Sanctuaire du Sacré-Cœur-de-Jésus de Harleigh

Le sanctuaire du Sacré-Cœur-de-Jésus est un ancien site de l’Église catholique situé à Harleigh (en) dans l’État de Pennsylvanie aux États-Unis. La Conférence des évêques catholiques des États-Unis l’a désigné sanctuaire national en — ce qui en fait le troisième ou quatrième[Note 1] —, et il a gardé ce statut jusqu’à sa fermeture en [4].

Sanctuaire du Sacré-Cœur-de-Jésus
Présentation
Culte catholicisme
Dédicataire le Sacré-Cœur de Jésus
Type sanctuaire national (-)
Rattachement diocèse de Scranton
Début de la construction
Géographie
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
État Drapeau de la Pennsylvanie Pennsylvanie
Comté comté de Luzerne
Township Hazle (en)
CDP Harleigh (en)
Coordonnées 40° 58′ 58″ nord, 75° 58′ 09″ ouest

Carte

Historique modifier

Le sanctuaire est créé par le prêtre Girard Angelo lorsqu’il investit l’église paroissiale Saint-Raphaël de Harleigh (en)[4]. La construction débute le [5], et l’entrée est bénie l’année suivante le , pour la fête du Sacré-Cœur[4]. L’évêque J. Carroll McCormick (en) renomme la paroisse « Sacré-Cœur-de-Jésus »[5].

La Conférence des évêques catholiques des États-Unis le désigne sanctuaire national en  ; il accueille jusqu’à 100 000 visiteurs par an, pour la plupart par dans le cadre de tours organisés en bus[5],[4]. Le fondateur décède en  ; le sanctuaire ferme peu de temps après, le , pour des raisons financières[4].

Description modifier

Le sanctuaire comprend un autel extérieur en granite surplombé d’une statue du Sacré-Cœur de Jésus en marbre blanc de Carrare surmontée d’une grande couronne et d’une croix dorées[5], cinq bassins circulaires symbolisant les plaies du Christ[5], d’un chemin présentant les douzes promesses du Christ à Marguerite-Marie Alacoque[5], sur lequel on trouve des chapelles de la taille de petits bungalows de camping, une salle de restauration[4]

Il intègre l’église paroissiale[5].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Le sanctuaire Petite-Fleur de Royal Oak dans le Michigan, désigné en , est le cinquième[1] ; et la basilique de l’Assomption de Baltimore dans le Maryland, et le sanctuaire de la Miséricorde-Divine de Stockbridge au Massachusetts, ont été désignés avant, respectivement en [2] et [3].

Références modifier

  1. (en) « National Shrine of the Little Flower Basilica » [« Basilique du sanctuaire Petite-Fleur »], sur pilgrim-info.com (consulté le ), onglet « Tips for visitors » (« Conseils aux visiteurs ») : « In 1998, the United States Bishops’ Conference declared the site a National Shrine, one of only five in the country. » (« En , la Conférence des évêques catholiques des États-Unis a désigné le site sanctuaire national, l’un des cinq seuls du pays. »)
  2. (en) « Baltimore Basilica – America’s First Cathedral » [« La basilique de Baltimore, première cathédrale américaine »], sur pilgrim-info.com (consulté le ), onglet « History facts » (« Faits historiques ») : « […] and in 1993, the National Conference of Catholic Bishops designated the Cathedral a National Shrine. » (« […] et en , la Conférence des évêques catholiques des États-Unis a désigné la cathédrale sanctuaire national. »)
  3. (en) « History of the Shrine » [« Histoire du sanctuaire »], sur shrineofdivinemercy.org, site du sanctuaire de Stockbridge (consulté le ) : « And in 1996, the Shrine, built in honor of The Divine Mercy and Mary Immaculate, was honored with the title of National Shrine of The Divine Mercy. » (« Et en , le sanctuaire, construit en l’honneur de la Divine Miséricorde et de Marie Immaculée, est honoré du titre de sanctuaire national de la Miséricorde-Divine. »)
  4. a b c d e et f (en) Cheri Sundra, « Losing My Religion: Abandoned National Shrine of the Sacred Heart of Jesus near Hazleton » [« J’en perds ma religion : sanctuaire national du Sacré-Cœur-de-Jésus abandonné près d’Hazleton »], (consulté le ).
  5. a b c d e f et g (en) Joseph Pronechen, « An Inspiring Shrine to the Sacred Heart of Jesus » [« Un sanctuaire inspirant au Sacré-Cœur-de-Jésus »], sur ncregister.com, Trumbull, (consulté le ).

Voir aussi modifier