Semanario Pintoresco Español
Semanario Pintoresco Español est une publication périodique culturelle fondée à Madrid (Espagne) en 1836 par Ramón de Mesonero Romanos.
Semanario Pintoresco Español | ||
Discipline | Culture | |
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Langue | Espagnol | |
Publication | ||
Maison d’édition | Imp. de D. Tomás Jordán[1] (Madrid, Espagne) | |
Période de publication | à | |
Fréquence | Hebdomadaire | |
Indexation | ||
ISSN | 2171-0538 | |
OCLC | 733283312 | |
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Histoire
modifierLe Semanario Pintoresco Español est fondé par Ramón de Mesonero Romanos[2],[3] en 1836 comme une revue hebdomadaire publiée tous les dimanches à Madrid à partir du [4],[5]. Mesonero Romanos souhaite que la revue suive le modèle d'« entreôt pittoresque[N 1] » qui triomphe en Angleterre et en France, qu'il définit par quatre concepts : apolitisme, instruction, variété et bon marché[N 2],[3].
Afin de créer la revue, il importe de France sa presse mécanique, d'une grande avancée technique : il introduit la gravure sur bois qui permet d'imprimer la gravure en même temps que le texte et permet de copier à l'infini[3].
Du au dernier numéro, la revue affiche le sous-titre « Lecture familiale, encyclopédie populaire[N 3] ».
La revue a joui d'une grande diffusion pour l'époque : 6 000 abonnés[3].
Selon Trancón Lagunas, Semanario Pintoresco Español aurait formé, avec El Museo Universal et Museo de las Familias la trilogie des revues les plus importantes du siècle [en Espagne] jusqu'à la Révolution de 1868[N 4].
Contenus
modifierSont fréquemment incluses dans la publication des « légendes et traditions espagnoles, contes, romans et biographies romancées[N 5] » dans un contenu éclectique[7], mais dont la thématique costumbriste est la plus importante[7],[2]. Mesonero Romanos était opposé au romantisme et au classicisme et souhaitait « populariser au plus grand nombre les connaissances utiles et agréables[N 6] » concernant les sciences, la littérature et les arts[3].
La revue est organisée en sections fixes comme « Costumbres » (mœurs), « España pintoresca » (l'Espagne pittoresque), « Bellas Artes » (beaux-arts), « Crítica literaria » (critique littéraire), etc.[3].
La revue est décrite comme la revue qui, en Espagne, « a consolidé le modèle de publication familial, de divulgation et de loisirs[N 7]. »
Collaborateurs
modifierÁngel Fernández de los Ríos (es), le dernier directeur de la revue[8], a pu s'entourer de la collaboration d'auteurs comme Ramón de Mesonero Romanos lui-même, Teodoro Guerrero y Pallarés[5], Juan Ariza (es)[2], Antonio Gil y Zárate[3], Manuel Bretón de los Herreros (es)[3], Eugenio Hartzenbusch e Hiriart (es)[3], Carolina Coronado[3], Fernán Caballero[3], et de poète tels que José Zorrilla[3], Salvador Bermúdez de Castro (es)[3], Enrique Gil y Carrasco (es)[3].
Pour la réalisation graphique, de nombreux illustrateurs et graveurs ont été sollicités, comme Vicente Urrabieta (es)[9], Bernardo Rico y Ortega[10], Cecilio Pizarro[11], Vicente Castelló[12], Antonio Bravo[13], Calixto Ortega[14], Carlos Múgica y Pérez (es)[15], Fernando Miranda[16], Manuel Lázaro Burgos[17], Ildefonso Cibera[18], Cruz[19], Félix Batanero (es)[20], Eusebio Zarza[21], José Méndez[22], Murcia[23], Coderch[24], José María Avrial y Flores (es)[25], Jesús Avrial y Flores[26], Francisco Lameyer y Berenguer[3], ou encore Leonardo Alenza.
Notes et références
modifier- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Semanario Pintoresco Español » (voir la liste des auteurs).
Notes
modifier- Texte original : « almacén pintoresco »
- Texte original : « apoliticismo, instrucción, variedad y baratura »
- Texte original : « lectura de familias, enciclopedia popular[3] »
- Texte original : « la trilogía de revistas españolas más importantes del siglo hasta la revolución del 68[6] »
- Texte original : « leyendas y tradiciones españolas, cuentos, novelas y biografías noveladas »
- Texte original : « popularizar entre la multitud aquellos conocimientos útiles o agradables[3] »
- Texte original : « consolidó el modelo de publicación familiar, de divulgación y de entretenimiento[2] »
Références
modifier- (es) Institut Cervantes, « Fiche du Semanario Pintoresco Español », sur cervantesvirtual.com (consulté le ).
- Amores García 1998, p. 25.
- (es) Bibliothèque nationale d'Espagne, « Fiche et hémérothèque du Semanario Pintoresco Español », sur hemerotecadigital.bne.es (consulté le ).
- Simón Díaz 1946, p. ix.
- Rubio Cremades 1998, p. 253.
- Trancón Lagunas 2000, p. 66.
- Rubio Cremades 1998, p. 249-251.
- Amores García 2004, p. 79.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 254.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 163.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 121-122.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 133-134.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 92-93.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 84-85.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 70.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 53.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 98.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 139.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 161.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 67.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 290.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 43.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 73.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 191.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 54.
- Ossorio y Bernard 1868, p. 52.
Annexes
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (es) Montserrat Amores García, « "Cuentos de vieja", de Juan de Ariza. La primera colección de cuentos folclóricos españoles », dans Jaume Pont, El cuento español en el siglo XIX. Autores raros y olvidados, Lleida, Universitat de Lleida, (ISBN 9788484095491, lire en ligne), p. 25-46.
- (ca) Montserrat Amores García, « La crítica literaria de la novela francesa en el "Semanario Pintoresco Español" », dans Marta Giné Janer, Yolanda Domínguez, Premsa hispànica i literatura francesa al segle XIX. Petites i grans ciutats, (ISBN 9788484095217, lire en ligne), p. 79-93.
- (es) Manuel Ossorio y Bernard, Galería biográfica de artistas españoles del siglo XIX, vol. 1, Madrid, Imprenta de Ramón Moreno, (lire en ligne).
- (es) Manuel Ossorio y Bernard, Galería biográfica de artistas españoles del siglo XIX, vol. 2, Madrid, Imprenta de Ramón Moreno, (lire en ligne).
- (es) Enrique Rubio Cremades, « "El Semanario Pintoresco Español": el artículo de costumbres y géneros afines », dans Actas del XII Congreso de la Asociación Internacional de Hispanistas 21-26 de agosto de 1995, Birmingham, vol. 4, (ISBN 0-7044-1902-5, lire en ligne), p. 248-253.
- (es) José Simón Díaz, Semanario pintoresco español (Madrid, 1836-1857), Madrid, Instituto "Nicolás Antonio" del Consejo Superior de Investigaciones Científicas, (lire en ligne).
- (es) María Monserrat Trancón Lagunas, La literatura fantástica en la prensa del romanticismo, Institució Alfons el Magnánim, (ISBN 84-7822-331-2).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- (es) Bibliothèque nationale d'Espagne, « Fiche et hémérothèque du Semanario Pintoresco Español », sur hemerotecadigital.bne.es (consulté le ).
- (es) Institut Cervantes, « Hémérothèque complète du Semanario Pintoresco Español », sur cervantesvirtual.com (consulté le ).
- (es) Communauté de Madrid, « Hémérothèque complète du Semanario Pintoresco Español », sur bibliotecavirtualmadrid.org (consulté le ).