Sonate K. 517

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 517
mineur2/2, Prestissimo, 109 mes.

K.516K.517 → K.518
L.265L.266 → L.267
P.516P.517 → P.518
F.460F.461 → F.462
XIII 3 ← Venise XIII 4 → XIII 5
XV 2 ← Parme XV 3 → XV 4
I 59Münster I 60 → I 61
69 ← Cary 70 → 71
25 ← Fitzwilliam 26 → 27

La sonate K. 517 (F.461/L.266) en mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 517, notée Prestissimo, forme une paire avec la sonate précédente. Le manuscrit de Parme présente celle-ci (no 3), puis la K. 516 (no 4), en indiquant qu'il faut jouer la no 3 d'abord, contrairement à Venise[1] que suivent Ralph Kirkpatrick et les autres sources.


 
Début de la sonate en ut majeur K. 517, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

 
Début de la sonate dans le volume XV du manuscrit de Parme (1757). L'annotation du copiste : « La sonate qui suit doit être jouée en premier ». Venise présente la paire, mais celle-ci en second.

Les sources principales sont le numéro 4 du volume XIII (Ms. 9784) de Venise (1757) et Parme XV 3 (Ms. A. G. 31420). Les autres sources sont Münster I 60 (1756, Sant Hs 3964) et Vienne D 10[2]. Une copie figure à Cambridge, ms. 32 F 12 (no 26)[3], et une autre à la Morgan Library, ID 316355, Cary 703 (no 70)[4].

Interprètes modifier

Fichier audio
Domenico Scarlatti, Sonates K. 516 & 517
noicon
interprétées au clavecin par Ralph Kirkpatrick (1954)

La sonate K. 517 est jouée au piano notamment par Christian Zacharias (1979, EMI), John McCabe (1981, Divin Art), András Schiff (1987, Decca), Aline Zylberajch (2005, Ambronay) et Anne Queffélec (2014).

Au clavecin, elle est enregistrée par Scott Ross (1985)[5], Virginia Black (1986, EMI), Trevor Pinnock (1986, Archiv), Robert Wooley (1987, EMI), Andreas Staier (1991, DHM), Colin Booth (1994, Olympia), Sergio Vartolo (Bongiovanni), Luc Beauséjour (2003, Analekta), Richard Lester, (2004, Nimbus, vol. 5), Pierre Hantaï (2005), Carole Cerasi (2010, Metronome), Enrico Baiano (2012, Stradivarius) et Frédérick Haas (2016, Hitasura).

David Schrader l'a défendue au piano-forte (1997, Cedille).

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 231.
  2. Kirkpatrick 1982, p. 473.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 429.
  4. Yáñez Navarro 2016, p. 139.
  5. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier