Sonate K. 149

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K.149
la mineur4/4, Allegro, 33 mes.

K.148K.149 → K.150
L.92L.93 → L.94
P.240P.241 → P.242
F.98F.99 → F.100
I 1 ← Venise I 2 → I 3
I 1 ← Parme I 2 → I 3

La sonate K. 149 (F.99/L.93) en la mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate en la mineur K. 149, notée Allegro à  . Avec la sonate précédente qui ouvre le tome un du manuscrit de Venise, Scarlatti commence une nouvelle série d'œuvres radicalement différentes des précédentes. Plus courtes et plus simples, elles répondent à la promesse du compositeur dans sa préface des Essercizi où il écrit : « et plus volontiers alors obéirai-je à d'autres ordres de te complaire par un style plus facile et plus varié ». Les vingt-neuf sonates (le no 29 du volume I, étant une copie de la K. 129 figurant déjà dans le volume XV, de 1749) sont groupées tant à Venise qu'à Parme où l'index les titre toccata[1].

« Toute cette œuvre semble imprégnée d'un esprit intimiste qui convient parfaitement à la sonorité chaude du piano-forte »[2]. C'est ce que pense Ralph Kirkpatrick, qui évoque cette sonate en exemple d'une conception pour cet instrument, bien que la transition clavecin-piano soit « pratiquement imperceptible », même chez les viennois[3]. Cependant : « Les basses n'ont pas cette vivacité cette couleur auxquelles il nous a habitué. Au clavecin, elles paraissent inertes et dépourvues d'harmoniques, comme un continuo sans réalisation »[4].


 
Premières mesures de la sonate en la mineur K.149, de Domenico Scarlatti.


Le manuscrit principal est le numéro 2 du volume I de Venise (1752), copié pour Maria Barbara ; l'autre est Parme I 2[5].

Interprètes modifier

La sonate K. 149 est défendue au piano notamment par Gottlieb Wallisch (2007, Naxos, vol. 11), Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 1), Pi-hsien Chen (en) (2012, Hat Now ART) Andrea Bacchetti (2013, RCA), Anne Queffélec (2014, Mirare) et Maria Walzer 2014, Orlando) ; au clavecin, outre Scott Ross (Erato, 1985)[6], Richard Lester (2001, Nimbus, vol. 1) et Frédérick Haas (2016, Hitasura).

L'œuvre est souvent jouée à la guitare, notamment par Roberto Aussel (2005, Æon) et Thibault Cauvin (2013, Sony). Cristina Bianchi l'enregistre à la harpe (2019, Oehms) et Marco Ruggeri (2006, MV Cremona) à l'orgue.

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 188.
  2. Tranchefort 1987, p. 641.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 212.
  4. Kirkpatrick 1982, p. 211.
  5. Kirkpatrick 1982, p. 464.
  6. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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