclusive, « ferraillante », place la main droite sur les touches blanches du piano et la main gauche sur les touches noires : « Dans le choc des sonorités et des harmonies, on continue de percevoir nettement un thème bien carré dans son ut majeur, turbulent et répétitif, joyeux comme à la foire. Il y a même place pour le retour inopiné du thème initial du premier mouvement[4] ».

Discographie modifier

  • Alexandre Tansman: Piano sonatas & sonatinas (2 CD), CD 1, Daniel Blumenthal (piano), Etcetera Records KTC 2021, 1993[5].
  • Alexandre Tansman: Piano Music, Volume One, Danny Zelibor (piano), Toccata Classics TOCC 0170, 2015[6].

Références modifier

  1. a b et c Sacre 1998, p. 2792.
  2. Tranchefort 1987, p. 805-806.
  3. Sacre 1998, p. 2792-2793.
  4. a et b Sacre 1998, p. 2793.
  5. (en) Arnold Whittall, « Tansman Piano Sonatas and Sonatinas », sur Gramophone, (consulté le )
  6. (en) Steve Arloff, « TANSMAN Piano Music - Toccata Classics TOCC0170 [SA] Classical Music Reviews: August 2015 - MusicWeb-International », sur www.musicweb-international.com (consulté le )

Bibliographie modifier

Liens externes modifier