Sabot aux Pays-Bas

chaussure réalisée en taillant creusant un morceau de bois pour que le pied puisse s'y glisser, à noter qu'il est fait d'un seul tenant

Le sabot, nommé klomp (plur. : klompen) par les néerlandais, autrefois populaire et porté quotidiennement, est devenu un symbole des Pays-Bas vendu dans les magasins de souvenirs[1].

Une carotte et de la paille dans un klomp. Photo prise pour la Saint-Nicolas, décembre 1953. Agence Anefo

Les sabots sont réalisés avec du bois de saule ou de peuplier.

En 2017, il ne restait aux Pays-Bas qu'une trentaine de fabricants (dont 15 faisant du travail de qualité, selon Jack van der Voort, le président d'une association de défense des sabots) pour une production de 300 000 sabots par an[2], contre 9 millions dans les années 1950.

Selon une étude menée en 1997, la plupart des sabots en bois sont conformes aux normes néerlandaises et européennes des chaussures de sécurité[3]. Ils restent portés par un petit nombre de gens, comme les agriculteurs ou les festivaliers qui ne veulent pas se faire marcher sur les pieds dans les concerts. Lors des mesures prises contre la pandémie de Covid-19, la circulation à sens unique a pu mettre à mal les porteurs de sabots, qui avaient l'habitude de laisser leurs sabots à l'entrée[4]

Si les sabots traditionnels sont en baisse de production, différents types de chaussures s'en inspirent encore, qui elles sont plutôt à la mode[5] et qui n'ont jamais cessé d'inspirer des créateurs comme Viktor & Rolf[6], Swedish Hasbeens, Crocs, Miista, Caroline Biss, Net à porter, Aigle, Zalando, Birkenstock, Uggs[7].

On trouve des sabots jusque dans le musée Staline de Gori, en Géorgie, cadeau du CPN (Communistische Partij Nederland )[8]

Zaanse Schans abrite un atelier de fabrication de sabots.

Histoire modifier

Fabrication modifier

Le sabot aux Pays-Bas dans un passé récent modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Références modifier