Sada Mire

archéologue somalienne, suédoise et somalilandaise

Sada Mire, née en juillet 1976 à Hargeisa, en Somalie, est une archéologue suédoise et s'identifiant également comme somalilandaise.

Jeunesse

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Elle grandit à Mogadiscio. Sa mère est sage-femme[1][source insuffisante]. Son père, fonctionnaire de police, est tué quand Mire a 12 ans[2]. La guerre civile somalienne commence et la famille passe de camp en camp pour échapper aux combats[1][source insuffisante].

En 1991, elle fuit la Somalie avec sa mère et ses frères et sœurs. Elle et sa sœur jumelle, Sohur, émigrent en Suède où vit une sœur aînée qui y a obtenu l'asile, puis elles partent au Royaume-Uni pour leurs études[3].

Sada Mire étudie à l'université de Lund avant d'obtenir un «bachelor» à la School of Oriental and African Studies puis un master et un doctorat en archéologie au University College de Londres[4].

Carrière

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Sada Mire a effectué des recherches de terrain dans le nord de la Somalie, au Royaume-Uni, au Danemark, au Kenya et en Égypte. Elle a travaillé pour le Programme des Nations unies pour le développement. Elle a participé à une conférence TED[5], ainsi qu'à des comités de rédaction, dont celui de l'African Archaeological Review[6].

Elle obtient une bourse du département d'art et archéologie de la School of Oriental and African Studies de Londres.

En 2007, elle est à la tête du Département des antiquités du territoire séparatiste du Somaliland avec lequel elle lance un programme d'explorations archéologiques en 2007[4]. À la tête d'une équipe de cinquante personnes, elle découvre près de 100 sites d'art rupestre préhistorique à Dhambalin, près de la ville balnéaire de Berbera[4],[7].

Elle est également nommée à la tête du département d'archéologie au sein du ministère de la Culture du Somaliland, qu'elle quitte en 2011 pour fonder l'ONG Horn Heritage, chargée de collecter des financements pour financer ses recherches[1][source insuffisante].

Elle est assistant-professeur à l'université de Leyde[1][source insuffisante].

Afin de faire connaître le patrimoine culturel de son pays, poursuivre ses recherches archéologiques, financer son travail et obtenir l'inscription de certains sites au Patrimoine mondial de l'UNESCO[8], elle a créé l'organisation à but non lucratif Horn Heritage[4],[9].

Elle a également participé à la création du département du Tourisme et de l'Archéologie de la Somalie[10].

Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sada Mire » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c et d Marion Quillard, « La femme aux trésors », Vanity Fair n°29, novembre 2015, pages 110-117 et 167.
  2. (en) Amy Barth, « 5 Questions for the Woman Who Found Somalia's History », Discover Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) « Here today, gone tomorrow? Saving Somaliland's heritage », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b c et d (en) « Sada Mire: Uncovering Somalia's heritage », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Travels in Space, Time & Imagination at the TEDSalon in London », TED, (consulté le )
  6. (en) « Sada Mire », ucl.academia.edu (consulté le )
  7. (en) Dalya Alberge, « UK archaeologist finds cave paintings at 100 new African sites Scientist unearths 5,000-year-old rock art, including drawing of a mounted hunter, in Somaliland », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. C'est actuellement impossible, car la Somalie n'a pas signé l'accord l'instituant, et le Somaliland n'est pas reconnu par les instances internationales.
  9. (en) Stephanie Hegarty, « Sada Mire: Uncovering Somalia's heritage », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) « Meet Sada Mire, The World’s Only Active Somali Archaeologist », The Mary Sue, LLC (consulté le )

Liens externes

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