Section de la Fontaine-de-Grenelle

section révolutionnaire de Paris

La section de la Fontaine-de-Grenelle était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne[1].

Représentants

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Elle était représentée à la Commune de Paris par[2] :

Historique

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La section de la Fontaine-de-Grenelle conserva son nom tout au long de la Révolution.

Territoire

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Une fraction du faubourg Saint-Germain entre la Seine et la rue de Grenelle, d’une part, et les rues de Bourgogne et des Saints-Pères de l’autre.

Limites

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Le bord de la rivière, du pont de Louis XVI à la rue des Saints-Pères ; la rue des Saints-Pères, à droite, jusqu’à la rue de Grenelle ; la rue de Grenelle, à droite, depuis la rue des Saints-Pères jusqu’à la rue de Bourgogne ; la rue de Bourgogne, à droite, jusqu’à la rivière[3].

Intérieur

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Les rues de Bourbon, de l'Université, Saint-Dominique, à prendre de la rue de Bourgogne à la rue des Saints-Pères ; la rue du Bac, depuis la rue de Grenelle jusqu’au Pont Royal ; les rues de Bellechasse, de Poitiers, de Verneuil, de Beaune, Sainte-Marie, Saint-Guillaume, des Rosiers, etc. ; et généralement tous les rues, places, culs-de-sac, etc., enclavés dans cette limite.

La section de la Fontaine-de-Grenelle se réunissait dans l’église des Jacobins-Saint-Dominique, aujourd'hui Saint-Thomas-d'Aquin, située sur la place du même nom.

Population

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12 550 habitants, dont 985 ouvriers et 790 économiquement faibles. La section comprenait 2 000 citoyens actifs.

9 Thermidor an II

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Lors de la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II (), la section de la Fontaine-de-Grenelle resta fidèle à la Convention nationale.

Rapport d’Edme-Bonaventure Courtois :

« La section de Grenelle, loin de s’assembler au vœu de la Commune rebelle, a marché sur-le-champ, et dès le soir, pour défendre la Convention, à qui elle a juré le plus inviolable attachement. Le lendemain, quand le coup a frappé les traîtres les eût abattus, elle s’est réunie, a renouvelé le serment de fidélité à la Convention, et a confirmé ce qu’avait fait le comité civil. Ce comité s’est montré pur, sans dévier des principes ; il a refusé toute communication avec la commune, et a fait exécuter les lois de la convention. Il a été parfaitement secondé par le comité révolutionnaire, qui s’est conduit dans le même sens, et qui a fait arrêter par la suite les individus prévenus de complicité avec les conspirateurs. »

Évolution

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Après le regroupement par quatre des sections révolutionnaires par la loi du 19 vendémiaire an IV () qui porte création de 12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du , le quartier du Faubourg-Saint-Germain (10e arrondissement de Paris)[4].

Lien externe

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Notes et références

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