Rue de Birague
 4e arrt Rue de Birague
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| Situation | |||
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| Arrondissement | 4e | ||
| Quartier | Place des Vosges | ||
| Début | 26, rue Saint-Antoine | ||
| Fin | 1 et 2, place des Vosges | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 112 m | ||
| Largeur | Minimum : 11,80 m | ||
| Historique | |||
| Création | 1605 | ||
| Dénomination | 1864 | ||
| Ancien nom | Rue Royale-Saint-Antoine (1605) Rue du Pavillon du Roi Rue des Fédérés (1792) Rue Nationale (1792) Rue des Vosges (1800) Rue Royale Saint-Antoine (1814) |
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| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 0987 | ||
| DGI | 0978 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
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La rue de Birague est une voie du 4e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès modifier
Longue de 112 mètres, elle commence au 26, rue Saint-Antoine et se termine aux 1 et 2, place des Vosges.
Le quartier est desservi par la ligne 1 à la station Saint-Paul, par les lignes 1, 5 et 8 à la station Bastille.
Origine du nom modifier
Elle porte le nom du cardinal de Birague (1506-1583), chancelier de France, qui possédait un hôtel particulier à proximité[1].
Historique modifier
Cette rue est ouverte par lettres patentes de juillet 1605 pour desservir la nouvelle place des Vosges alors en cours de réalisation[2]. Elle est tracée sur l'emplacement de l'ancien hôtel royal des Tournelles[3]. Elle est alors nommée « rue Royale-Saint-Antoine[2] ».
En 1792, elle est renommée « rue des Vosges[2] » et reprend son nom d'origine en 1814[2].
Elle reçoit son nom actuel par un décret du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier
- La rue aboutit à son extrémité nord à la face sud du Pavillon du Roi dont un porche permet la communication avec la place des Vosges ; sur cette façade apparaît le monogramme « H » du roi Henri IV.
- No 10 : maison où est mort le savant Joseph Lakanal le 14 juin 1845[4], ou le 14 février comme le signale une plaque en façade.
- No 11 bis (et 1 bis, place des Vosges) : maison natale de madame de Sévigné[5], comme le signale une plaque apposée en façade, côté place des Vosges.
- No 16 : le 4 juin 1605, le terrain situé à cet emplacement est vendu à Pierre Fougeu, sieur d’Escures, l’un des lieutenants de Sully, qui y fait construire une maison « en deux grands corps de logis de fonds en comble, attenans l’un à l’autre... une grande cour où il y a ung puis, au bout de laquelle est un autre corps d’hostel où y a grandes escuryes et petits courts à fumier » [6]. Dans cette maison mourut le sculpteur Jean-Jacques Feuchère (1807-1852). Ce fut également le domicile du peintre André Eugène Costilhes, qui réalisa notamment entre les deux guerres plusieurs dessins, sanguines et tableaux de la rue de Birague et de la place des Vosges[7].
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Plaque commémorative de Joseph Lakanal. -
Façade du Pavillon du roi avec le monogramme d'Henri IV.
Dans la culture modifier
Peinture modifier
La rue de Birague, tableau d'André Eugène Costilhes :
Notes et références modifier
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 1, p. 198.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 605 [lire en ligne].
- Jean-Pierre Babelon, « Histoire de l'architecture au XVIe siècle », dans École pratique des hautes études. 4e section, Sciences historiques et philologiques. Annuaire 1975-1976, 1976, p. 695-714 [lire en ligne].
- Gustave Pessard, Nouveau dictionnaire historique de Paris, Paris, 1904, sur Gallica.
- Félix de Rochegude, Guide pratique à travers le vieux Paris : maisons historiques ou curieuses, anciens hôtels pouvant être visités en 33 itinéraires détaillés, Hachette, 1903, sur Gallica.
- Maximilien de Béthune duc de Sully Les actes de Sully passés au nom du roi de 1600 à 1610, Paris, 1911, sur Gallica.
- « André Eugène COSTILHES (1865-1940) », sur www.ae-costilhes.fr (consulté le ).
