Rue de Bouillé

rue de Nantes, France

Rue de Bouillé
Situation
Coordonnées 47° 13′ 32″ nord, 1° 33′ 26″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Hauts-Pavés - Saint-Félix
centre-ville
Début Rue Paul-Bellamy
Fin Quai de Versailles
Morphologie
Type rue
Longueur 260 m
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue de Bouillé
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue de Bouillé
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue de Bouillé

La rue de Bouillé est une rue de Nantes, en France.

Situation et accès modifier

Située dans le quartier Hauts-Pavés - Saint-Félix cette voie bitumée et ouverte à la circulation automobile relie la rue Paul-Bellamy au quai de Versailles. Sur son tracé elle rencontre les rues Eugène-Tessier et de la Distillerie.

Origine du nom modifier

Elle rend mémoire au Comte Fernand de Bouillé, écrivain, né à Paris le , mort à Orléans le des suites d’une blessure reçue au combat de Patay durant la guerre franco-prussienne, le 2 du même mois, et de son fils Jacques, né à Nantes le et tué durant la même bataille[1],[2].

Historique modifier

La rue fut ouverte au début des années 1870. Par arrêté municipal du , cette rue prit ce nom[3],

En 1922, le département de la Loire-Atlantique décide du transfert des Archives départementales installées jusqu'ici dans la chapelle du Palais Dobrée[4].

En 1927, le département se porte acquéreur auprès Mme Dupavillon, de l'hôtel Gueudet Moreau-Dupavillon, hôtel particulier situé à l'angle des rues Bouillé/Distillerie[coord 1], construit entre 1870 et 1886 sur une parcelle du lotissement de la Carterie, pour le compte d'Alfred Gueudet, « fabricant de registres ». Celui-ci l'avait cédé en 1886 à Pierre Moreau, la père de Mme Dupavillon. Ce bâtiment conserve toujours alors sa riche décoration intérieure, notamment son hall avec escalier et rampe en ferronnerie, ses deux salons ornés de boiseries peintes et décorées de putti, ainsi que plusieurs plafonds peints[4].

C'est dans le parc de la propriété Gueudet que l’architecte René Ménard fit construire entre 1930 et 1933 un bâtiment dédié à la conservation des archives donnant sur la rue de la Distillerie. Trente ans plus tard, l'architecte Maurice Ferré fit construire un silo situé dans le prolongement du bâtiment conçu par Ménard[4].

En 1974, le département achète la propriété Lafontaine Saint-Royre (voisine de l'hôtel Geudet), dont l'hôtel particulier construit peu après 1870 pour le compte de Jules-Marie Lafontaine, cogérant d’une maison de commerce de draperies avec Alfred Gueudet), trônait au centre d'un vaste parc. La bâtisse, édifiée donc en retrait de la rue de Bouillé[coord 2], était accessible par l'intermédiaire d'un perron à double escalier, tandis le hall dallé de marbre blanc commandait l'accès aux pièces de réception lambrissées d’acajou. Lors des travaux d'agrandissement conduits en 1980 par l'architecte Paul Ferré (fil de Maurice Ferré), l'hôtel ne put être intégré au projet et fut dont rasé en 1981. Malgré la construction du nouveau bâtiment administratif et d'accueil du public, le parc aménagé à la fin du XIXe siècle, planté de végétaux « exotiques » comme les séquoias géants, les magnolias et les camélias, fut en grande partie conservé[4].

Références modifier

  1. Pajot 2010, p. 39
  2. Pied 1906, p. 247.
  3. « de Bouille (rue) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
  4. a b c et d Archives départementales - une histoire de bâtiments

Coordonnées des lieux mentionnés modifier

 

Les coordonnées de cet article :

  1. Hôtel Gueudet Moreau-Dupavillon : 47° 13′ 31″ N, 1° 33′ 27″ O.
  2. Emplacement approximatif de l'hôtel Lafontaine Saint-Royre : 47° 13′ 29″ N, 1° 33′ 28″ O.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

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