Le safari est une race de chat originaire des États-Unis, issu d'une hybridation entre un chat de Geoffroy et un chat domestique. Ce chat de grande taille est caractérisé par sa robe à poils courts au motif spotted tabby. La race reste très anecdotique avec soixante-dix individus décomptés en 2007 et aucun standard reconnu.

Safari
Image illustrative de l’article Safari (chat)
Région d’origine
Région Drapeau des États-Unis États-Unis
Caractéristiques
Taille Grande
Poids Environ 15 kg pour les F1 et 11 kg ensuite
Poil Court
Robe Spotted tabby

Historique

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Un chat de Geoffroy au zoo de Pont-Scorff, Morbihan, France

Le safari est issu d'un croisement entre un chat domestique et un chat de Geoffroy (Leopardus geoffroyi)[1]. Ces croisements ont commencé dans les années 1970 pour la recherche contre la leucémie faite par l'Université de Washington[2]. En raison de ces différents problèmes, l'université abandonne vite ces croisements et des éleveurs prennent la relève. Cependant la race a du mal à se développer et reste rare.

Les premiers noms choisis pour la race ont été « criollo » ou encore « appaloosa ». Le terme « safari » a été choisi pour rappeler le côté exotique de cette race[3].

Les croisements entre chat domestique et chat de Geoffroy sont antérieurs à ceux du bengal et ont rapidement diminué du fait des difficultés d'élevage. Cependant, depuis l'essor que connaît le bengal, quelques éleveurs de safaris espèrent que cette nouvelle race connaîtra le même succès[3]. On compte fin 2007, moins de soixante-dix individus enregistrés par la TICA[4] dans le monde et principalement aux États-Unis.

Standards

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Il n'existe actuellement aucun standard pour le safari.

Les safaris F1 pèsent dans les 15 kilos, tandis que les générations suivantes on atteint un poids moyen de 11 kilos.

Ils ont le poil court avec un motif spotted tabby, c'est-à-dire une robe constellée de taches noires pleines (à la différence de la race bengal qui possède des rosettes). Le patron original peut être mêlé aux nombreuses couleurs des chats domestiques, tels que le colourpoint ou l'écaille-de-tortue[3].

Caractère

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Malgré leurs origines sauvages, dès la première génération, ces chats seraient très faciles à vivre. Ils seraient également affectueux, intelligents et auraient une forte personnalité[2]. Ces traits de caractère restent toutefois parfaitement individuels et sont avant tout fonctions de l'histoire de chaque chat.

Élevage

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Les croisements entre les deux espèces sont très difficiles pour des raisons génétiques. En effet, le chat de Geoffroy possède 36 chromosomes tandis que les chats domestiques en ont 38[5]. Il en résulte des chatons ayant 37 chromosomes et dont la taille augmente radicalement à l'âge adulte comparé à celle des parents : un hybride de première génération (F1)[6] atteint environ 12 kg pour les mâles et 8 kg pour les femelles[2]. Les générations suivantes retrouvent une taille plus normale. De plus, la gestation est modifiée et est plus longue que celle du chat domestique[2].

Controverses

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Le croisement entre un félin sauvage et le chat domestique est considéré comme une menace pour l'espèce sauvage du fait que les animaux reproducteurs sont souvent importés illégalement[7] et favorise donc le commerce des espèces menacées[8].

Notes et références

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  1. Rémy Marion (dir.), Cécile Callou, Julie Delfour, Andy Jennings, Catherine Marion et Géraldine Véron, Larousse des félins, Paris, Larousse, , 224 p. (ISBN 2-03-560453-2 et 978-2035604538, OCLC 179897108)., p. 95
  2. a b c et d (en) « Safari », Savannah Breeders (consulté le )
  3. a b et c (en) « Cat breed », Meassy beast (consulté le )
  4. Chiffre fourni par la TICA sur le site de la chatterie Marechal Safari Cat. Site consulté le 21 novembre 2008.
  5. Peter Jackson et Adrienne Farrell Jackson (trad. Danièle Devitre, préf. Dr Claude Martin, ill. Robert Dallet et Johan de Crem), Les Félins : Toutes les espèces du monde, Turin, Delachaux et Niestlé, coll. « La bibliothèque du naturaliste », , 272 p., relié (ISBN 978-2603010198 et 2-603-01019-0), p. 8
  6. La première génération issue de l'hybridation est qualifiée de F1, puis F2 pour la deuxième génération après l'hybridation (safari x safari), puis F3, etc.
  7. Rémy Marion, op. cit., p. 39
  8. Grégory, « Halte aux Bengales! », Parc des félins (consulté le )

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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