Siège de Coria (1142)

Le second siège de Coria mené par l'empereur Alphonse VII de León et Castille commença début et prit fin avec la capitulation et la prise de la ville en juin de la même année[1],[2].

Contexte

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La Chronique d'Alphonse III mentionne une possible prise de la ville et d'autres lieux au sud par Alphonse III des Asturies, étant probablement motivé par sa volonté d'approfondir la dépopulation du territoire que le conquérir[3]. Elle fut conquise par Alphonse VI de León en , dans un mouvement stratégique qui lui permet de créer une avancée menaçant les villes musulmanes importantes de Tolède et Badajoz[4] avant la conquête de Tolède en 1085. Elle fut maintenu comme ville chrétienne, de manière précaire, jusqu'en 1110-1113 quand elle tomba dans les mains de l'Empire almoravides[5] après la mort d'Alphonse VI en 1109. Alphonse VII avait assiégé la ville une première fois — lieu le plus important du système central du Tage[6] — en vain en , opération militaire durant laquelle Rodrigo Martínez tomba au combat[7].

Déroulement

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Sources

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Références

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Bibliographie

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  • (es) Francisco Casillas Antúnez, La toponimia de la tierra de Coria, Universidad de Extremadura, Servicio de Publicaciones, (ISBN 9788477237983)
  • (es) Juan Luis de la Montaña Conchiña et Julián Clemente Ramos, « La Extremadura cristiana (1142-1230): ocupación del espacio y transformaciones socioeconómicas », Historia. Instituciones. Documentos, no 21,‎ , p. 83-124 (ISSN 0210-7716)
  • (es) David Porrinas González, « « Reconquista » y operaciones militares en los siglos centrales de la Edad Media en Extremadura », dans Bruno Franco Moreno, Miguel Alba et Santiago Feijoo, Frontera inferior de al-Andalus, (ISBN 978-84-615-6551-1, lire en ligne), p. 295-232
  • (es) José Miranda Calvo, « La Conquista de Toledo por Alfonso VI », Toletum: boletín de la Real Academia de Bellas Artes y Ciencias Históricas de Toledo, no 7,‎ , p. 101-151 (ISSN 0210-6310, lire en ligne)
  • (en) Simon Barton, « Two Catalan Magnates in the Courts of the Kings of León–Castile: The Careers of Ponce de Cabrera and Ponce de Minerva Re-examined », Journal of Medieval History, vol. 18, no 3,‎ , p. 233-266