Sonatine pour piano no 1 de Busoni

œuvre pour piano de Ferruccio Busoni

La Sonatine no 1, BV 257, est une œuvre de Ferruccio Busoni en un seul mouvement pour piano, composée en 1910.

Sonatine no 1
pour piano
BV 257
Genre Sonatine
Nb. de mouvements 1
Musique Ferruccio Busoni
Effectif Piano
Dates de composition 1910
Dédicataire Rudolph Ganz
Création
Musikhochschule,
Bâle Drapeau de la Suisse Suisse
Interprètes Ferruccio Busoni

Il s'agit de la première d'une série de six sonatines, dont la dernière est composée en 1920.

Composition modifier

Ferruccio Busoni compose sa première sonatine en 1910, après avoir achevé la deuxième version de sa Fantasia contrappuntistica[1]. Il en assure la création, à la Musikhochschule de Bâle, le [2]. La partition, dédiée à son élève Rudolph Ganz, est publiée la même année par Breitkopf & Härtel[2]. Elle porte la référence BV 257 dans le catalogue des œuvres de Busoni établi par le musicologue Jürgen Kindermann en 1980[2].

Présentation modifier

La Sonatine no 1 est en un seul mouvement, « d'où quatre parties enchaînées, autour de deux thèmes principaux[3] » : Semplice, commovente, en la mineur à  
 
Molto calmo à deux temps (noté  ) — Tempo iniziativo à  
 
(main droite) =  
 
(main gauche), puis  
 
Allegretto elegante à  
 
(main droite) =  
 
(main gauche) — Teneramente, come da principio à  
 
(main droite) =  
 
(main gauche), puis à deux temps (non noté,  ) — Molto sostenuto à  
 
, avec des mesures à  
 
.

Analyse modifier

Harry Halbreich considère que les sonatines de Busoni « ne sont pas des sonates en miniature, et l'on n'y trouve pas trace des formes classiques telles que forme sonate, rondo, scherzoetc. Le terme doit être pris plutôt dans son sens originel : pièce brève de forme libre destinée à être « sonnée » (jouée)[1] ». La Sonatine no 1 « enchaîne quatre épisodes libres, tous basés sur le thème initial dérivé de la mélodie populaire américaine, Swanee River[1] ».

Guy Sacre relève la conclusion de l'œuvre, « particulièrement belle, avec ses nuances éteintes, son harmonie vaporeuse, quintes parallèles, superpositions bitonales — et pourtant, la certitude finale d'ut majeur[4] ».

Bibliographie modifier

Discographie modifier

Références modifier

  1. a b et c Halbreich 1987, p. 193.
  2. a b et c Sacre 1998, p. 522.
  3. Sacre 1998, p. 522-523.
  4. Sacre 1998, p. 523.

Liens externes modifier