Sonate K. 390

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 390
sol majeur4/4, Allegro, 117 mes.

K.389K.390 → K.391
L.233L.234 → L.235
P.347P.348 → P.349
F.335F.336 → F.337
IX 2 ← Venise IX 3 → IX 4
X 30 ← Parme XI 1 → XI 2
III 38Münster III 39 → III 40

La sonate K. 390 (F.336/L.234) en sol majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 390, en sol majeur, notée Allegro, forme un couple avec la sonate suivante de même tonalité et de « goût français »[1], deux œuvres qui ouvrent le volume XI du manuscrit de Parme. Avec les couples K. 388 et 389, 392 et 393, Scarlatti use des mêmes successions de mesure : d'abord en  , puis en une pièce au caractère de danse, des menuets à  
 
(la K. 391 qui suit est seulement notée dans Parme)[2].

Dans la K. 390, le compositeur fait montre d'espièglerie, un exemple typique où transparaît la joie de jouer le clavecin, avec ses accents et mordants qui imitent le son des instruments folkloriques. La pièce est une sorte d'étude en arpèges de sixtes brisées[1].


 
Premières mesures de la sonate en sol majeur K. 390, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 3 du volume IX de Venise (1754), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XI 1, Münster II 6 et Vienne E 35[3].

Interprètes modifier

La sonate K. 390 est peu jouée, mais défendue au piano notamment par Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 4) et Duanduan Hao (2015, Naxos, vol. 16) ; au clavecin par Scott Ross (1985, Erato)[4], Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 4) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 9).

Notes et références modifier

  1. a et b Grante 2016, p. 14.
  2. Chambure 1985, p. 213.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 470.
  4. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier