Rue du Renard (Rouen)
rue de Rouen, en France
La rue du Renard est la voie la plus longue de commune française de Rouen.
Rue du Renard | |
Situation | |
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Coordonnées | 49° 27′ 07″ nord, 1° 03′ 42″ est |
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Ville | Rouen |
Quartier(s) | Pasteur |
Début | Rue Saint-Gervais |
Fin | Boulevard Jean-Jaurès |
Morphologie | |
Type | Rue |
Longueur | 2 200 m |
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Situation et accès
modifierLongue de 2 200 mètres, elle est située rive droite, entre la rue Saint-Gervais, près de la place Cauchoise et le boulevard Jean-Jaurès. Cette voie est en sens unique du croisement avec la rue Stanislas-Girardin jusqu'à son extrémité rue Saint-Gervais. Elle longe sur une section la voie de chemin de fer Rouen-Le Havre.
- Rues adjacentes d'Est en Ouest
- Impasse du Renard
- Rue de Buffon
- Rue de Lecat
- Rue Jean-Revel
- Rue Achille-Flaubert
- Rue Henry-Barbet
- Rue des Forgettes
- Rue du Chouquet
- Rue Coulon
- Rue Louis-Braille
- Rue du Framboisier
- Rue Stanislas-Girardin
- Rue Colette-Yver
- Rue Guillaume-d'Estouteville
- Rue de la Carue
- Rue Moïse
- Rue Binet
- Rue Saint-Filleul
Origine du nom
modifierLa rue du Renard porte le nom d’une ancienne enseigne.
Historique
modifierCette rue s'est appelée « rue de Lomer » et « sente d'Yonville »[N 1] ou encore « rue d'Ionville »[3] avant de prendre sa dénomination actuelle.
Elle est endommagée par des bombardements du 25 au .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- Voltaire y a vécu et y écrivit les Lettres philosophiques[4].
- Jean-Baptiste Curmer (1782-1870) y a habité.
- Valérius Leteurtre (1837-1905) y a habité.
- Edward Montier (1870-1954) y a habité.
- Marcel Delaunay (1876-1959) y est né.
- no 16 : Jean-Claude Dreyfus (1916-1995) y est né.
- no 100-101 : Fondation Lamauve
- no 134 : Monique Brossard-Le Grand (1927-2016) y a habité.
- no 233 : Maison due à l'architecte Georges-Louis Goupillières
- no 237 : Atelier du graveur Narcisse-Alexandre Buquet
Espaces et édifices publics
modifier- Parc Achille-Lefort (3 500 m2)
- École maternelle Achille-Lefort
- Crèche Pain-d'épices
- Centre de loisirs Achille-Lefort
Notes et références
modifierNotes
modifier- La vallée d'Yonville, retrouvée sur la carte de Cassini no 25 dénommée Rouen publiée en 1757[1], est une dénomination employée encore à la fin du XIXe siècle mais depuis tombée en désuétude. Il s’agit d'une zone marécageuse à l'ouest de Rouen jouxtant le Cailly. Depuis cette époque, l'urbanisation le canalise et le recouvre[2].
Références
modifier- « Vallée d’Yonville » sur Géoportail (consulté le 23 février 2021)..
- Henri Fouquet, Histoire civile, politique et commerciale de Rouen, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, vol. 2, Rouen, Métérie ; Augé, , 934 p., 2 vol. ; 25 cm (lire en ligne), partie 2, chap. XXVI (« Topographie. Vieux Rouen »), p. 883-884.
- Edmond Spalikowski, Âmes et aspects de Rouen, Rouen, éditions Maugard, , 208 p., « Rouen, vraie capitale des maisons de bois », p. 32-33.
- Eugène Noël, « Chronique locale », Journal de Rouen, , p. 2 (lire en ligne).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Yvon Pailhès, Rouen : du passé toujours présent, au passé perdu, Luneray, éditions Bertout, , 230 p. (ISBN 2-86743-539-0), « La rue du Renard », p. 174-175
- Nicétas Périaux, Dictionnaire indicateur et historique des rues et places de Rouen : revue de ses monuments et de ses établissements publics (reprod. en fac-sim. de l'éd. A. Le Brument, 1870), Brionne, Impr. le Portulan, (réimpr. 1876), XXXI-693 p., 21 cm (OCLC 800255, lire en ligne), p. 516-517