Sonate K. 421

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 421
ut majeur
, Allegro, 142 mes.

K.420 ← K.421 → K.422
L.251 ← L.252 → L.253
P.458 ← P.459 → P.460
F.366 ← F.367 → F.368
X 3 ← Venise X 4 → X 5
XI 29 ← Parme XI 30 → XII 1
III 57Münster III 58 → III 59

La sonate K. 421 (F.367/L.252) en ut majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate en ut majeur K. 421, notée Allegro à  
 
, est liée à la sonate précédente dans toutes les sources. De forme simple[1] de type A—B—A’—B’, chaque membre possède des durées identiques, nettement séparées par un point d'orgue (mesures 30 et 106). La sonate repose sur un mouvement perpétuel d'une figure de doubles croches juste après la courte ouverture[2]. Ralph Kirkpatrick recommande de jouer ces passages, notamment son extension mesures 31 et suivantes, comme quatre pupitres différents d'un orchestre[3].

Elle figure les sonorités d'« une véhémente et audacieuse musique de mandoline » ou « de chitarra battente calabraise, avec des échos de fanfare de village »[1], comme on peut l'entendre dans des dizaines de sonates[4].

Ces répétitions de notes rapides, qui nécessitent « une indépendance des doigts peu commune à l'époque de Scarlatti », se présentent également dans les sonates K. 141, 366 et 455[5].


 
Première mesures de la Sonate en ut majeur K. 421, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 4 du volume X de Venise (1755), copié pour Maria Barbara ; l'autre est Parme XI 30. Les autres sources manuscrites sont Münster III 58 et Vienne F 6[6].

Interprètes modifier

Fichier audio
Domenico Scarlatti, Sonates K. 420 & 421
noicon
interprétées au clavecin par Ralph Kirkpatrick (1954)

Au piano, la sonate K. 421 est défendue par Carlo Grante (vol. 4) et Andrea Molteni (2021, Piano Classics). Au clavecin, elle est enregistrée par Scott Ross (Erato, 1985)[7], Virginia Black (1986, EMI), Andreas Staier (1992, DHM), Władysław Kłosiewicz (1997, CD Accord), Sergio Vartolo (1998, Stradivarius, vol. 3), Francesco Cera (2009, Brilliant Classics) et Sergio Vartolo (Stradivarius).

Notes et références modifier

  1. a et b Candé 2000, p. 613.
  2. Chambure 1985, p. 220.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 324.
  4. Kirkpatrick 1982, p. 230.
  5. Kirkpatrick 1982, p. 216.
  6. Kirkpatrick 1982, p. 471.
  7. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier