Sonate K. 472

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 472
si bémol majeur
, Andante, 79 mes.

K.471K.472 → K.473
L.98L.99 → L.100
P.474P.475 → P.476
F.415F.416 → F.417
XI 18 ← Venise XI 19 → XI 20
XIII 18 ← Parme XIII 19 → XIII 20
I 6Münster I 7 → I 8
31 ← Cary 32 → 33

La sonate K. 472 (F.416/L.99) en si bémol majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 472, en si bémol majeur, notée Andante, forme une paire avec la sonate suivante de même tonalité, mais d'un mouvement rapide. La première est d'une écriture simple et présente une séquence d'un rythme en décalage aux deux mains[1]. Les deux sonates célèbrent la joie et évoquent globalement la commedia dell'arte[2]. Une disposition analogue se retrouve dans la sonate K. 267 et surtout dans la K. 254[1].


 
Première section et début de la seconde, de la sonate en si bémol majeur K. 472, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 19 du volume XI (Ms. 9782) de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XIII 19 (Ms. A. G. 31418), Münster I 7 (Sant Hs 3964) et Vienne C 7 (VII 28011 C)[3]. Une copie figure à la Morgan Library, manuscrit Cary 703 no 32[4],[5].

Interprètes modifier

La sonate K. 472 est défendue au piano, notamment par Alexandre Tharaud (2010, Virgin), Gottlieb Wallisch (2007, Naxos, vol. 11) et Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5) ; au clavecin, elle est jouée par Scott Ross (1985, Erato)[6], Pierre Hantaï (1992, Astrée), Richard Lester (2004, Nimbus, vol. 4), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 10), Mario Martinoli (2015, Etcetera) et Andrés Alberto Gómez (2017, Several Records/Vanitas).

Notes et références modifier

  1. a et b Chambure 1985, p. 226 (157).
  2. Grante 2017, p. 14.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 472.
  4. (en) Pierpont Morgan Library Dept. of Music Manuscripts and Books, « Mary Flagler Cary Music Coll. — Cary ID 316355, ms. 703 », sur morganlibrary.org.
  5. Yáñez Navarro 2016, p. 138.
  6. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier