Rue de Varize

rue de Paris, France

16e arrt
Rue de Varize
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Rue de Varize, au croisement avec la rue du Général-Delestraint.
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Situation
Arrondissement 16e
Quartier Auteuil
Début 98, rue Michel-Ange
Fin 63, boulevard Murat
Morphologie
Longueur 300 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1869
Dénomination 1875
Géocodification
Ville de Paris 9656
DGI 9603
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Varize
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue de Varize
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La rue de Varize est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès modifier

La rue de Varize est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 98, rue Michel-Ange et se termine au 63, boulevard Murat[1].

Elle est coupée par la rue du Général-Delestraint.

Origine de ce nom modifier

Cette rue honore le village de Varize, situé près de Châteaudun, célèbre par la défense du [1], au cours de la guerre de 1870, que les Prussiens incendièrent, ainsi que Civry[2].

Historique modifier

Cette voie est ouverte par un arrêté du et prend sa dénomination actuelle en vertu d'un décret du [1].

Jusqu'alors pavée, cette rue est goudronnée en 2004.

Aux nos 23-25 se trouve le foyer Jean-Bosco. Il s'agit de l'ancien asile de vieillards Schilizzi, construit en 1895-1896 par l'architecte Émile Vaudremer[3]. Sur un site d'1 ha, il comprend un hospice, une chapelle et un parc. Sa façade arrière longe le boulevard Murat et sa partie sud la rue du Général-Delestraint. En janvier 1886, le banquier orthodoxe d'origine grecque Demetri Schilizzi avait en effet acheté ce terrain. Une fois les travaux terminés s'y installe une maison de retraite tenue par les Petites Sœurs des pauvres, qui y accueillent 250 personnes âgées[1]. Au début des années 2000, le site est désaffecté, puis vendu en 2013 afin de financer les missions de l'organisation religieuse à l'international[4]. Alors qu'un projet immobilier était annoncé, l'homme d'affaires Vincent Bolloré se porte finalement acquéreur[5]. Il fait restaurer les bâtiments et y installe le foyer Jean-Bosco, du nom d'un prêtre italien du XIXe siècle. Proposant 180 lits à destination d'étudiants post-bac, le foyer propose des salles de travail, de jeu, de restauration, de conférence et l'accès à la chapelle et au parc[6].

Références modifier

  1. a b c et d Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue de Varize », p. 600.
  2. « Le 15 octobre 1870. Les incendies de Varize et de Civry », aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr.
  3. Marie-Laure Crosnier Leconte, « Vaudremer, Émile (6 février 1829 - 7 février 1914) », agorha.inha.fr, consulté le 4 mai 2021.
  4. Cécile Prudhomme, « A Paris, l'hospice de la discorde pourrait trouver preneur », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  5. Valentine Ponsy, « Paris : Vincent Bolloré achète l'hospice des Petites Soeurs des Pauvres », sur France 3, (consulté le ).
  6. « Histoire », foyerjeanbosco.com, consulté le 4 mai 2021.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier