Sonate K. 482

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 482
fa majeur2/2, Allegrissimo, 94 mes.

K.481K.482 → K.483
L.434L.435 → L.436
P.355P.356 → P.357
F.425F.426 → F.427
XI 28 ← Venise XI 29 → XI 30
XIII 27 ← Parme XIII 28 → XIII 29
I 15Münster I 16 → I 17
34 ← Cary 35 → 36

La sonate K. 482 (F.426/L.435) en fa majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 482, en fa majeur, notée Allegrissimo, est la sonate centrale d'un triptyque avec la sonate précédente dans le relatif mineur et la sonate suivante de même tonalité. Parmi les curiosités, figurent de petits croisements de mains en alternance dans les conclusions de chaque section[1]. Plusieurs éléments particuliers se rejoignent pour former un tout cohérent : tout d'abord, une figure non thématique saisissante dans la tonalité d'origine qui ouvre la sonate comme un lever de rideau, avec un arpège, suivi d'un court canon ; deuxièmement, l'utilisation de tierces en séquence tout au long de la pièce ; enfin, un traitement des cadences par Scarlatti, au moyen d'interférences chromatiques, comme Sutcliffe le dit, qui « semble réinventer la cadence »[2],[3] (voir également la seconde partie de la sonate K. 242 et la 495). À noter que mesure 90 se cachent des quintes parallèles entre les voix et même un triton au quatrième temps[2].

Giorgio Pestelli la rapproche de la similaire sonate K. 473[4].


 
Premières mesures de la sonate en fa majeur K. 482, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 29 du volume XI (Ms. 9782) de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XIII 28 (Ms. A. G. 31418), Münster (D-MÜp) I 16 (Sant Hs 3964) et Vienne G 30 (VII 28011 G)[5] et Q 15114 (no 4)[6]. Une copie figure à la Morgan Library, manuscrit Cary 703 no 35[7],[8].

Interprètes modifier

La sonate K. 482 est défendue au piano, notamment par Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5) et Goran Filipec (2017, Naxos, vol. 19) ; au clavecin, elle est jouée par Scott Ross (1985, Erato)[9], Richard Lester (2004, Nimbus, vol. 4) et Pieter-Jan Belder (2007, Brilliant Classics, vol. 11).

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 227 (159).
  2. a et b Sutcliffe 2008, p. 178.
  3. Grante 2017, p. 15.
  4. Pestelli 1967, p. 237.
  5. Kirkpatrick 1982, p. 472.
  6. Yáñez Navarro 2016, p. 173.
  7. (en) Pierpont Morgan Library Dept. of Music Manuscripts and Books, « Mary Flagler Cary Music Coll. — Cary ID 316355, ms. 703 », sur morganlibrary.org.
  8. Yáñez Navarro 2016, p. 138.
  9. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier