SM UC-7
Unterseeboot UC-7
Type U.Boot de type UC I
Classe Unterseeboot type UC I
Histoire
A servi dans  Kaiserliche Marine
Commanditaire Kaiserliche Marine
Chantier naval AG Vulcan Stettin à Hambourg
N° de coque: 51
Commandé Novembre 1914
Lancement
Mise en service
Statut Coulé le 5 juillet 1916 au large de Zeebrugge
Équipage
Équipage 14 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 33,99 m
(Coque pressurisée: 26,92 mètres)
Maître-bau 3,15 m
(Coque pressurisée: 3,15 mètres)
Tirant d'eau 3,04 m
Tirant d'air 3,26 m
Déplacement 168 t (surface), 183 t (plongée)
Propulsion Transmission par 1 arbre
1 × moteur diesel 6 cylindres, 90 ch (67 kW)
1 × moteur électrique Siemens-Schuckert, 175 ch (130 kW)
Puissance 90 ch (surface)
175 ch (plongée)
Vitesse 6,2 nœuds (11,48 km/h) en surface
5,22 nœuds (9,66 km/h) en plongée
Profondeur 50 m
Caractéristiques militaires
Armement 12 mines dans 6 tubes internes de 1 m
1 mitrailleuse de pont (150 coups)
Rayon d'action 750 milles nautiques à 5 nœuds (1 390 km à 9,26 km/h) en surface
750 milles nautiques à 5 nœuds (1 390 km à 9,26 km/h) en surface

Le SM UC-7[Note 1] (ou Unterseeboot UC- 7) est un sous-marin allemand (U-Boot) de type UC I mouilleur de mines utilisé par la Kaiserliche Marine pendant la Première Guerre mondiale.

Conception modifier

Sous-marin allemand de type UC I, le SM UC-7 a un déplacement de 168 tonnes en surface et de 183 tonnes en immersion. Il avait une longueur totale de 33,99 m, une largeur de 3,15 m, et un tirant d'eau de 3,04 m. Le sous-marin était propulsé par un moteur diesel Daimler-Motoren-Gesellschaft à six cylindres et quatre temps, produisant 90 chevaux-vapeur (66 kW), un moteur électrique produisant 175 chevaux-vapeur (129 kW) et un arbre d'hélice. Il était capable de fonctionner à une profondeur de 50 mètres[1].

Le sous-marin avait une vitesse maximale en surface de 6,20 nœuds (11,48 km/h) et une vitesse maximale en immersion de 5,22 nœuds (9,67 km/h). Lorsqu'il est immergé, il peut parcourir 50 milles marins (93 km) à 4 nœuds (7,4 km/h) ; lorsqu'il fait surface, il peut parcourir 780 milles marins (1 440 km) à 5 nœuds (9,3 km/h). Le SM UC-7 était équipé de six tubes de mines de 100 centimètres, douze mines UC 120 et une mitrailleuse de 8 millimètres. Son équipage était composé de quatorze à dix-neuf membres[1].

Le SM UC-7 a été commandé le comme le septième d'une série de 15 navires de type UC I (numéro de projet 35a, attribué par l'Inspection des navires sous-marins), dans le cadre du programme de guerre d'expansion de la flotte. Les dix premiers navires de ce type, dont l'UC-7, ont été construits dans le chantier naval Vulcan à Hambourg. Le chantier naval, qui n'avait aucune expérience préalable dans la construction de sous-marins, a estimé la durée de construction du navire à 5-6 mois, et pour respecter ce délai, il a dû arrêter la construction de torpilleurs.

Affectations modifier

Comme la plupart des sous-marins de sa classe, le SM UC-7 est sous le commandement de la U-Flotille Flanders, qui faisait partie du Marinekorps Flandern (Corps des Marines flamands), et était déployé depuis Zeebrugge.

Commandement modifier

  • Oberleutnant zur See (Oblt.) Franz Wäger du au
  • Oberleutnant zur See (Oblt.) Georg Haag du au

Patrouilles modifier

Le SM UC-7 a réalisé 34 patrouilles pendant son service actif.

Navires coulés modifier

Les mines posées par le SM UC-7 ont coulé 31 navires marchands pour un total de 45 734 tonneaux, 1 navire de guerre de 3 520 tonnes et a endommagé 2 navires marchands pour un total de 6 151 tonneaux au cours des 34 patrouilles qu'il effectua.

Date Nom Nationalité Tonnage[Note 2] Destin[2]
HMT Malta   Royal Navy 138 Coulé
HMT Nadine   Royal Navy 150 Coulé
Savona   Royaume-Uni 1 180 Coulé
Churston   Royaume-Uni 2 470 Coulé
Koningin Emma   Pays-Bas 9 181 Coulé
Vigilant   Royaume-Uni 69 Coulé
Novocastrian   Royaume-Uni 1 151 Coulé
Texelstroom   Pays-Bas 1 601 Coulé
HMT William Morrison   Royal Navy 212 Coulé
Ignis   Royaume-Uni 2 042 Coulé
Ingstad   Norvège 780 Coulé
Knarsdale   Royaume-Uni 1 641 Coulé
HMT Speeton   Royal Navy 205 Coulé
Balgownie   Royaume-Uni 1 061 Coulé
Elswick Manor   Royaume-Uni 3 943 Endommagé
Arethusa   Royal Navy 3 520 Coulé
Dido   Royaume-Uni 4 769 Coulé
Mecklenburg   Pays-Bas 2 885 Coulé
Fauvette   Royaume-Uni 2 644 Coulé
HMT Ameer   Royal Navy 216 Coulé
Lowlands   Royaume-Uni 1 789 Coulé
HMT Valpa   Royal Navy 230 Coulé
Fulmar   Royaume-Uni 1 270 Coulé
HMD Hilary II   Royal Navy 78 Coulé
Cerne   Royaume-Uni 2 579 Coulé
Bourbaki   France 2 208 Endommagé
HMT Commandant   Royal Navy 207 Coulé
Avon   Royaume-Uni 1 574 Coulé
HMT Alberta   Royal Navy 209 Coulé
HMT Orcades   Royal Navy 270 Coulé
Tusnastabb   Norvège 859 Coulé
HMT Lena Melling   Royal Navy 274 Coulé
Dolcoath   Royaume-Uni 1 706 Coulé
Seaconnet   États-Unis 2 294 Coulé

Destin modifier

Le , le SM UC-7 appareille de Zeebrugge pour aller poser des mines au large des côtes anglaises et ne revient pas. Le , le SM UB-12 aperçoit un sous-marin que l'on pense être le UC-7, à l'ouest du banc de sable Bligh Bank, à 46 km d'Ostende. Le sous-marin en question aurait suivi une trajectoire qui le conduirait dans un champ de mines, mais dans le Verschollen[3] note que l'heure et le lieu seraient corrects si le UC-7 rentrait à la base. Les corps de deux membres d'équipage ont ensuite été rejetés sur la côte flamande le , , tandis que les corps des Oberleutnant zur See Haag et Fischer ont été retrouvés par des bateaux de pêche néerlandais près du Schowen Bank. On prétend que le 'UC-7 a été coulé par le destroyer britannique HMS Salmon le au large de Southwold, mais cela est mis en doute car la position signalée était trop éloignée de la zone d'opération du UC-7[4].

Une épave que l'on pense être celle du UC 7 a été localisée par des plongeurs ces dernières années.

Voir aussi modifier

Notes modifier

  1. "SM" pour "Seiner Majestät" (français : Sa Majesté) et combiné avec le U pour Unterseeboot peut être traduit comme Sous-marin de Sa Majesté.
  2. Le tonnage des navires marchands sont en Tonneaux. Les navires militaires sont désignés par le tonnage de leur déplacement.

Référence modifier

  1. a et b Gröner 1991, p. 30-31.
  2. https://uboat.net/wwi/boats/successes/uc7.html
  3. Messimer, Dwight R. (2002). Verschollen: World War I U-boat Losses. Naval Institute Press. (ISBN 1-55750-475-X)
  4. (en) Dwight R. Messimer, Verschollen : World War I U-boat losses, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 341 p. (ISBN 978-1-55750-475-3, OCLC 231973419), p. 244

Source modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier

Bibliographie modifier

  • (de) Bendert, Harald (2001). Die UC-Boote der Kaiserlichen Marine 1914-1918. Minenkrieg mit U-Booten. Hamburg, Berlin, Bonn: Mittler. (ISBN 3-8132-0758-7).
  • (en) Gröner, Erich; Jung, Dieter; Maass, Martin (1991). U-boats and Mine Warfare Vessels. German Warships 1815–1945. 2. Translated by Thomas, Keith; Magowan, Rachel. London: Conway Maritime Press. (ISBN 0-85177-593-4).
  • (en) Gardiner, Robert, ed. (1985). Conway's All the World's Fighting Ships, 1906–1921. Annapolis, Maryland: Naval Institute Press. (ISBN 978-0-87021-907-8). (OCLC 12119866).
  • (en) Tarrant, V. E. (1989). The U-Boat Offensive: 1914–1945. Annapolis, Maryland: Naval Institute Press. (ISBN 978-0-87021-764-7). (OCLC 20338385).
  • (en) Messimer, Dwight R. (2002). Verschollen: World War I U-boat Losses. Naval Institute Press. (ISBN 1-55750-475-X).